L’ordre des architectes de Côte d’Ivoire était face à la presse ce vendredi 04 décembre 2020 à la maison des architectes sis à Cocody. Au cours de cette rencontre le président de l’ordre des architectes de Côte d’Ivoire M.Abdoulaye Dieng a fait savoir « qu’aucun architecte Ivoirien n’est à la base d’un effondrement d’immeuble »
Le conférencier a touché du doigt les raisons des effondrements. A ce propos il a pointé le fait que la population ne va pas consulter les architectes avant d’entreprendre un quelconque projet de bâtiment. Selon lui, l’hypothèse selon laquelle l’architecte n’est fait que pour le riche est fausse. Le Président de l’ordre a révélé que lui et ses confrères ont travaillé de sorte que toutes les couches sociales puissent consulter un architecte mais il appartient aux populations de venir vers « nous » pour nous solliciter pour tout bâtiment car « la loi l’oblige » soulignera t-il avant d’indiquer que l’architecte n’est pas un « dessinateur », mais un concepteur qui non seulement, conseille pour les démarches administratives mais aussi et surtout conçoit et supervise le projet depuis le début jusqu’à la fin « c’est un véritable maitre d’orchestre qui rend compte au client ».
Le conférencier n’y est pas allé d’une main morte pour mettre en cause les entrepreneurs qui déconseillent les populations de consulter un architecte. A en croire son propos, certains entrepreneurs n’aiment pas les architectes car ceux-ci contrôlent, s’assurent de la recevabilité des devis et des travaux supplémentaires avec un jugement très rigoureux sur « la qualité du travail » ce qui empiète sur les intentions malsaines de ces entrepreneurs.Interrogé si l’architecte peut autosaisir les autorités afin de faire détruire un immeuble qu’il juge mal construit, le président Koupo Gnoléba le vice-président de l’ordre a indiqué qu’il incombe à l’architecte à l’instar de tout citoyen d’attirer l’attention et non de demander la démolition qui n’est pas sans effet négatif. Afin de ne pas en arriver à la question même de démolition, la corporation des architectes communique beaucoup car « nous préférons prévenir que guérir » et ce depuis 2010 pour donner la bonne information et à l’autorité et aux populations. Il ajoutera que dans la même veine depuis 2007 un salon d’architecte est créé chaque année en mettant en avant des thèmes sur « la vie et la construction ».Un autre point abordé pendant la conférence est l’exercice illégal de la profession.
Le président Dieng a déploré l’existence d’écoles illégales d’architectures qui met en danger l’avenir de plusieurs jeunes quant à leur insertion professionnelle.Aussi a-t-il noté la présence de cabinets étrangers qui exercent sans associer les architectes locaux « les architectes Ivoiriens n’ont pas plus de 20% dans les multiples constructions ».Pour lui, il y’a des efforts car l’on est passé de 10% à 20, mais ce n’est pas suffisant. Il a également mis en garde contre les individus qui se font passer pour des architectes. Pour lui, il faut toujours exiger la carte de membre de l’ordre des architectes de Côte d’Ivoire.
DA
Le conférencier a touché du doigt les raisons des effondrements. A ce propos il a pointé le fait que la population ne va pas consulter les architectes avant d’entreprendre un quelconque projet de bâtiment. Selon lui, l’hypothèse selon laquelle l’architecte n’est fait que pour le riche est fausse. Le Président de l’ordre a révélé que lui et ses confrères ont travaillé de sorte que toutes les couches sociales puissent consulter un architecte mais il appartient aux populations de venir vers « nous » pour nous solliciter pour tout bâtiment car « la loi l’oblige » soulignera t-il avant d’indiquer que l’architecte n’est pas un « dessinateur », mais un concepteur qui non seulement, conseille pour les démarches administratives mais aussi et surtout conçoit et supervise le projet depuis le début jusqu’à la fin « c’est un véritable maitre d’orchestre qui rend compte au client ».
Le conférencier n’y est pas allé d’une main morte pour mettre en cause les entrepreneurs qui déconseillent les populations de consulter un architecte. A en croire son propos, certains entrepreneurs n’aiment pas les architectes car ceux-ci contrôlent, s’assurent de la recevabilité des devis et des travaux supplémentaires avec un jugement très rigoureux sur « la qualité du travail » ce qui empiète sur les intentions malsaines de ces entrepreneurs.Interrogé si l’architecte peut autosaisir les autorités afin de faire détruire un immeuble qu’il juge mal construit, le président Koupo Gnoléba le vice-président de l’ordre a indiqué qu’il incombe à l’architecte à l’instar de tout citoyen d’attirer l’attention et non de demander la démolition qui n’est pas sans effet négatif. Afin de ne pas en arriver à la question même de démolition, la corporation des architectes communique beaucoup car « nous préférons prévenir que guérir » et ce depuis 2010 pour donner la bonne information et à l’autorité et aux populations. Il ajoutera que dans la même veine depuis 2007 un salon d’architecte est créé chaque année en mettant en avant des thèmes sur « la vie et la construction ».Un autre point abordé pendant la conférence est l’exercice illégal de la profession.
Le président Dieng a déploré l’existence d’écoles illégales d’architectures qui met en danger l’avenir de plusieurs jeunes quant à leur insertion professionnelle.Aussi a-t-il noté la présence de cabinets étrangers qui exercent sans associer les architectes locaux « les architectes Ivoiriens n’ont pas plus de 20% dans les multiples constructions ».Pour lui, il y’a des efforts car l’on est passé de 10% à 20, mais ce n’est pas suffisant. Il a également mis en garde contre les individus qui se font passer pour des architectes. Pour lui, il faut toujours exiger la carte de membre de l’ordre des architectes de Côte d’Ivoire.
DA
