Le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, a annoncé que le Royaume-Uni consacrait près de 3 millions de livres sterling (plus de 2 milliards CFA) pour aider INTERPOL à mettre en place une nouvelle équipe chargée de lutter contre la cybercriminalité en Afrique.
Ce nouveau bureau d'INTERPOL travaillera à partir de l’Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigéria et au Rwanda, créant une stratégie régionale pour soutenir les opérations conjointes contre la cybercriminalité et renforcer la capacité des États africains à combattre ce type de criminalité et ses auteurs.
Avec des économies parmi les plus croissantes au monde, l'Afrique est devenue une cible pour les cybercriminels opportuns. En créant au sein d'INTERPOL un bureau central de coordination que les services chargés de l'application de la loi peuvent utiliser, le Royaume-Uni espère améliorer la collaboration transfrontalière afin de faire progresser l'échange de renseignements et, en fin de compte, arrêter les auteurs de cybercriminalité en Afrique.
S'adressant à la conférence des experts en sécurité, le ministre des Affaires étrangères a souligné que le Royaume-Uni souhaitait agir comme une cyberpuissance responsable. En plus de collaborer avec d'autres pays pour façonner le cyberespace conformément à ses valeurs, le Royaume-Uni met à disposition environ 22 millions de livres sterling de nouveaux investissements pour soutenir le renforcement des capacités en matière de cybersécurité dans les pays en développement et dans le monde.
Dans son discours, le ministre des affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré :
"Notre objectif doit être de créer un cyberespace libre, ouvert, pacifique et sûr, qui profite à tous les pays et à tous les peuples.
Nous voulons que le droit international soit respecté dans le cyberespace, comme partout ailleurs. Et nous devons montrer comment les règles s'appliquent à ces changements technologiques, à l'évolution des menaces et aux tentatives systémiques de faire d'Internet un espace de non-droit."
Le Secrétaire Général d'INTERPOL, M. Jürgen Stock, a déclaré : "Avec plus de 4,5 milliards de personnes connectées, c’est plus de la moitié de l'humanité qui risque d'être victime de la cybercriminalité à tout moment, ce qui nécessite une réponse unifiée et forte.
Le soutien du Royaume-Uni à la cyberinitiative d'INTERPOL en Afrique souligne son engagement dans cette lutte et constituera une pièce importante de l'architecture de sécurité mondiale pour combattre la cybercriminalité."
La cybercriminalité est l'une des formes les plus prolifiques de la criminalité internationale, les dommages subis devant coûter à l'économie mondiale 10 500 milliards de dollars par an d'ici 2025. Avec certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, associées à une réputation de faible sécurité des réseaux, les pays africains sont actuellement une grande cible pour les cybercriminels opportunistes.
Outre les cybercrimes, on observe également une tendance croissante aux escroqueries financières en ligne à plus fort impact en Afrique, une enquête d'INTERPOL révélant qu'au cours des deux années entre 2013 et 2015, les criminels en Afrique ont ciblé des entreprises pour une moyenne de 2,7 millions de dollars US à chaque fois.
Malgré tous les efforts déployés par les services chargés de l'application de la loi dans la région, en moyenne, seuls 30 % de ces infractions ont pu faire l'objet de poursuites en raison des différences de systèmes juridiques et de législations d'un pays à l'autre. La nouvelle équipe d'INTERPOL sera à la tête des efforts déployés pour changer cette situation, en facilitant la collaboration transfrontalière afin d'arrêter les cybercriminels.
Ce nouveau bureau d'INTERPOL travaillera à partir de l’Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigéria et au Rwanda, créant une stratégie régionale pour soutenir les opérations conjointes contre la cybercriminalité et renforcer la capacité des États africains à combattre ce type de criminalité et ses auteurs.
Avec des économies parmi les plus croissantes au monde, l'Afrique est devenue une cible pour les cybercriminels opportuns. En créant au sein d'INTERPOL un bureau central de coordination que les services chargés de l'application de la loi peuvent utiliser, le Royaume-Uni espère améliorer la collaboration transfrontalière afin de faire progresser l'échange de renseignements et, en fin de compte, arrêter les auteurs de cybercriminalité en Afrique.
S'adressant à la conférence des experts en sécurité, le ministre des Affaires étrangères a souligné que le Royaume-Uni souhaitait agir comme une cyberpuissance responsable. En plus de collaborer avec d'autres pays pour façonner le cyberespace conformément à ses valeurs, le Royaume-Uni met à disposition environ 22 millions de livres sterling de nouveaux investissements pour soutenir le renforcement des capacités en matière de cybersécurité dans les pays en développement et dans le monde.
Dans son discours, le ministre des affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré :
"Notre objectif doit être de créer un cyberespace libre, ouvert, pacifique et sûr, qui profite à tous les pays et à tous les peuples.
Nous voulons que le droit international soit respecté dans le cyberespace, comme partout ailleurs. Et nous devons montrer comment les règles s'appliquent à ces changements technologiques, à l'évolution des menaces et aux tentatives systémiques de faire d'Internet un espace de non-droit."
Le Secrétaire Général d'INTERPOL, M. Jürgen Stock, a déclaré : "Avec plus de 4,5 milliards de personnes connectées, c’est plus de la moitié de l'humanité qui risque d'être victime de la cybercriminalité à tout moment, ce qui nécessite une réponse unifiée et forte.
Le soutien du Royaume-Uni à la cyberinitiative d'INTERPOL en Afrique souligne son engagement dans cette lutte et constituera une pièce importante de l'architecture de sécurité mondiale pour combattre la cybercriminalité."
La cybercriminalité est l'une des formes les plus prolifiques de la criminalité internationale, les dommages subis devant coûter à l'économie mondiale 10 500 milliards de dollars par an d'ici 2025. Avec certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, associées à une réputation de faible sécurité des réseaux, les pays africains sont actuellement une grande cible pour les cybercriminels opportunistes.
Outre les cybercrimes, on observe également une tendance croissante aux escroqueries financières en ligne à plus fort impact en Afrique, une enquête d'INTERPOL révélant qu'au cours des deux années entre 2013 et 2015, les criminels en Afrique ont ciblé des entreprises pour une moyenne de 2,7 millions de dollars US à chaque fois.
Malgré tous les efforts déployés par les services chargés de l'application de la loi dans la région, en moyenne, seuls 30 % de ces infractions ont pu faire l'objet de poursuites en raison des différences de systèmes juridiques et de législations d'un pays à l'autre. La nouvelle équipe d'INTERPOL sera à la tête des efforts déployés pour changer cette situation, en facilitant la collaboration transfrontalière afin d'arrêter les cybercriminels.