Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et Ministre de la Défense Hamed BAKAYOKO s’en est allé.
Au nom du Président de la République Alassane OUATTARA et de son épouse Mme Dominique OUATTARA,
au nom du Gouvernent, des Institutions, des Forces de Défense et de Sécurité, et en mon nom personnel,
je m’incline devant sa mémoire et je présente à
Mme Yolande TANO BAKAYOKO et à ses enfants,
Aux grandes familles BAKAYOKO, TANO et alliées,
au Woroba et à l’Indénié ,
les condoléances de toute la Nation.
Le devoir qui incombe à votre humble serviteur n’est pas aisé.
Je suis un cadet et un condisciple d’Aliou BAKAYOKO, le père de l’homme d’exception que nous pleurons depuis quelques jours.
Hamed m’a infailliblement réservé le titre d’honneur de Tonton.
Les pères et les mères n’ont pas vocation à inhumer leurs enfants, mais à leur passer le témoin, comme j’ai eu l’honneur de le faire avec Hamed à la mairie d’Abobo.
C’est la logique de la vie.
Pour sa part, la mort nous hante selon une autre approche. Parfois imprévisible et toujours irrévocable, sa puissance tragique emporte les cadets et laisse les aînés sans voix.
Sans voix et en pleurs le Président Alassane OUATTARA et Madame Dominique OUATTARA, eux qui ont adopté le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO comme leur fils, tout en l’aidant à se construire comme un modèle pour la jeunesse.
Hamed BAKAYOKO a muri sous les ailes du couple OUATTARA dont il est l’un des plus grands motifs de fierté.
Le désarroi du Président de la République est d’autant plus profond que sur ses instructions, dans les centres hospitaliers les plus avancés, des cancérologues de France et d’Allemagne, au nombre des plus éminents de cette maladie, se sont activés au chevet du Premier Ministre.
Si la science y pouvait quelque chose, Hamed serait encore avec nous.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Madame La Première Dame,
Yako ! Yako ! Yako !
Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Encore sous le choc de la mort d’un premier fils, en l’occurrence le Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, vous voici à nouveau éprouvés par la disparition encore plus soudaine d’un deuxième fils.
Sans voix et en pleurs, la Côte d’Ivoire, sa société politique, sa société civile, la Côte d’Ivoire des villes et des villages, pleure Hamed BAKAYOKO, l’un de ses fils les plus illustres.
A vous Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ici présents, je voudrais adresser la sincère reconnaissance de la Côte d’Ivoire éplorée pour la sympathie que vous lui témoignez en ce jour particulièrement difficile.
A vous, Mesdames et Messieurs venus de l’étranger, à vous Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de Pays amis, au nom de tous mes frères et sœurs dans la peine, je vous adresse nos remerciements.
A vous tous qui êtes ici présents, je veux dire la gratitude de notre pays.
Honorables Invités, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs
Avec le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO, c’est un grand serviteur de l’Etat qui nous quitte.
Homme d’action passionné de travail, leader populaire, père attentif, époux affectueux, frère chaleureux, Hamed BAKAYOKO était passionné d’art, de culture et de sports. C’est un mécène et un ami des artistes et des sportifs qui nous quitte.
Les artistes et leurs fans sont inconsolables.
Les sportifs sont en pleurs et les enfants de la rue en état de choc.
Hamed BAKAYOKO était d’une sympathie touchante. Il était pratiquement impossible de le rencontrer sans se sentir un peu son ami. Son intelligence pétillait d’humour. Son dynamisme irradiait la bienveillance.
Sa générosité transpirait dans sa parole et elle passait dans des actes simples qui invitaient chacun à apporter sa part à la lutte contre les inégalités et les injustices.
Trait d’union entre le Gouvernement et l’opposition, médiateur entre les générations, pont entre les obédiences, sa famille multiconfessionnelle est une illustration du vivre ensemble auquel aspire le citoyen.
Né le 8 mars 1965 à Adjamé, Hamed BAKAYOKO affiche très vite un tempérament de leader au caractère bien trempé. Après des études au collège moderne d’Adjamé où il s’initie dès 13 ans au journalisme, en 1986, il est élu président des Etudiants Ivoiriens au Burkina Faso où il poursuit ses études.
Rentré en Côte d’Ivoire en 1988, celui qu’on appelle déjà Hambak, milite activement au PDCI-RDA. On le retrouve aux avant-postes des mouvements étudiants lors de l’effervescence politique de 1990.
L’opposition politique affiche ses couleurs et articule des paroles que les militants de l’ancien parti unique reçoivent comme des offenses à l’honorabilité du Président Félix Houphouët-Boigny.
