Dans la perspective de contribuer à l’atteinte des objectifs du Pacte Mondial pour les migrations au niveau des pays, le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Office National de la Population (ONP), en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a organisé ce jeudi 20 mai 2021, une consultation nationale pour l’examen de la mise en œuvre de ce Pacte mondial en Côte d’Ivoire. A cette occasion, Madame le Ministre du Plan et du Développement était représentée par Docteur HININ Moustapha, Directeur Général de l’Office National de la Population (ONP), qui a prononcé le discours ci-après :
Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Chef du réseau des Nations Unies pour les migrations sûres, ordonnées et régulières ;
Madame le Chef de mission de l’Organisation Internationale pour les migrations ;
Monsieur le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux et Chefs de service ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de la société civile ;
Honorables invités ;
Chers amis de la presse ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais vous exprimer les chaleureuses salutations et le soutien de madame Nialé KABA, Ministre du Plan et du Développement du gouvernement ivoirien.
Madame le ministre manifeste, de façon constante, un vif intérêt pour toutes les questions touchant aux migrations, aux populations et au développement, conformément aux attributions juridiques de son département ministériel. C’est pourquoi elle a autorisé, sans hésiter, l’organisation de la consultation nationale qui nous a réuni, tout le long de cette journée, « en vue de l’examen de la mise en œuvre du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières en Côte d’Ivoire ». J’exprime, en outre, ma gratitude à l’endroit des représentants des organisations internationales et régionales, au nombre desquels madame le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’appui multiforme que son Excellence apporte, à travers son institution, au gouvernement ivoirien, en général, et singulièrement en ce jour, est apprécié à sa juste valeur par nos pouvoirs publics.
Je relève également, avec satisfaction, la représentation, en ces lieux, de l’ensemble des acteurs de l’administration publique ivoirienne concernés, de nos partenaires techniques et financiers, ainsi que celle des organisations de la société civile de notre pays, parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre de notre politique de migration.
Mesdames et Messieurs,
L’objectif du présent atelier était de soumettre à l’appréciation de toutes les parties prenantes de la gestion des flux migratoires en Côte d’Ivoire le modèle conçu, assurer le suivi de la mise en œuvre du pacte mondial en vue des migrations sûres ordonnées et régulières, après la conférence intergouvernementale de Marrakech, tenue en décembre 2018, au Maroc, sous l’égide de l’Organisation des nations unies (ONU).
Cette approche interministérielle et multisectorielle permettra assurément aux pouvoirs publics ivoiriens de relever les nombreux défis posés par les migrations qui tiennent une place centrale dans l’histoire démographique et économique de la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs à ce titre que notre pays est considéré, au moins depuis son indépendance, comme une terre d’immigration et aussi en raison du modèle de développement libéral fondé sur l’ouverture vers l’extérieur que les autorités ivoiriennes ont choisi pour assurer son progrès économique et social. Cependant, les crises économiques successives que le pays a traversées, conjuguées au chômage, à la déforestation, à la raréfaction des terres arables et à l’absence de cadre formel de gestion des migrations ont engendré de nombreux conflits entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes. Cette situation est rendue plus complexe en raison de l’impact sanitaire, social et économique de la pandémie à Covid-19, à l’instar de nombreux pays africains.
Mesdames et Messieurs,
Fort de tout ce que je viens de souligner dans mes propos précédents, je suis, d’ores et déjà, persuadé que les conclusions et les recommandations de l’atelier qui s’achève permettront à l’Office national de la population (ONP), en collaboration avec toutes les parties prenantes :
Ø de concevoir un dispositif national intégré de collecte et de gestion de données sur les migrations,
Ø de parvenir à une meilleure compréhension des interactions entre les politiques publiques et les phénomènes migratoires,
Ø de même qu’une meilleure appréhension de la dimension de la migration dans la formulation et la mise en œuvre des stratégies sectorielles et nationales de développement, afin d’harmoniser et de renforcer le système de gestion des données migratoires.
