Le directeur général de CMA CGM Côte d’Ivoire, Hervé Zongo, a pris part à la 2e émission des AfricaDev sessions, cycle d’émissions et de débats en ligne du Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank dédiés aux préoccupations des entreprises africaines aux côtés du directeur en charge des Infrastructures et de l’Energie à l’Union Africaine, M. Cheikh Bedda, et du directeur général du port autonome de Douala, M. Cyrus Ngo’o.
Les questions abordées à cette occasion, selon un communiqué transmis, mercredi, à l'AIP, sont comment les acteurs du transport et de la logistique reconfigurent leurs actions en faveur des entreprises, développement du commerce intra-africain en période de crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus.
M. Zongo a ainsi expliqué qu’au niveau mondial, la Covid est venu accélérer les projets de transformation des compagnies maritimes.
« Les défis étaient énormes car l’échange bl (ndlr : bon de livraison) reste un document de transaction financière qui ne peut être dématérialisé en un claquement de doigt. Aujourd’hui, le bl est utilisé comme un document de tierce détention, un document de crédit documentaire et de gage dans certains marchés. Des compagnies comme CMA CGM ont vite réagi et aujourd’hui un client à travers l’agence digitale peut faire 100% de ses opérations en lignes sans se déplacer », a-t-il poursuivi, précisant qu’il s’agit là d’une avancée considérable.
S’agissant de l’Afrique et compte tenu du développement des plateformes mobile money et services financiers en cours, la compagnie envisage la mise en place de bornes d’échanges digitales permettant « de gagner du temps en ne passant pas par la case armateur sauf en cas de litiges. Durant la crise, nous avons pu servir 100% de nos clients à distance sans que cela ne perturbe les opérations du client », a ajouté le directeur général.
«La Covid nous a permis d’accélérer rapidement les offres door to door à nos clients, et le marché a bien réagi. Par exemple, une compagnie maritime était capable de proposer des solutions par voie aérienne à ses clients qui avaient des urgences lorsque les usines se sont bloquées et que ces derniers recherchaient des solutions chez d’autres fournisseurs qui avaient de la disponibilité. C’est pourquoi vous entendrez de plus en plus parler de logistique 4 PL, 5 PL… ».
S’agissant des flux intra-régionaux, « en Afrique, nous observons avec la plus grande attention les décisions des autorités sur la transformation des matières premières localement, la mise en place d’unité de production de produits finis… Cela pourrait aussi augmenter les échanges commerciaux intra Afrique et emmener les acteurs à revoir les rotations», a affirmé M. Zongo.
Les questions abordées à cette occasion, selon un communiqué transmis, mercredi, à l'AIP, sont comment les acteurs du transport et de la logistique reconfigurent leurs actions en faveur des entreprises, développement du commerce intra-africain en période de crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus.
M. Zongo a ainsi expliqué qu’au niveau mondial, la Covid est venu accélérer les projets de transformation des compagnies maritimes.
« Les défis étaient énormes car l’échange bl (ndlr : bon de livraison) reste un document de transaction financière qui ne peut être dématérialisé en un claquement de doigt. Aujourd’hui, le bl est utilisé comme un document de tierce détention, un document de crédit documentaire et de gage dans certains marchés. Des compagnies comme CMA CGM ont vite réagi et aujourd’hui un client à travers l’agence digitale peut faire 100% de ses opérations en lignes sans se déplacer », a-t-il poursuivi, précisant qu’il s’agit là d’une avancée considérable.
S’agissant de l’Afrique et compte tenu du développement des plateformes mobile money et services financiers en cours, la compagnie envisage la mise en place de bornes d’échanges digitales permettant « de gagner du temps en ne passant pas par la case armateur sauf en cas de litiges. Durant la crise, nous avons pu servir 100% de nos clients à distance sans que cela ne perturbe les opérations du client », a ajouté le directeur général.
«La Covid nous a permis d’accélérer rapidement les offres door to door à nos clients, et le marché a bien réagi. Par exemple, une compagnie maritime était capable de proposer des solutions par voie aérienne à ses clients qui avaient des urgences lorsque les usines se sont bloquées et que ces derniers recherchaient des solutions chez d’autres fournisseurs qui avaient de la disponibilité. C’est pourquoi vous entendrez de plus en plus parler de logistique 4 PL, 5 PL… ».
S’agissant des flux intra-régionaux, « en Afrique, nous observons avec la plus grande attention les décisions des autorités sur la transformation des matières premières localement, la mise en place d’unité de production de produits finis… Cela pourrait aussi augmenter les échanges commerciaux intra Afrique et emmener les acteurs à revoir les rotations», a affirmé M. Zongo.