Hamed fait une offre de riposte au Directeur de la télévision Nationale, Ally COULIBALY qui présente le fougueux jeune homme à Madame Dominique OUATTARA qui devient sa mère tutélaire.
Dès 1991, Hambak est adopté par le couple OUATTARA. A 26 ans, il crée Le Patriote comme une plateforme de répliques et d’offensives politiques. D’abord hebdomadaire, le succès aidant, la publication devient un journal quotidien.
À la naissance du RDR en 1994, Hambak intègre le carré des jeunes et intrépides militants qui animent le parti dont Alassane OUATTARA est le mentor.
Directeur du Patriote et PDG de Radio Nostalgie, il devient l’un des principaux acteurs du printemps de la presse qui brille sur la Côte d’Ivoire désormais ouverte au pluralisme politique. En 2001, il est élu Président du Conseil National des Patrons de la Presse de Côte d’Ivoire et acquiert le surnom de golden boy de la presse ivoirienne. En sa qualité de Directeur de publication du Patriote, il est régulièrement interpellé par les pouvoirs publics et jeté en prison en 1994 pour outrage au Président de la République. Le Patriote est suspendu. La suspension du journal durera cinq ans.
Nommé Ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en 2003, à la suite des accords de Marcoussis, c’est surtout en tant que Ministre de l’Intérieur qu’il affichera ses qualités d’homme d’Etat dès 2011. En quelques trois mois, il prend des mesures vigoureuses pour améliorer l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire.
Sous son égide, les centaines de barrages intempestifs qui en ajoutaient à la tension sociale sont levées. Les attaques à mains armées s’effacent du quotidien des Ivoiriens.
En 2017, il est nommé Ministre de la Défense au moment où des mutineries récurrentes chauffent l’ambiance dans les casernes. Ses footings, ses déjeuners avec les soldats, l’ont rapproché des troupes et les réformes courageuses qu’il entreprend pour rationaliser les effectifs, reconstruire les casernes, relancer les programmes de formation, repenser les profils de carrière de l’armée, en font l’un des meilleurs ministres de la défense de l’histoire de notre pays.
En juillet 2020, en toute logique, c’est à lui que le Président de la République demande de poursuivre l’œuvre du regretté Amadou GON COULIBALY.
Le mérite exceptionnel du Premier Ministre Hamed BAKAYOKO consiste à avoir su organiser, sous l’impulsion du Président de la République, les premières élections législatives véritablement inclusives de toute l’histoire de la Côte d’Ivoire indépendante.
Au nom du Président Alassane OUATTARA, je voudrais saluer Séguéla, tout le worodougou et tout le woraba pour avoir donné à la Côte d’Ivoire, l’un de ses plus dignes fils.
C’est le lieu de rendre hommage à l’ensemble du peuple Koyaga pour son esprit d’ouverture et de tolérance.
Populations de Séguéla, nous mesurons la perte de l’homme d’Etat qu’était Hamed BAKAYOKO.
Populations d’Abobo, votre douleur insondable est légitime car le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO était un bon Maire qui suscitait beaucoup d’espoirs et d’espérances. Il avait de multiples projets pour sa commune, ses hommes, ses femmes et ses jeunes.
Le Président Alassane OUATTARA ne vous laissera pas orphelins.
Jeunes de Côte d’Ivoire, pleurons, mais restons dignes : le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO était un grand homme et un homme bien.
Sa disparition invite chacun à cultiver les valeurs auxquelles ce self-made man a consacré sa vie : le courage, le travail, la générosité, la loyauté, la simplicité et la joie de vivre.
Hamed BAKAYOKO n’a pas eu la vie facile.
Il a connu les angoisses de la clandestinité du politicien.
Yolande son épouse a vécu les affres de l’exil. Derrière eux, des enfants désemparés loin de Papa et Maman, ont subi les dommages collatéraux de la vie d’un père résolument engagé auprès d’Alassane OUATTARA alors constitué en ennemi publique numéro 1.
Et chaque fois, le Premier Ministre a su trouver le chemin et surtout, il a su fermer son cœur à la haine et au ressentiment.
Il a voulu et a recherché le meilleur pour chacun de nous.
La mort a raison des amoureux, mais elle ne tue pas l’amour.
L’amour des jeunes pour Hamed BAKAYOKO est immense.
L’amour des artistes et des sportifs pour lui reste sans borne.
Le respect des militants politiques pour son sens du combat et sa loyauté reste inaltérable.
Que le Très Haut étende sa Miséricorde sur lui et qu’il l’accueille dans Son Paradis.
Que la terre de Séguéla lui soit légère.
Le soleil ne se couche jamais. C’est nous qui nous détournons de son regard.
Mon cher Hamed, la Côte d’Ivoire ne se détournera pas du soleil de ton regard.
