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Santé Publié le vendredi 2 juillet 2021 | Le Nouveau Réveil

Traitement du cancer au Cnrao à Cocody : Les soins d’abord, les frais après

© Le Nouveau Réveil Par DR
Traitement du cancer : Atelier de réflexion au Cnrao à Cocody
Un atelier de réflexion a eu lieu, le jeudi 1er juillet 2021, au Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (Cnrao) à Cocody en vu de « permettre au plus grand nombre de personnes et à celles touchées par le cancer de se traiter en allégeant la problématique financière » selon la directrice du Cnrao, le professeur Didi-Kouko Coulibaly
"Mutualisation des Ressources en vue de contribuer au renforcement de l’accessibilité financière aux traitements anticancéreux". C’est le thème de l’atelier de réflexion. Il a eu lieu, hier, au Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (Cnrao) à Cocody. L’objectif, selon la directrice du Cnrao, le professeur Didi-Kouko Coulibaly est de « permettre au plus grand nombre de personnes et à celles touchées par le cancer de se traiter en allégeant la problématique financière ».

En d’autres termes, d’informer les malades du cancer qu’il est désormais possible de se traiter au Cnrao même sans argent et payer après. Cette politique sociale pour la directrice du Cnrao doit être soutenue et accompagnée par les organisations et associations de lutte contre le cancer invitées d’ailleurs à l’atelier. Mais aussi et surtout les partenaires qui sont après l’Etat un grand soutien à ce projet qui continue de sauver de nombreux malades.

Le professeur, dans son mot de bienvenue, a présenté les actions du Centre qui ont facilité l’accès aux soins aux malades : « On a l’impression qu’on ne peut pas traiter le cancer pour des raisons financières », a-t-elle dit et rassuré qu’au Cnrao, c’est possible. « Les actions sociales de Cnrao ont permis à 609 patients de se traiter sans forcément payer ou en payant après secondairement.

Il y a des patients qui ont pu traiter en totalité, ils devraient payer 628 millions mais ils ont pu se traiter, certains sans payer au début. Ils avaient la possibilité de proposer des fractionnements. En résumé, le dispositif mis en place a un objectif : Que les malades puissent se traiter. Ce n’est pas gratuit mais au moins que les malades puissent se traiter et qu’on réfléchisse secondairement à comment payer.

C’est près de 900 millions que des gens devraient payer et qu’ils ont pu fractionner dans le temps. Le message c’est que des gens n’avaient pas les moyens mais ont pu se traiter dans un hôpital public en Côte d’Ivoire pour le cancer jusqu’à la fin », s’est-elle réjouie. Des bénéficiaires ont même fait des témoignages repris par le professeur Didi-Kouko Coulibaly pour montrer effectivement que la politique sociale en matière de traitement du cancer est une réalité au Cnrao : « Les personnes qui ont bénéficié de ces actions sociales et qui ont pu se traiter jusqu’au bout sans être obligées de payer, de tout payer mais sachant que ce n’est pas gratuit, ont eu le temps de chercher des financements. Certaines n’ont pas pu avoir tout le financement mais parce que des donateurs sont venus s’associer à l’effort de l’Etat et ont fait des dons à l’agence comptable de l’Etat et ces dons ont permis de solder les factures de ces personnes. Des personnes aussi sont en cours de traitement. La 3ème personne qui a témoigné réside à Guibéroua. Elle avait un cancer mais elle n’a pas de moyen.

Elle a fait une vidéo qu’elle a mise sur Facebook. Nous au Centre, on a vu la vidéo. Le service social a appelé, cette dame est venue régulièrement. Aujourd’hui, elle a réalisé 14 séances de chimiothérapie mais elle n’a pas encore payé une seule et elle va mieux. C’est ça l’objectif de l’Etat », a-t-elle ajouté et traduit toute son infinie gratitude à tous les partenaires du Cnrao qui ne cesse d’aider les malades du cancer à travers des dons. Mais aussi aux associations et organisations qui sont plus en contact avec des malades qui les sollicitent, de les orienter au Cnrao au lieu de les faire patienter faute de moyens.

« Qu’on ne se pose plus la question : Qu’est-ce que mon organisation a, qu’est-ce que mon organisation n’a pas. Mais plutôt la question qu’est-ce que l’Etat de Côte d’Ivoire a. Et lorsqu’on se posera ces questions, on ne dira plus moi je n’ai pas d’argent donc le patient qui vient me voir ne peut pas se soigner. On va dire moi, je n’ai pas d’argent mais l’Etat de Côte d’Ivoire a un hôpital où on peut commencer à me soigner le temps que je trouve l’argent.

En ce moment, on atteint l’objectif qui est celui de sauver la personne qui a le cancer en mutualisant les ressources que nous avons », a poursuivi la directrice du Cnrao. Au nom de la Coalition de lutte contre le cancer, Me Fadika a salué l’initiative. Le directeur de cabinet du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Koffi Aka Charles s’est lui aussi félicité des moyens mis en place par l’Etat pour aider les malades du cancer à se prendre en charge.

DJE KM
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