Abidjan - Le président de la fédération nationale des sociétés coopératives et acteurs de la filière pêche en Côte d’Ivoire, Bakayoko Mamadou, envisage de multiplier les actions avec en ligne de mire la formation pour promouvoir le secteur.
Lors d’une conférence de presse, dimanche 22 novembre 2020, au débarcadère de Locodjro dans la commune d’Attécoubé, M. Bakayoko s’est dit prêt à mettre à la disposition des jeunes pêcheurs ivoiriens un site équipé pour la formation. Un espace doté de vedettes et de pirogues motorisées, des techniciens très expérimentés et des élèves stagiaires venus de l'école professionnel de Grand-Lahou.
« Nous ambitionnons de doter ce site d'un dépôt de carburant, d'une unité frigorifique. Aussi, nous voulons créer des unités dans la quasi totalité des villes de la côtière. Enfin nous espérons perfectionner et garder des élèves stagiaires mais tout ceci avec l'appui de l'État car il est temps que nos autorités s'intéressent à ce secteur qui produit de la richesse'', a-t-il souhaité.
Pour lui, l'État doit s'impliquer davantage dans la filière pêche pour permettre à la jeunesse de s'épanouir et de vivre de l'activité. Le milieu est certes méconnu du grand public mais si l'État communique autour de cette activité et travaille à mettre les moyens pour booster le secteur, il est clair que les ivoiriens et les peuples lagunaires s'intéresseront à la pêche, a-t-il souligné.
« Aujourd'hui il est clair que la formation et le perfectionnement continus peuvent contribuer à la professionnalisation de la pêche. Outre cela, il est impératif que l'État mette des embarcations à la disposition des structures de formation car il faut penser à l'après formation des étudiants et élèves », a-t-il insisté.
Il estime également que la disponibilité des infrastructures et les moyens d'accompagnement de l'État peuvent garantir des emplois aux étudiants formés. "Car les eaux en Côte d’Ivoire ne trahissent et sont poissonneuses", a indiqué Bakayoko Mamadou.
''Nous avons besoin de plus de perfectionnement, des embarcations motorisées et d'exonération sur les produits liés à l'activité de pêche. Aussi, nous demandons l'identification des acteurs de la filière pêche ainsi que toutes les embarcations'', a plaidé M. Bakayoko par ailleurs président des entreprises Back & Fils.
Le président de la fédération nationale des sociétés coopératives et acteurs de la filière pêche en Côte d'Ivoire a signifié que 80% des poissons sur le marché local proviennent de la pêche pratiquée à l'aide de pirogues et des embarcations motorisées. Tout en saluant le leadersphip éclairé du ministre en charge des ressources halieutiques, Dosso Moussa, et les efforts du gouvernement pour le secteur qui a déjà bénéficié d'une enveloppe de 400 millions de FCFA.
(AIP)
bsb/fmo
Lors d’une conférence de presse, dimanche 22 novembre 2020, au débarcadère de Locodjro dans la commune d’Attécoubé, M. Bakayoko s’est dit prêt à mettre à la disposition des jeunes pêcheurs ivoiriens un site équipé pour la formation. Un espace doté de vedettes et de pirogues motorisées, des techniciens très expérimentés et des élèves stagiaires venus de l'école professionnel de Grand-Lahou.
« Nous ambitionnons de doter ce site d'un dépôt de carburant, d'une unité frigorifique. Aussi, nous voulons créer des unités dans la quasi totalité des villes de la côtière. Enfin nous espérons perfectionner et garder des élèves stagiaires mais tout ceci avec l'appui de l'État car il est temps que nos autorités s'intéressent à ce secteur qui produit de la richesse'', a-t-il souhaité.
Pour lui, l'État doit s'impliquer davantage dans la filière pêche pour permettre à la jeunesse de s'épanouir et de vivre de l'activité. Le milieu est certes méconnu du grand public mais si l'État communique autour de cette activité et travaille à mettre les moyens pour booster le secteur, il est clair que les ivoiriens et les peuples lagunaires s'intéresseront à la pêche, a-t-il souligné.
« Aujourd'hui il est clair que la formation et le perfectionnement continus peuvent contribuer à la professionnalisation de la pêche. Outre cela, il est impératif que l'État mette des embarcations à la disposition des structures de formation car il faut penser à l'après formation des étudiants et élèves », a-t-il insisté.
Il estime également que la disponibilité des infrastructures et les moyens d'accompagnement de l'État peuvent garantir des emplois aux étudiants formés. "Car les eaux en Côte d’Ivoire ne trahissent et sont poissonneuses", a indiqué Bakayoko Mamadou.
''Nous avons besoin de plus de perfectionnement, des embarcations motorisées et d'exonération sur les produits liés à l'activité de pêche. Aussi, nous demandons l'identification des acteurs de la filière pêche ainsi que toutes les embarcations'', a plaidé M. Bakayoko par ailleurs président des entreprises Back & Fils.
Le président de la fédération nationale des sociétés coopératives et acteurs de la filière pêche en Côte d'Ivoire a signifié que 80% des poissons sur le marché local proviennent de la pêche pratiquée à l'aide de pirogues et des embarcations motorisées. Tout en saluant le leadersphip éclairé du ministre en charge des ressources halieutiques, Dosso Moussa, et les efforts du gouvernement pour le secteur qui a déjà bénéficié d'une enveloppe de 400 millions de FCFA.
(AIP)
bsb/fmo