Yamoussoukro- Le recensement des producteurs de cacao est essentiel à la réussite de l’agroforesterie, notamment la reforestation par la plantation d’arbres dans les exploitations cacaoyères, estime par le directeur chargé de l’appui au développement agricole du Conseil du café-cacao, Kouassi Kan Jérémie.
Plus de 900.000 producteurs de cacao ont été à jour recensés en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une campagne d’identification de ceux-ci par le Conseil café-cacao (CCC), censée prendre fin en décembre.
M. Kouassi a fait cette annonce lors d’un panel sur l’agroforesterie dans la cacaoculture, dans le cadre des Journées nationales du cacao et du chocolat, ouvert le jeudi 1er octobre 2020 à Yamoussoukro, et devant prendre fin ce samedi, sur le thème "Cacao, ami de la forêt".
« L’identification des paysans permettra de savoir si le cacao provient d’une réserve naturelle ou pas. Il s’agit surtout de faire en sorte que la forêt soit sécurisée et que le cacao ne soit plus pointer du soit comme un facteur de déforestation », a-t-il ajouté.
Un producteur de la région de Soubré, Coulibaly Ousmane, interrogé par l’AIP, exprime sa satisfaction vis-à-vis de ce projet qui, grâce à la géolocalisation, va leur permettre d’être plus crédibles auprès des explorateurs et grands chocolatiers ».
Mais au-delà de la sécurisation des forêts, l’identification, selon M. Coulibaly, devrait permettre de mieux adresser la question du travail des enfants dans la cacaoculture, qui continue de ternir l’image du cacao ivoirien.
A terme, cette opération de recensement devrait permettre d’identifier environ un million de producteurs, a fait savoir Kouassi Kan Jérémine.
Premier producteur de cacao au monde, la Côte d’Ivoire récolte en moyenne 1,5 million de tonne d’or brun par an, soit 40% de l’offre mondiale.
(AIP)
tm
Plus de 900.000 producteurs de cacao ont été à jour recensés en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une campagne d’identification de ceux-ci par le Conseil café-cacao (CCC), censée prendre fin en décembre.
M. Kouassi a fait cette annonce lors d’un panel sur l’agroforesterie dans la cacaoculture, dans le cadre des Journées nationales du cacao et du chocolat, ouvert le jeudi 1er octobre 2020 à Yamoussoukro, et devant prendre fin ce samedi, sur le thème "Cacao, ami de la forêt".
« L’identification des paysans permettra de savoir si le cacao provient d’une réserve naturelle ou pas. Il s’agit surtout de faire en sorte que la forêt soit sécurisée et que le cacao ne soit plus pointer du soit comme un facteur de déforestation », a-t-il ajouté.
Un producteur de la région de Soubré, Coulibaly Ousmane, interrogé par l’AIP, exprime sa satisfaction vis-à-vis de ce projet qui, grâce à la géolocalisation, va leur permettre d’être plus crédibles auprès des explorateurs et grands chocolatiers ».
Mais au-delà de la sécurisation des forêts, l’identification, selon M. Coulibaly, devrait permettre de mieux adresser la question du travail des enfants dans la cacaoculture, qui continue de ternir l’image du cacao ivoirien.
A terme, cette opération de recensement devrait permettre d’identifier environ un million de producteurs, a fait savoir Kouassi Kan Jérémine.
Premier producteur de cacao au monde, la Côte d’Ivoire récolte en moyenne 1,5 million de tonne d’or brun par an, soit 40% de l’offre mondiale.
(AIP)
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