Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a révélé des entraves aux droits de l’homme en Côte d’Ivoire, dans ses rapports annuels 2018 et 2019 sur l’état des droits de l’homme en Côte d’Ivoire présentés lundi 16 novembre 2020 à Abidjan, au ministre auprès du président de la République, chargé des Relations avec les Institutions de la République, Koné Gilbert Kafana.
« Relativement à son mandat sur les prisons et lieux de détention, dans les deux rapports, les visites dans les maisons d’arrêt et de correction ont mis en évidence la persistance de la surpopulation carcérale, des conditions de vie précaires, un accès difficile à l’eau potable, aux soins de santé, aux loisirs, à l’information, à l’absence d’assistance juridique des gardés à vue », a relevé la présidente du CNDH, Namizata Sangaré.
Selon elle, au titre de la liberté d’expression, le rapport 2019 note avec regret la résurgence des violences verbales et l’incitation à la haine entre divers acteurs politiques ainsi que la publication de données à caractère personnel sans autorisation préalable via les réseaux sociaux. « Ces agissements portent atteinte à l’ordre public et tendent à fragiliser la cohésion et la paix sociales », a-t-elle ajouté.
« Relativement à la liberté d’association, de réunion et de manifestation, le CNDH a observé sur la période 2019, plusieurs mouvements sociaux qui ont perturbé le bon fonctionnement de certains services occasionnant ainsi des atteintes à certains droits tels que le droit à la santé, à l’éducation, le droit à la propriété, la liberté d’aller et venir (…) », a poursuivi la présidente du CNDH.
Le ministre Koné Gilbert Kafana a salué « le remarquable travail du CNDH, à travers ses rapports d’activités 2018 et 2019 qui démontrent que la Côte d’Ivoire est capable de se doter d’institutions indépendantes, fortes et crédibles qui se mettent au service de la population ».
Gilbert Kafana a invité le CNDH et tous les acteurs engagés dans l’instauration de la paix sociale à poursuivre leur mission dans le sens du renforcement de la stabilité et de la préservation de l’équilibre social.
(AIP)
Gak/kp
« Relativement à son mandat sur les prisons et lieux de détention, dans les deux rapports, les visites dans les maisons d’arrêt et de correction ont mis en évidence la persistance de la surpopulation carcérale, des conditions de vie précaires, un accès difficile à l’eau potable, aux soins de santé, aux loisirs, à l’information, à l’absence d’assistance juridique des gardés à vue », a relevé la présidente du CNDH, Namizata Sangaré.
Selon elle, au titre de la liberté d’expression, le rapport 2019 note avec regret la résurgence des violences verbales et l’incitation à la haine entre divers acteurs politiques ainsi que la publication de données à caractère personnel sans autorisation préalable via les réseaux sociaux. « Ces agissements portent atteinte à l’ordre public et tendent à fragiliser la cohésion et la paix sociales », a-t-elle ajouté.
« Relativement à la liberté d’association, de réunion et de manifestation, le CNDH a observé sur la période 2019, plusieurs mouvements sociaux qui ont perturbé le bon fonctionnement de certains services occasionnant ainsi des atteintes à certains droits tels que le droit à la santé, à l’éducation, le droit à la propriété, la liberté d’aller et venir (…) », a poursuivi la présidente du CNDH.
Le ministre Koné Gilbert Kafana a salué « le remarquable travail du CNDH, à travers ses rapports d’activités 2018 et 2019 qui démontrent que la Côte d’Ivoire est capable de se doter d’institutions indépendantes, fortes et crédibles qui se mettent au service de la population ».
Gilbert Kafana a invité le CNDH et tous les acteurs engagés dans l’instauration de la paix sociale à poursuivre leur mission dans le sens du renforcement de la stabilité et de la préservation de l’équilibre social.
(AIP)
Gak/kp