Au cours de la conférence de presse de présentation officielle de sa candidature, le 09 juin dernier, Zadi Gnagna Théodore, tête de la liste Maturité Unité Renaissance (MUR) en liste pour le poste de Président du conseil d’administration de la Mugefci, avait dénoncé la gestion du Conseil sortant. Il revient ici, sur la base du rapport du bilan de gestion 2020 du Conseil sortant rendu public, lors de l’Assemblée générale tenue, hier. « Je puis affirmer avec preuve à l’appui que l’argent pour financer notre programme, soigner les fonctionnaires sans augmenter les cotisations existe bel et bien à la Mugefci. Je vais vous le montrer aujourd’hui en m’appuyant sur le rapport du bilan de gestion 2020, c’est-à-dire en m’appuyant sur leurs propres chiffres, des chiffres arrangés, arrondis pour les besoins de la cause » a-t-il fait savoir.
S’appuyant sur le poste des charges de fonctionnement tel que contenu dans le rapport du bilan 2020 du Conseil sortant, il fait ce constat « sur le poste des charges de fonctionnement dont nous présenterons l’évolution de 2017 à 2020. Pour rappel, l’année 2017 marque l’entrée en fonction du Conseil d’Administration actuelle, mais la prise de fonction effective a eu lieu en fin octobre, début novembre, donc pratiquement en fin d’année. Les charges de fonctionnement qui étaient de 6 549 782 144 frs cfa en 2017 sont passées en 2020 à 12 150 357 060 frs cfa, soit un écart de 5 600 574 916 frs, une hausse exponentielle de 85,51% .» Selon les explications de Zadi Gnagna, trois choses principalement expliquent cet état de fait « La ligne des services extérieurs, les autres charges d’exploitation et les charges du personnel. Au titre des services extérieurs, ces charges concernent les frais de mission, les loyers et charges locatives, les frais d’entretien, les dépenses de séminaires et conférences, les charges de publicité, les coûts de formation etc…
Ces charges qui étaient de 1 391 349 028 frs cfa en 2017 sont passés en 2020 à 2 108 135 793 frs soit un gap de 716 786 765 frs une croissance de 51,52%. Au titre des autres charges d’exploitation, ces charges concernent les frais de l’assemblée générale, les frais de fonctionnement du Conseil d’Administration et du comité de contrôle, les dotations des CCL etc… Ces charges ont connu une véritable flambée malgré l’arrimage et la diminution des ressources, elles sont passées de 1 105 865 076 en 2017 à 3 409 411 439 frs en 2020 soit un écart de 2 303 546 413 frs, environ une augmentation stratosphérique de 208,30 %. Nous constatons que le montant global des autres charges d’exploitation qui sont principalement les charges des organes dirigeants sont pratiquement égales aux charges de personnels. Ce qui est contraire à toute logique en matière de gestion des mutuelles sociales. On note également que l’arrimage n’a pas freiné le train de vie des dirigeants, aucun effort n’a été fait en interne pour soulager la souffrance des fonctionnaires. », fait remarquer Zadi Gnagna.
Il ajoutera, en outre, qu’au titre des charges du personnel, « Elles sont passées de 2 409 286 560 en 2017 à 3 591 812 413 frs Cfa soit un augmentation de 1 182 525 853 frs Cfa une hausse de 49,08 %. Cette augmentation est due essentiellement aux recrutements plus de 100 nouveaux agents faisant ainsi bondir la masse salariale de près de 50%. » Autre fait invraisemblable qui le conforte dans la dénonciation de la gestion du Conseil sortant, c’est l’inadéquation entre le rapport du comité de contrôle, en déphasage sur plusieurs points avec celui du Conseil. « Le comité de contrôle, après analyse des documents comptables, a indiqué à la page 23 de son rapport de contrôle 2020 des charges de fonctionnement de 6 306 066 530 fr Cfa contrairement aux 12 150 357 060 frs de charges de fonctionnement annoncées par le Conseil d’Administration. Soit un gap de 5 844 290 330 frs cfa. Où est passé cet argent silence et boule de gomme ! » S’indigne le candidat de la liste MUR.
JEAN PRISCA
S’appuyant sur le poste des charges de fonctionnement tel que contenu dans le rapport du bilan 2020 du Conseil sortant, il fait ce constat « sur le poste des charges de fonctionnement dont nous présenterons l’évolution de 2017 à 2020. Pour rappel, l’année 2017 marque l’entrée en fonction du Conseil d’Administration actuelle, mais la prise de fonction effective a eu lieu en fin octobre, début novembre, donc pratiquement en fin d’année. Les charges de fonctionnement qui étaient de 6 549 782 144 frs cfa en 2017 sont passées en 2020 à 12 150 357 060 frs cfa, soit un écart de 5 600 574 916 frs, une hausse exponentielle de 85,51% .» Selon les explications de Zadi Gnagna, trois choses principalement expliquent cet état de fait « La ligne des services extérieurs, les autres charges d’exploitation et les charges du personnel. Au titre des services extérieurs, ces charges concernent les frais de mission, les loyers et charges locatives, les frais d’entretien, les dépenses de séminaires et conférences, les charges de publicité, les coûts de formation etc…
Ces charges qui étaient de 1 391 349 028 frs cfa en 2017 sont passés en 2020 à 2 108 135 793 frs soit un gap de 716 786 765 frs une croissance de 51,52%. Au titre des autres charges d’exploitation, ces charges concernent les frais de l’assemblée générale, les frais de fonctionnement du Conseil d’Administration et du comité de contrôle, les dotations des CCL etc… Ces charges ont connu une véritable flambée malgré l’arrimage et la diminution des ressources, elles sont passées de 1 105 865 076 en 2017 à 3 409 411 439 frs en 2020 soit un écart de 2 303 546 413 frs, environ une augmentation stratosphérique de 208,30 %. Nous constatons que le montant global des autres charges d’exploitation qui sont principalement les charges des organes dirigeants sont pratiquement égales aux charges de personnels. Ce qui est contraire à toute logique en matière de gestion des mutuelles sociales. On note également que l’arrimage n’a pas freiné le train de vie des dirigeants, aucun effort n’a été fait en interne pour soulager la souffrance des fonctionnaires. », fait remarquer Zadi Gnagna.
Il ajoutera, en outre, qu’au titre des charges du personnel, « Elles sont passées de 2 409 286 560 en 2017 à 3 591 812 413 frs Cfa soit un augmentation de 1 182 525 853 frs Cfa une hausse de 49,08 %. Cette augmentation est due essentiellement aux recrutements plus de 100 nouveaux agents faisant ainsi bondir la masse salariale de près de 50%. » Autre fait invraisemblable qui le conforte dans la dénonciation de la gestion du Conseil sortant, c’est l’inadéquation entre le rapport du comité de contrôle, en déphasage sur plusieurs points avec celui du Conseil. « Le comité de contrôle, après analyse des documents comptables, a indiqué à la page 23 de son rapport de contrôle 2020 des charges de fonctionnement de 6 306 066 530 fr Cfa contrairement aux 12 150 357 060 frs de charges de fonctionnement annoncées par le Conseil d’Administration. Soit un gap de 5 844 290 330 frs cfa. Où est passé cet argent silence et boule de gomme ! » S’indigne le candidat de la liste MUR.
JEAN PRISCA