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Société Publié le jeudi 28 octobre 2021 | Abidjan.net

Législation sensible au genre : L’Assemblée nationale et le Sénat renforcent leurs capacités

© Abidjan.net Par DR
Législation sensible au genre : L’Assemblée nationale et le Sénat renforcent leurs capacités

Un atelier de renforcement des capacités techniques de l’Assemblée nationale et du Sénat en matière de législation sensible au Genre, couplé du lancement de l’Audit-Genre du Parlement, s’est tenu à Bassam.

Le conclave de formation visant le renforcement des capacités techniques des responsables des Commissions permanentes, des Secrétariats généraux et des Cabinets des Présidents de la Chambre Haute et de la Chambre Basse du Parlement ivoirien en matière d’institutionnalisation du Genre dans le Parlement, dans une dynamique de mise en place d’un environnement optimal à la réalisation de l’Audit-Genre, se tient du 27 au 29 octobre 2021 à Grand-Bassam.

A cette occasion, madame Kamara Aminata épouse Toungara, Vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, a indiqué que cet atelier s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Caucus des Femmes Députées et ONU Femmes. ‘’Cette formation nous permettra de mieux comprendre le rôle que nous devons encore jouer pour la promotion de la femme dans notre pays’’, a déclaré Mme Toungara, à l’ouverture de l’atelier. ‘’Le développement durable exige que soient assurées les droits de la femme, l’égalité des chances et la pleine participation des femmes’’, a-t-elle poursuivi.


Avant de dénoncer les inégalités de droits auxquelles les femmes sont confrontées, notamment en matière de santé de la reproduction, la violence sexiste qui est ‘’une épidémie mondiale’’, la discrimination salariale à travail égal, la sous-représentation en matière de prise de décision. Elle note par ailleurs la responsabilité des parlementaires dans la promotion et la protection des cadres juridiques et politiques qui préviennent et combattent toutes les formes de discriminations et de violences sexistes. ‘’C’est une responsabilité énorme puisque sans une bonne législation, correctement appliquée, les femmes et les filles n’ont aucun moyen officiel de remédier aux violations de leurs droits… Nous devons considérer notre engagement de développement comme un impératif moral et politique’’, conclu-t-elle.


Pour sa part, Mme Antonia NGABALA SODONON, Représentante résidente d'ONU Femmes en Côte d’Ivoire, a fait savoir que « la participation équitable de l’ensemble des citoyens est une exigence fondamentale pour toute démocratie et une condition pour le développement durable ». « Ceci invite à lever les barrières des disparités, d’inégalités et d’exclusion qui s’opposent à la gouvernance inclusive et équitable », a-t-elle ajouté. Mme NGABALA s’est également réjouie de ce que la Côte d’Ivoire figure au nombre des pays qui se sont engagés à œuvrer à la matérialisation de la vision d’égalité entre les sexes prônée par le Programme d’action de Beijing et toutes les conventions internationales et régionales y afférentes. Après avoir noté les actions des pouvoirs publics dans ce sens de l’atteinte de l’égalité hommes-femmes, elle a exhorté ceux-ci à redoubler d’efforts pour effacer les disparités liées au Genre.


DA

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