Abidjan - La Côte d’Ivoire et la Banque mondiale ont signé le premier contrat d’achat des crédits de Réduction d’émissions (REED+) d’un montant de 50 millions de dollars soit environ 25 milliards de F CFA sur la période de 2020 à 2024, rapporte un communiqué, transmis lundi 09 novembre 2020.
Ce contrat signé par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly et Mme Coralie Gevers, directrice de la Banque mondiale permettra à terme de récompenser les efforts du pays en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui émanent de la déforestation et de la dégradation de nos forêts.
Et ce, en rétribuant les bénéficiaires que sont les coopératives, les communautés locales, les structures étatiques dont la Société de développement des forêts (SODEFOR), l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et bien d’autres qui mènent des activités d’agro-foresterie, de reboisement, de conservation, etc et qui contribuent de ce fait, à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Selon l'accord signé, jeudi 30 octobre 2020, cette rétribution se fera sur la base d’un plan de partage des bénéfices validé par les parties prenantes du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire.
La signature de ce contrat fait suite à l’approbation en février 2019, du programme de réduction des émissions autour du Parc National de Taï (PNT) qui sera mis en œuvre dans cinq régions administratives du Sud-ouest, à savoir Nawa, San Pedro, Gboklè, Guémon et Cavally.
Ce progrès réalisé dans la mise en œuvre du mécanisme REDD+ place la Côte d’Ivoire dans le lot des six premiers pays à s’engager résolument dans « les transactions carbones » avec la Banque mondiale après le Vietnam.
Il est le fruit de l’engagement soutenu du pays sous la houlette de la Primature et du ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers le Secrétariat exécutif permanent de la REDD+ (SEP-REDD+).
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme REDD+ en juin 2011 en vue de restaurer son couvert forestier pour atteindre 20% du territoire tout en contribuant à la lutte mondiale contre les changements climatiques.
Dans ce cadre, de 2011 à ce jour, la quasi-totalité des instruments nécessaires à une mise en œuvre efficace des projets et programmes REDD+ sur le terrain ont été élaborés. Après la phase de préparation, la Côte d’Ivoire est désormais prête pour amorcer la deuxième phase du mécanisme REDD+, à savoir celle de l’investissement.
bsb/ask
Ce contrat signé par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly et Mme Coralie Gevers, directrice de la Banque mondiale permettra à terme de récompenser les efforts du pays en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui émanent de la déforestation et de la dégradation de nos forêts.
Et ce, en rétribuant les bénéficiaires que sont les coopératives, les communautés locales, les structures étatiques dont la Société de développement des forêts (SODEFOR), l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et bien d’autres qui mènent des activités d’agro-foresterie, de reboisement, de conservation, etc et qui contribuent de ce fait, à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Selon l'accord signé, jeudi 30 octobre 2020, cette rétribution se fera sur la base d’un plan de partage des bénéfices validé par les parties prenantes du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire.
La signature de ce contrat fait suite à l’approbation en février 2019, du programme de réduction des émissions autour du Parc National de Taï (PNT) qui sera mis en œuvre dans cinq régions administratives du Sud-ouest, à savoir Nawa, San Pedro, Gboklè, Guémon et Cavally.
Ce progrès réalisé dans la mise en œuvre du mécanisme REDD+ place la Côte d’Ivoire dans le lot des six premiers pays à s’engager résolument dans « les transactions carbones » avec la Banque mondiale après le Vietnam.
Il est le fruit de l’engagement soutenu du pays sous la houlette de la Primature et du ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers le Secrétariat exécutif permanent de la REDD+ (SEP-REDD+).
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme REDD+ en juin 2011 en vue de restaurer son couvert forestier pour atteindre 20% du territoire tout en contribuant à la lutte mondiale contre les changements climatiques.
Dans ce cadre, de 2011 à ce jour, la quasi-totalité des instruments nécessaires à une mise en œuvre efficace des projets et programmes REDD+ sur le terrain ont été élaborés. Après la phase de préparation, la Côte d’Ivoire est désormais prête pour amorcer la deuxième phase du mécanisme REDD+, à savoir celle de l’investissement.
bsb/ask