A l’initiative de la Cour des Comptes et conformément à l’alinéa 3 de l’article 118 de la Constitution qui dispose que la Cour des Comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances dans les domaines relevant de sa compétence, les députés et sénateurs membres des Commissions des affaires économiques et financières (CAEF), des deux Chambres du parlement ivoirien, renforcent leurs capacités sur le contrôle de l’exécution du budget de l’Etat dans le contexte du budget-programmes.
Diomandé Kanvaly, président de la Cour des comptes, à l’ouverture dudit séminaire qui durera trois jours, a fait connaître les résultats attendus : «Il s’agit pour la Cour des comptes, institution supérieure de contrôle des finances publiques et pour le parlement, autorité budgétaire compétente autorisée des recouvrements des recettes et des paiements des dépenses de rendre compte aux citoyens de l’utilisation qui est faite des deniers publics après une année de l’exécution de la loi des finances selon le système du budget-programmes. » « A travers ce séminaire, la Cour des comptes entend :
Premièrement permettre aux membres des deux CAEF du parlement d’avoir une meilleure compréhension de ses attributions ;
Deuxièmement, présenter aux parlementaires les principaux contrôles que la Cour effectue sur l’exécution des budgets de l’Etat. ;
Troisièmement, permettre aux membres des CAEF des parlements de lire, interpréter et exploiter plus utilement le rapport de la Cour des comptes.
Quatrièmement favoriser l’interaction et la complémentarité entre la Cour et le parlement, et cinquièmement renforcer des relations de confiance entre la Cour et le parlement. »
Stéfan Orivel coordinateur régional d’Expertise France, opérateur interministériel d’assistance technique et de mise en œuvre de projet de l’Etat français, après avoir relevé le rôle de cette institution, a indiqué « La bonne gestion des finances publiques fait partie des conditions nécessaires à la mise en œuvre réussie de la politique nationale d’un pays. » Avec lui, Adrien Maillard, chef d’équipe gouvernance économique et société civile à la délégation de l’Union européenne, qui a salué la bonne qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne. Car, indiquera-t-il, « L’Union européenne représente 20% du volume d’exportation ivoirien mais l’Union européenne fournit également 20% des importations. »
JEAN PAUL LOUKOU