Abidjan - Les acteurs du secteur de la foresterie ont validé, mercredi 30 septembre 2020, à Abidjan, le document portant politique d’achat de bois en Côte d’Ivoire ainsi que de son plan d’actions, lors d’un atelier qui a duré une journée.
La présente politique a pour but de de définir le carde d’approvisionnement en produits bois d’origine légale des marchés publics. Son adoption s’inscrit dans la mise en œuvre du projet intitulé « Contribution à la mise en place d’une politique publique d’achat responsable de bois en vue de l’intégration progressive du marché national dans l’Accord de partenariat volontaire (APV) ».
Il s’agit d’un projet bénéficiant de l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) et de l’Union Européenne dans le cadre du Programme pour l'application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT). La Côte d’Ivoire et l’UE, à ce sujet, ont réalisé une revue conjointe dans laquelle elles se sont engagées à poursuivre les négociations de l’APV-FLEGT sur la base d’une feuille de route sur la période 2020-2022.
Représentant le ministre des Eaux et Forêts, Alain Donwahi, à la cérémonie d’ouverture, son directeur de cabinet adjoint, Colonel-major Martial Mé Kouamé, a indiqué que la validation de la proposition de la politique publique d’achat de bois, constitue une étape importante dans le processus d’adoption finale de ladite politique.
Selon Col-maj Mé, l’objectif est de renforcer les exigences environnementales spécifiquement liées aux marchés publics en intégrant les questions de la légalité et de durabilité du bois rentrant dans la réalisation des projets d’infrastructures ou de fabrication de mobiliers de la commande publique.
« C’est donc une mesure qui permettra de garantir une croissance économique supportable pour notre écosystème forestier axé sur le bien-être des individus et des collectivités », a-t-il souligné, insistant sur le fait que l’exigence de l’utilisation du bois légal dans les marchés publics apparait comme une option.
Au nom de la FAO, Kouamé Bi Guillaume est revenu sur certains avantages que la Côte d’Ivoire pourrait tirer de cette politique d’achat responsable du bois à savoir contrer les failles du marché par la mise en place d’un ensemble de moyens et d’actions, développer une chaîne d’approvisionnement légale au niveau national, contribuer à la reconstitution de la capacité productive des forêts ivoiriennes, etc.
Il a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans la gestion durable de son couvert forestier.
Conscient des enjeux social, environnemental et économique de la déforestation et de la dégradation des terres, l’Etat ivoirien a entrepris des réformes dans le but de préserver et de restaurer son couvert forestier d’ici à 2030 dont un nouveau code forestier promulgué en 2019 et pour lequel 12 textes d’applications sont déjà signés sur un total de 29 préparés.
fmo
La présente politique a pour but de de définir le carde d’approvisionnement en produits bois d’origine légale des marchés publics. Son adoption s’inscrit dans la mise en œuvre du projet intitulé « Contribution à la mise en place d’une politique publique d’achat responsable de bois en vue de l’intégration progressive du marché national dans l’Accord de partenariat volontaire (APV) ».
Il s’agit d’un projet bénéficiant de l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) et de l’Union Européenne dans le cadre du Programme pour l'application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT). La Côte d’Ivoire et l’UE, à ce sujet, ont réalisé une revue conjointe dans laquelle elles se sont engagées à poursuivre les négociations de l’APV-FLEGT sur la base d’une feuille de route sur la période 2020-2022.
Représentant le ministre des Eaux et Forêts, Alain Donwahi, à la cérémonie d’ouverture, son directeur de cabinet adjoint, Colonel-major Martial Mé Kouamé, a indiqué que la validation de la proposition de la politique publique d’achat de bois, constitue une étape importante dans le processus d’adoption finale de ladite politique.
Selon Col-maj Mé, l’objectif est de renforcer les exigences environnementales spécifiquement liées aux marchés publics en intégrant les questions de la légalité et de durabilité du bois rentrant dans la réalisation des projets d’infrastructures ou de fabrication de mobiliers de la commande publique.
« C’est donc une mesure qui permettra de garantir une croissance économique supportable pour notre écosystème forestier axé sur le bien-être des individus et des collectivités », a-t-il souligné, insistant sur le fait que l’exigence de l’utilisation du bois légal dans les marchés publics apparait comme une option.
Au nom de la FAO, Kouamé Bi Guillaume est revenu sur certains avantages que la Côte d’Ivoire pourrait tirer de cette politique d’achat responsable du bois à savoir contrer les failles du marché par la mise en place d’un ensemble de moyens et d’actions, développer une chaîne d’approvisionnement légale au niveau national, contribuer à la reconstitution de la capacité productive des forêts ivoiriennes, etc.
Il a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans la gestion durable de son couvert forestier.
Conscient des enjeux social, environnemental et économique de la déforestation et de la dégradation des terres, l’Etat ivoirien a entrepris des réformes dans le but de préserver et de restaurer son couvert forestier d’ici à 2030 dont un nouveau code forestier promulgué en 2019 et pour lequel 12 textes d’applications sont déjà signés sur un total de 29 préparés.
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