Repose en paix.
Je vous remercie.
Au nom du Président de la République Alassane OUATTARA et de son épouse Mme Dominique OUATTARA,
au nom du Gouvernent, des Institutions, des Forces de Défense et de Sécurité, et en mon nom personnel,
je m’incline devant sa mémoire et je présente à
Mme Yolande TANO BAKAYOKO et à ses enfants,
Aux grandes familles BAKAYOKO, TANO et alliées,
au Woroba et à l’Indénié ,
les condoléances de toute la Nation.
Le devoir qui incombe à votre humble serviteur n’est pas aisé.
Je suis un cadet et un condisciple d’Aliou BAKAYOKO, le père de l’homme d’exception que nous pleurons depuis quelques jours.
Hamed m’a infailliblement réservé le titre d’honneur de Tonton.
Les pères et les mères n’ont pas vocation à inhumer leurs enfants, mais à leur passer le témoin, comme j’ai eu l’honneur de le faire avec Hamed à la mairie d’Abobo.
C’est la logique de la vie.
Pour sa part, la mort nous hante selon une autre approche. Parfois imprévisible et toujours irrévocable, sa puissance tragique emporte les cadets et laisse les aînés sans voix.
Sans voix et en pleurs le Président Alassane OUATTARA et Madame Dominique OUATTARA, eux qui ont adopté le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO comme leur fils, tout en l’aidant à se construire comme un modèle pour la jeunesse.
Hamed BAKAYOKO a muri sous les ailes du couple OUATTARA dont il est l’un des plus grands motifs de fierté.
Le désarroi du Président de la République est d’autant plus profond que sur ses instructions, dans les centres hospitaliers les plus avancés, des cancérologues de France et d’Allemagne, au nombre des plus éminents de cette maladie, se sont activés au chevet du Premier Ministre.
Si la science y pouvait quelque chose, Hamed serait encore avec nous.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Madame La Première Dame,
Yako ! Yako ! Yako !
Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Encore sous le choc de la mort d’un premier fils, en l’occurrence le Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, vous voici à nouveau éprouvés par la disparition encore plus soudaine d’un deuxième fils.
Sans voix et en pleurs, la Côte d’Ivoire, sa société politique, sa société civile, la Côte d’Ivoire des villes et des villages, pleure Hamed BAKAYOKO, l’un de ses fils les plus illustres.
A vous Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ici présents, je voudrais adresser la sincère reconnaissance de la Côte d’Ivoire éplorée pour la sympathie que vous lui témoignez en ce jour particulièrement difficile.
A vous, Mesdames et Messieurs venus de l’étranger, à vous Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de Pays amis, au nom de tous mes frères et sœurs dans la peine, je vous adresse nos remerciements.
A vous tous qui êtes ici présents, je veux dire la gratitude de notre pays.
Honorables Invités, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs
Avec le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO, c’est un grand serviteur de l’Etat qui nous quitte.
Homme d’action passionné de travail, leader populaire, père attentif, époux affectueux, frère chaleureux, Hamed BAKAYOKO était passionné d’art, de culture et de sports. C’est un mécène et un ami des artistes et des sportifs qui nous quitte.
Les artistes et leurs fans sont inconsolables.
Les sportifs sont en pleurs et les enfants de la rue en état de choc.
Hamed BAKAYOKO était d’une sympathie touchante. Il était pratiquement impossible de le rencontrer sans se sentir un peu son ami. Son intelligence pétillait d’humour. Son dynamisme irradiait la bienveillance.
Sa générosité transpirait dans sa parole et elle passait dans des actes simples qui invitaient chacun à apporter sa part à la lutte contre les inégalités et les injustices.
Trait d’union entre le Gouvernement et l’opposition, médiateur entre les générations, pont entre les obédiences, sa famille multiconfessionnelle est une illustration du vivre ensemble auquel aspire le citoyen.
Né le 8 mars 1965 à Adjamé, Hamed BAKAYOKO affiche très vite un tempérament de leader au caractère bien trempé. Après des études au collège moderne d’Adjamé où il s’initie dès 13 ans au journalisme, en 1986, il est élu président des Etudiants Ivoiriens au Burkina Faso où il poursuit ses études.
Rentré en Côte d’Ivoire en 1988, celui qu’on appelle déjà Hambak, milite activement au PDCI-RDA. On le retrouve aux avant-postes des mouvements étudiants lors de l’effervescence politique de 1990.
L’opposition politique affiche ses couleurs et articule des paroles que les militants de l’ancien parti unique reçoivent comme des offenses à l’honorabilité du Président Félix Houphouët-Boigny.
Hamed fait une offre de riposte au Directeur de la télévision Nationale, Ally COULIBALY qui présente le fougueux jeune homme à Madame Dominique OUATTARA qui devient sa mère tutélaire.
