Abidjan- Le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, a procédé, le mercredi 16 septembre 2020, à l’inauguration du 9è chantier-école du secteur à Souleymanekaha, un village de la sous-préfecture de Boniérédougou, dans le département de Dabakala, indique une note d'information du ministère transmise à l'AIP.
Selon M. Kouassi, ce projet gouvernemental vise à garantir, à travers une formation de qualité, un encadrement et un suivi réguliers et effectifs des artisans miniers, le développement économique durable et la création d’emplois pérennes et décents dans le secteur de la petite mine. Le premier chantier a été lancé le 28 janvier 2019, à Bozi, dans le département de Bouaflé.
Le projet chantier-école, a expliqué le ministre, est une réponse concrète et tangible d’un Gouvernement déterminé à dégager des perspectives nouvelles et de réelles opportunités d’affaires et d’emplois, au besoin et à la nécessité de transformer, qualitativement, le secteur de la petite mine en Côte d’Ivoire (mines artisanales et mines semi-industrielles).
« Je vous exhorte, chers jeunes du Hambol qui frappez à la porte de la grande famille des artisans miniers de Côte d’Ivoire, à saisir l’opportunité que vous offre votre admission au chantier-école de Souleymanekaha. Soyez, à la fin de votre formation, des artisans miniers modernes et modèles, gardiens vigilants du respect scrupuleux des règles minières, environnementales et sociales », a-t-il conseillé, promettant une bonne formation et un appui pour leur insertion.
La cérémonie a enregistré la présence du conseiller technique, Ouattara Coulibaly Aminata, représentant le ministre des Affaires étrangères, Ally Coulibaly, originaire de Dabakala. Elle a traduit la gratitude du ministre pour l'installation du chantier école. Elle a, par ailleurs, salué les réformes engagées pour le développement du secteur minier, notamment l'accélération de la délivrance des autorisation d'exploitation minière artisanale, la réactivation des comités techniques locaux, et la mise en œuvre du projet chantier école.
Le gouvernement envisage disposer de 11 chantiers-école d’ici à la fin de l’année 2020 pour une capacité de formation d’au moins 1 200 artisans miniers par an. Cent quatre-vingts impétrants se perfectionnent aux techniques et aux méthodes de l’exploitation artisanale et semi-industrielle dans les huit chantiers-écoles déjà ouverts. Trente autres ont achevé leur formation à Loboville (Buyo) et sont en instance de sortie.
Par contre, les premières promotions de 44 jeunes ivoiriens, issus des chantiers-écoles de Bozi (Bouaflé) et de Katiendé (Boundiali), ont déjà trouvé, à l’issue de leur formation, un emploi.
L’orpaillage illégal est bien une réalité dans le Hambol. La Brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM) est déjà sur des sites par deux fois du 2 au 13 juillet 2019 à Katiola et à Dabakala. Cette année, elle est intervenue, de nouveau, à Katiola et à Dabakala, du 9 au 13 février 2020 et du 27 août au 4 septembre 2020.
fmo
Selon M. Kouassi, ce projet gouvernemental vise à garantir, à travers une formation de qualité, un encadrement et un suivi réguliers et effectifs des artisans miniers, le développement économique durable et la création d’emplois pérennes et décents dans le secteur de la petite mine. Le premier chantier a été lancé le 28 janvier 2019, à Bozi, dans le département de Bouaflé.
Le projet chantier-école, a expliqué le ministre, est une réponse concrète et tangible d’un Gouvernement déterminé à dégager des perspectives nouvelles et de réelles opportunités d’affaires et d’emplois, au besoin et à la nécessité de transformer, qualitativement, le secteur de la petite mine en Côte d’Ivoire (mines artisanales et mines semi-industrielles).
« Je vous exhorte, chers jeunes du Hambol qui frappez à la porte de la grande famille des artisans miniers de Côte d’Ivoire, à saisir l’opportunité que vous offre votre admission au chantier-école de Souleymanekaha. Soyez, à la fin de votre formation, des artisans miniers modernes et modèles, gardiens vigilants du respect scrupuleux des règles minières, environnementales et sociales », a-t-il conseillé, promettant une bonne formation et un appui pour leur insertion.
La cérémonie a enregistré la présence du conseiller technique, Ouattara Coulibaly Aminata, représentant le ministre des Affaires étrangères, Ally Coulibaly, originaire de Dabakala. Elle a traduit la gratitude du ministre pour l'installation du chantier école. Elle a, par ailleurs, salué les réformes engagées pour le développement du secteur minier, notamment l'accélération de la délivrance des autorisation d'exploitation minière artisanale, la réactivation des comités techniques locaux, et la mise en œuvre du projet chantier école.
Le gouvernement envisage disposer de 11 chantiers-école d’ici à la fin de l’année 2020 pour une capacité de formation d’au moins 1 200 artisans miniers par an. Cent quatre-vingts impétrants se perfectionnent aux techniques et aux méthodes de l’exploitation artisanale et semi-industrielle dans les huit chantiers-écoles déjà ouverts. Trente autres ont achevé leur formation à Loboville (Buyo) et sont en instance de sortie.
Par contre, les premières promotions de 44 jeunes ivoiriens, issus des chantiers-écoles de Bozi (Bouaflé) et de Katiendé (Boundiali), ont déjà trouvé, à l’issue de leur formation, un emploi.
L’orpaillage illégal est bien une réalité dans le Hambol. La Brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM) est déjà sur des sites par deux fois du 2 au 13 juillet 2019 à Katiola et à Dabakala. Cette année, elle est intervenue, de nouveau, à Katiola et à Dabakala, du 9 au 13 février 2020 et du 27 août au 4 septembre 2020.
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