Abidjan -Après huit ans de mise en oeuvre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) en Côte d’Ivoire, les parties prenantes font le point des résultats obtenus au sein des populations initialement ciblées par les projets du lundi 26 avril au 11 mai 2021 à Abidjan.
Il s’agit, au cours de ces assises de passer en revue la mise en œuvre des activités effectuées au cours de l’année 2020 et des années antérieures, de mettre en relief les éventuels écarts par rapport aux attentes, d’actualiser les prévisions de décaissement 2021, d’examiner les rapports d’évaluation des projets et le cas échéant, les conditions d’évaluation à mi-parcours des projets qui n’ont pas encore fait l’objet d’attention.
Les travaux permettront également de tirer les leçons de la revue sectorielle 2020 pour mieux anticiper les difficultés éventuelles et faire des propositions en vue de les surmonter ou d’en atténuer les effets.
Ouvrant les travaux, à la Primature au nom du Premier ministre ivoirien, le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly a attiré l’attention des acteurs du C2D sur certaines difficultés transversales ressorties des conclusions de la dernière revue du portefeuille.
Il s’agit de la coordination des projets marquée par une faiblesse en gestion des outils de pilotage et en suivi d’exécution des projets, des études de faisabilité de qualité jugée insuffisante et de la passation des marchés avec de longs délais et un taux d’infructuosité de plus en plus élevé.
«Je vous exhorte donc, dans le cadre de vos travaux d’analyse de l’état de mise en œuvre des projets du C2D, à examiner de façon détaillée ces difficultés en vue de proposer des solutions pour de meilleures conditions de réalisation des activités », a préconisé le ministre Adama Coulibaly.
Au nom de la France en Côte d’Ivoire, le Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), Emmanuel Débroise s’est félicité de ce levier de coopération qui reste la colonne vertébrale du partenariat franco-ivoirien, fort des huit ans d’existence et de deux (C2D) successifs, avec 1 151 milliards Fcfa.
L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) par la Côte d’Ivoire, le 26 juin 2012, a ouvert la voie à la signature d’un accord bilatéral d’annulation de la dette, le 24 juillet 2012, qui a consacré 1902,27 milliards Fcfa (2,9 milliards d‘euros). Et, 600 milliards Fcfa ont fait l’objet d’annulation sèche.
L’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 1er décembre 2012, le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards Fcfa et le deuxième C2D, le 3 décembre 2014, pour un montant de 737,95 milliards Fcfa.
A ce jour, ce sont 1 151,25 milliards Fcfa, représentant les deux premiers C2D qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques, financés dans divers domaines.
Sept secteurs bénéficient des investissements du C2D en Côte d’Ivoire notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement urbain, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de transport, la justice et la sécurité.
bsp/ask
Il s’agit, au cours de ces assises de passer en revue la mise en œuvre des activités effectuées au cours de l’année 2020 et des années antérieures, de mettre en relief les éventuels écarts par rapport aux attentes, d’actualiser les prévisions de décaissement 2021, d’examiner les rapports d’évaluation des projets et le cas échéant, les conditions d’évaluation à mi-parcours des projets qui n’ont pas encore fait l’objet d’attention.
Les travaux permettront également de tirer les leçons de la revue sectorielle 2020 pour mieux anticiper les difficultés éventuelles et faire des propositions en vue de les surmonter ou d’en atténuer les effets.
Ouvrant les travaux, à la Primature au nom du Premier ministre ivoirien, le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly a attiré l’attention des acteurs du C2D sur certaines difficultés transversales ressorties des conclusions de la dernière revue du portefeuille.
Il s’agit de la coordination des projets marquée par une faiblesse en gestion des outils de pilotage et en suivi d’exécution des projets, des études de faisabilité de qualité jugée insuffisante et de la passation des marchés avec de longs délais et un taux d’infructuosité de plus en plus élevé.
«Je vous exhorte donc, dans le cadre de vos travaux d’analyse de l’état de mise en œuvre des projets du C2D, à examiner de façon détaillée ces difficultés en vue de proposer des solutions pour de meilleures conditions de réalisation des activités », a préconisé le ministre Adama Coulibaly.
Au nom de la France en Côte d’Ivoire, le Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), Emmanuel Débroise s’est félicité de ce levier de coopération qui reste la colonne vertébrale du partenariat franco-ivoirien, fort des huit ans d’existence et de deux (C2D) successifs, avec 1 151 milliards Fcfa.
L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) par la Côte d’Ivoire, le 26 juin 2012, a ouvert la voie à la signature d’un accord bilatéral d’annulation de la dette, le 24 juillet 2012, qui a consacré 1902,27 milliards Fcfa (2,9 milliards d‘euros). Et, 600 milliards Fcfa ont fait l’objet d’annulation sèche.
L’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 1er décembre 2012, le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards Fcfa et le deuxième C2D, le 3 décembre 2014, pour un montant de 737,95 milliards Fcfa.
A ce jour, ce sont 1 151,25 milliards Fcfa, représentant les deux premiers C2D qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques, financés dans divers domaines.
Sept secteurs bénéficient des investissements du C2D en Côte d’Ivoire notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement urbain, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de transport, la justice et la sécurité.
bsp/ask