Abidjan- L’Ong Action contre la faim (ACF) et l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) travaillent à réduire considérablement l’impact de la malnutrition en Afrique subsaharienne en intégrant la nutrition dans les politiques sectorielles de l’agriculture.
L’ONG ACF a organisé mercredi 09 décembre 2020 à Abidjan, un atelier de restitution du processus de consultations régionales réalisé avec la FAO sur l’intégration de la nutrition dans les secteurs clés de l’agriculture, en vue de parvenir à adresser la problématique de la malnutrition.
« C’est l’achèvement d’un travail dans la sous-région qui implique sept pays pour essayer d’analyser la problématique de la nutrition, de fournir des pistes de travail et des recommandations pour intégrer les aspects nutritionnels dans la transformation des systèmes agricoles dans les pays concernés », a déclaré le représentent FAO en Côte d’Ivoire, Sami Gaiji, estimant "qu’il y a un défis énorme au niveau de la nutrition".
Pour M. Gaiji, les chiffres actuellement sont alarmants. « Il n’y a pas eu beaucoup de progrès en particulier en Afrique subsaharienne sur les aspects nutritionnels. C’est un scénario qui est assez catastrophique pour le moment et ce que on veut faire, c’est essayer de voir comment on peut intégrer la nutrition dans les systèmes de production actuels, comment on peut intégrer les aspects nutritionnels que ce soit dans les cantines scolaires jusqu’au niveau des changements des habitudes alimentaires », a-t-il indiqué.
Le directeur pays ACF, Yannick Pouchalan, a expliqué que « l’idée était de réfléchir autour de l’intégration de la nutrition dans les systèmes de productions agricoles dans les sous-secteurs de l’élevage, la pêche, la foresterie et l’agriculture de manière à voir quelles étaient les bonnes pratiques ayant été documentées comme ayant un impact fort et positif au niveau de la nutrition de manière à en tirer des enseignements qui peuvent servir à bâtir des politiques publiques ».
Pour lui, la consommation d’aliments peu variés a un impact sur le statut nutritionnel de l’enfant, d’où la nécessité, « d’impliquer les gens autour d’une bonne discussion pour essayer de dégager les bonnes pratiques et adosser cela à des preuves qui indiquent que c’est quelque chose qui est démontrable ».
« La malnutrition chronique, c’est un retard de croissance, c’est un enfant qui n’a pas atteint la taille qu’il faut pour son âge. Cela a un impact sur le capital humain, sur le développement cognitif, le développement économique du pays. On a décidé qu’aucun pays ne doit avoir cet indicateur », a renchéri, le coordonnateur de la plateforme multisectoriel du conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONAPE), Dr N’Goran Patricia.
Elle a expliqué qu’en 2006, la Côte d’Ivoire était à près de 34%, avant de passer à 29%, puis à 21% actuellement. « Le seuil acceptable par l’OMS c’est 20%, mais dans la vision 2030 du gouvernement de la Côte d’Ivoire, la nutrition a été retenue dans son programme majeur car nous voulons être plus ambitieux pour aller en dessous de 20% », a indiqué Dr N’Goran.
gak/fmo
L’ONG ACF a organisé mercredi 09 décembre 2020 à Abidjan, un atelier de restitution du processus de consultations régionales réalisé avec la FAO sur l’intégration de la nutrition dans les secteurs clés de l’agriculture, en vue de parvenir à adresser la problématique de la malnutrition.
« C’est l’achèvement d’un travail dans la sous-région qui implique sept pays pour essayer d’analyser la problématique de la nutrition, de fournir des pistes de travail et des recommandations pour intégrer les aspects nutritionnels dans la transformation des systèmes agricoles dans les pays concernés », a déclaré le représentent FAO en Côte d’Ivoire, Sami Gaiji, estimant "qu’il y a un défis énorme au niveau de la nutrition".
Pour M. Gaiji, les chiffres actuellement sont alarmants. « Il n’y a pas eu beaucoup de progrès en particulier en Afrique subsaharienne sur les aspects nutritionnels. C’est un scénario qui est assez catastrophique pour le moment et ce que on veut faire, c’est essayer de voir comment on peut intégrer la nutrition dans les systèmes de production actuels, comment on peut intégrer les aspects nutritionnels que ce soit dans les cantines scolaires jusqu’au niveau des changements des habitudes alimentaires », a-t-il indiqué.
Le directeur pays ACF, Yannick Pouchalan, a expliqué que « l’idée était de réfléchir autour de l’intégration de la nutrition dans les systèmes de productions agricoles dans les sous-secteurs de l’élevage, la pêche, la foresterie et l’agriculture de manière à voir quelles étaient les bonnes pratiques ayant été documentées comme ayant un impact fort et positif au niveau de la nutrition de manière à en tirer des enseignements qui peuvent servir à bâtir des politiques publiques ».
Pour lui, la consommation d’aliments peu variés a un impact sur le statut nutritionnel de l’enfant, d’où la nécessité, « d’impliquer les gens autour d’une bonne discussion pour essayer de dégager les bonnes pratiques et adosser cela à des preuves qui indiquent que c’est quelque chose qui est démontrable ».
« La malnutrition chronique, c’est un retard de croissance, c’est un enfant qui n’a pas atteint la taille qu’il faut pour son âge. Cela a un impact sur le capital humain, sur le développement cognitif, le développement économique du pays. On a décidé qu’aucun pays ne doit avoir cet indicateur », a renchéri, le coordonnateur de la plateforme multisectoriel du conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONAPE), Dr N’Goran Patricia.
Elle a expliqué qu’en 2006, la Côte d’Ivoire était à près de 34%, avant de passer à 29%, puis à 21% actuellement. « Le seuil acceptable par l’OMS c’est 20%, mais dans la vision 2030 du gouvernement de la Côte d’Ivoire, la nutrition a été retenue dans son programme majeur car nous voulons être plus ambitieux pour aller en dessous de 20% », a indiqué Dr N’Goran.
gak/fmo