Les parties prenantes, des recommandations du Livre Blanc sur l’Industrialisation pour le développement économique de la Côte d’Ivoire ont échangé avec les membres du patronat ivoirien ce madi 13 octobe à Abidjan-Plateau. L’objectif général de cette rencontre est l’appropriation par ses membres , des résolutions du Livre Blanc sur l’Industrialisation. Mais également la prise en compte des recommandations dudit rapport dans l’élaboration des différents programmes de développement de la Côte d’Ivoire.
Pour la mise en oeuvre du Livre Blanc sur l’industrialisation, il a été recommandé la mise sur pied d’un Bureau d’Exécutionde la Stratégie Industrielle (BESI), comprenant les représentants de l’État et du Secteur privé avec des personnes à pouvoir d’exécution et capacitéstechniques reportant directement au plus haut sommet de l’État. Pour cela, 21 initiatives globales, 109 mesures sont à réaliser pour faire de la Côte d’Ivoire l’économie la plus industrialisée d’Afrique noire. Elles sont composées de mesures d’urgence qui remettront sur les rails le tissu industriel ivoirien et des mesures structurantes qui feront changer la trajectoire de l’industrie ivoirienne.
Selon le Président de la Commission Scientifique du Livre Blanc sur l’industrialisation, SORO Nagolo pour le secteur privé ivoirien,l’industrialisation n’est pas un luxe, mais un passage obligé versl’accélération économique et l’émergenceEn termes de constat, il a été relevé que le PIB de la Côte d’Ivoire a connu évolution estimé à 40 Mds USD. Sur le plan national, " le secteur privé a le sentiment de l’absence d’une stratégie industrielle conquérante et d’une capacité d’exécution limitée, malgré toutes les expertises dont regorge notre Administration (taux de réalisation de 24 % avec un impact limité sur certains des projets réalisés)" a-t-il dit.En croire SORO Nagolo, de nombreuses études montrent qu’il y a un lien strict entre le décollage économique et l’accroissement du PIB industriel. "Si nous devons combler le retard face à certains pays, il faudrait à la Côte d’Ivoire une croissance économique de près de 15 % pendant plus d’une décennie pour rattraper le PIB/habitant de 2017 d’un pays émergent comme la Turquie" a-t-il expliqué. Et c’est bien l’un des l’objectifs affiché par le « Livre Blanc sur l’Industrialisation » celui de hisser la Côte d’Ivoire dans le top 3 des pays africains les plus industrialisés d’ici2027 contre la 19ème place en 2018.
Félix Yenan, Directeur des Commissions, des Études et du Plaidoyer de la CGECI, a dans son adresse félicité les séminaristes pour leur contribution. Se voulant rassurant, il a indiqué que ce travail de dissémination du Livre Blanc sur l’Industrialisation de la Côte d’Ivoire ne s’arrêtera pas à cet atelier et pour ce faire, " les contributions que vous avez apportées pour la prise en compte des recommandations du livre blanc dans les programmes de développement de l’administration nous seront forts utiles" a-t-il conclu.
Cyprien K.
Pour la mise en oeuvre du Livre Blanc sur l’industrialisation, il a été recommandé la mise sur pied d’un Bureau d’Exécutionde la Stratégie Industrielle (BESI), comprenant les représentants de l’État et du Secteur privé avec des personnes à pouvoir d’exécution et capacitéstechniques reportant directement au plus haut sommet de l’État. Pour cela, 21 initiatives globales, 109 mesures sont à réaliser pour faire de la Côte d’Ivoire l’économie la plus industrialisée d’Afrique noire. Elles sont composées de mesures d’urgence qui remettront sur les rails le tissu industriel ivoirien et des mesures structurantes qui feront changer la trajectoire de l’industrie ivoirienne.
Selon le Président de la Commission Scientifique du Livre Blanc sur l’industrialisation, SORO Nagolo pour le secteur privé ivoirien,l’industrialisation n’est pas un luxe, mais un passage obligé versl’accélération économique et l’émergenceEn termes de constat, il a été relevé que le PIB de la Côte d’Ivoire a connu évolution estimé à 40 Mds USD. Sur le plan national, " le secteur privé a le sentiment de l’absence d’une stratégie industrielle conquérante et d’une capacité d’exécution limitée, malgré toutes les expertises dont regorge notre Administration (taux de réalisation de 24 % avec un impact limité sur certains des projets réalisés)" a-t-il dit.En croire SORO Nagolo, de nombreuses études montrent qu’il y a un lien strict entre le décollage économique et l’accroissement du PIB industriel. "Si nous devons combler le retard face à certains pays, il faudrait à la Côte d’Ivoire une croissance économique de près de 15 % pendant plus d’une décennie pour rattraper le PIB/habitant de 2017 d’un pays émergent comme la Turquie" a-t-il expliqué. Et c’est bien l’un des l’objectifs affiché par le « Livre Blanc sur l’Industrialisation » celui de hisser la Côte d’Ivoire dans le top 3 des pays africains les plus industrialisés d’ici2027 contre la 19ème place en 2018.
Félix Yenan, Directeur des Commissions, des Études et du Plaidoyer de la CGECI, a dans son adresse félicité les séminaristes pour leur contribution. Se voulant rassurant, il a indiqué que ce travail de dissémination du Livre Blanc sur l’Industrialisation de la Côte d’Ivoire ne s’arrêtera pas à cet atelier et pour ce faire, " les contributions que vous avez apportées pour la prise en compte des recommandations du livre blanc dans les programmes de développement de l’administration nous seront forts utiles" a-t-il conclu.
Cyprien K.