Mesdames et messieurs,
En renouvelant à chacun de vous la gratitude de Madame le ministre du plan et du développement pour ces fructueux échanges et ces contributions enrichissantes, je déclare close la « consultation nationale en vue de l’examen de la mise en œuvre du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières en Côte d’ivoire ».
Je vous remercie.
Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Chef du réseau des Nations Unies pour les migrations sûres, ordonnées et régulières ;
Madame le Chef de mission de l’Organisation Internationale pour les migrations ;
Monsieur le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux et Chefs de service ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de la société civile ;
Honorables invités ;
Chers amis de la presse ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais vous exprimer les chaleureuses salutations et le soutien de madame Nialé KABA, Ministre du Plan et du Développement du gouvernement ivoirien.
Madame le ministre manifeste, de façon constante, un vif intérêt pour toutes les questions touchant aux migrations, aux populations et au développement, conformément aux attributions juridiques de son département ministériel. C’est pourquoi elle a autorisé, sans hésiter, l’organisation de la consultation nationale qui nous a réuni, tout le long de cette journée, « en vue de l’examen de la mise en œuvre du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières en Côte d’Ivoire ». J’exprime, en outre, ma gratitude à l’endroit des représentants des organisations internationales et régionales, au nombre desquels madame le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’appui multiforme que son Excellence apporte, à travers son institution, au gouvernement ivoirien, en général, et singulièrement en ce jour, est apprécié à sa juste valeur par nos pouvoirs publics.
Je relève également, avec satisfaction, la représentation, en ces lieux, de l’ensemble des acteurs de l’administration publique ivoirienne concernés, de nos partenaires techniques et financiers, ainsi que celle des organisations de la société civile de notre pays, parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre de notre politique de migration.
Mesdames et Messieurs,
L’objectif du présent atelier était de soumettre à l’appréciation de toutes les parties prenantes de la gestion des flux migratoires en Côte d’Ivoire le modèle conçu, assurer le suivi de la mise en œuvre du pacte mondial en vue des migrations sûres ordonnées et régulières, après la conférence intergouvernementale de Marrakech, tenue en décembre 2018, au Maroc, sous l’égide de l’Organisation des nations unies (ONU).
Cette approche interministérielle et multisectorielle permettra assurément aux pouvoirs publics ivoiriens de relever les nombreux défis posés par les migrations qui tiennent une place centrale dans l’histoire démographique et économique de la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs à ce titre que notre pays est considéré, au moins depuis son indépendance, comme une terre d’immigration et aussi en raison du modèle de développement libéral fondé sur l’ouverture vers l’extérieur que les autorités ivoiriennes ont choisi pour assurer son progrès économique et social. Cependant, les crises économiques successives que le pays a traversées, conjuguées au chômage, à la déforestation, à la raréfaction des terres arables et à l’absence de cadre formel de gestion des migrations ont engendré de nombreux conflits entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes. Cette situation est rendue plus complexe en raison de l’impact sanitaire, social et économique de la pandémie à Covid-19, à l’instar de nombreux pays africains.
Mesdames et Messieurs,
Fort de tout ce que je viens de souligner dans mes propos précédents, je suis, d’ores et déjà, persuadé que les conclusions et les recommandations de l’atelier qui s’achève permettront à l’Office national de la population (ONP), en collaboration avec toutes les parties prenantes :
Ø de concevoir un dispositif national intégré de collecte et de gestion de données sur les migrations,
Ø de parvenir à une meilleure compréhension des interactions entre les politiques publiques et les phénomènes migratoires,
Ø de même qu’une meilleure appréhension de la dimension de la migration dans la formulation et la mise en œuvre des stratégies sectorielles et nationales de développement, afin d’harmoniser et de renforcer le système de gestion des données migratoires.
Mesdames et messieurs,
En renouvelant à chacun de vous la gratitude de Madame le ministre du plan et du développement pour ces fructueux échanges et ces contributions enrichissantes, je déclare close la « consultation nationale en vue de l’examen de la mise en œuvre du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières en Côte d’ivoire ».
Je vous remercie.