Dès 1991, Hambak est adopté par le couple OUATTARA. A 26 ans, il crée Le Patriote comme une plateforme de répliques et d’offensives politiques. D’abord hebdomadaire, le succès aidant, la publication devient un journal quotidien.
À la naissance du RDR en 1994, Hambak intègre le carré des jeunes et intrépides militants qui animent le parti dont Alassane OUATTARA est le mentor.
Directeur du Patriote et PDG de Radio Nostalgie, il devient l’un des principaux acteurs du printemps de la presse qui brille sur la Côte d’Ivoire désormais ouverte au pluralisme politique. En 2001, il est élu Président du Conseil National des Patrons de la Presse de Côte d’Ivoire et acquiert le surnom de golden boy de la presse ivoirienne. En sa qualité de Directeur de publication du Patriote, il est régulièrement interpellé par les pouvoirs publics et jeté en prison en 1994 pour outrage au Président de la République. Le Patriote est suspendu. La suspension du journal durera cinq ans.
Nommé Ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en 2003, à la suite des accords de Marcoussis, c’est surtout en tant que Ministre de l’Intérieur qu’il affichera ses qualités d’homme d’Etat dès 2011. En quelques trois mois, il prend des mesures vigoureuses pour améliorer l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire.
Sous son égide, les centaines de barrages intempestifs qui en ajoutaient à la tension sociale sont levées. Les attaques à mains armées s’effacent du quotidien des Ivoiriens.
En 2017, il est nommé Ministre de la Défense au moment où des mutineries récurrentes chauffent l’ambiance dans les casernes. Ses footings, ses déjeuners avec les soldats, l’ont rapproché des troupes et les réformes courageuses qu’il entreprend pour rationaliser les effectifs, reconstruire les casernes, relancer les programmes de formation, repenser les profils de carrière de l’armée, en font l’un des meilleurs ministres de la défense de l’histoire de notre pays.
En juillet 2020, en toute logique, c’est à lui que le Président de la République demande de poursuivre l’œuvre du regretté Amadou GON COULIBALY.
Le mérite exceptionnel du Premier Ministre Hamed BAKAYOKO consiste à avoir su organiser, sous l’impulsion du Président de la République, les premières élections législatives véritablement inclusives de toute l’histoire de la Côte d’Ivoire indépendante.
Au nom du Président Alassane OUATTARA, je voudrais saluer Séguéla, tout le worodougou et tout le woraba pour avoir donné à la Côte d’Ivoire, l’un de ses plus dignes fils.
C’est le lieu de rendre hommage à l’ensemble du peuple Koyaga pour son esprit d’ouverture et de tolérance.
Populations de Séguéla, nous mesurons la perte de l’homme d’Etat qu’était Hamed BAKAYOKO.
Populations d’Abobo, votre douleur insondable est légitime car le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO était un bon Maire qui suscitait beaucoup d’espoirs et d’espérances. Il avait de multiples projets pour sa commune, ses hommes, ses femmes et ses jeunes.
Le Président Alassane OUATTARA ne vous laissera pas orphelins.
Jeunes de Côte d’Ivoire, pleurons, mais restons dignes : le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO était un grand homme et un homme bien.
Sa disparition invite chacun à cultiver les valeurs auxquelles ce self-made man a consacré sa vie : le courage, le travail, la générosité, la loyauté, la simplicité et la joie de vivre.
Hamed BAKAYOKO n’a pas eu la vie facile.
Il a connu les angoisses de la clandestinité du politicien.
Yolande son épouse a vécu les affres de l’exil. Derrière eux, des enfants désemparés loin de Papa et Maman, ont subi les dommages collatéraux de la vie d’un père résolument engagé auprès d’Alassane OUATTARA alors constitué en ennemi publique numéro 1.
Et chaque fois, le Premier Ministre a su trouver le chemin et surtout, il a su fermer son cœur à la haine et au ressentiment.
Il a voulu et a recherché le meilleur pour chacun de nous.
La mort a raison des amoureux, mais elle ne tue pas l’amour.
L’amour des jeunes pour Hamed BAKAYOKO est immense.
L’amour des artistes et des sportifs pour lui reste sans borne.
Le respect des militants politiques pour son sens du combat et sa loyauté reste inaltérable.
Que le Très Haut étende sa Miséricorde sur lui et qu’il l’accueille dans Son Paradis.
Que la terre de Séguéla lui soit légère.
Le soleil ne se couche jamais. C’est nous qui nous détournons de son regard.
Mon cher Hamed, la Côte d’Ivoire ne se détournera pas du soleil de ton regard.
Repose en paix.
Je vous remercie.