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NTIC Publié le vendredi 5 novembre 2021 | AIP

La société ivoirienne de télémédecine et ses partenaires dresse le bilan à mi-parcours du projet téléECG

Bouaké - La société ivoirienne de télémédecine et ses partenaires, l’ONG Wake up Africa et expertise France, ont organisé du 02 au 04 novembre 2021 à la salle de conférence du CHU de Bouaké un atelier en vue de dresser le bilan à mi-parcours du projet téléECG qui est un projet de télémédecine consistant à interprétation l’électrocardiogramme à distance.


Il s’agissait pour les participants de cet atelier de faire le point à mi-parcours de toutes les activités menées dans le cadre de ce projet qui a débuté depuis 2014 et qui est entré dans sa deuxième phase depuis 2020.


« La deuxième phase de ce projet a commencé pratiquement en 2020. Un an après, il nous faut faire l’état des lieux pour savoir ce qui a marché correctement et ce qui ne l’a pas été pour améliorer ses différents paramètres afin qu’il soit un véritable succès », a expliqué le président du comité d’organisation, Pr Anicet Adoubi, chef du service de cardiologie du CHU de Bouaké.


A l’en croire, le bilan de ce projet est largement positif en ce sens que la télé-interprétation de l’électrocardiogramme (ECG) a permis d’améliorer qualitativement et quantitativement l’état de santé des ivoiriens.


« Avec très peu de moyens et beaucoup de volonté nous avons réussi ce projet », a-t-il déclaré à la presse, adressant son infinie gratitude à leurs partenaires techniques et financiers, notamment, Expertise France et CLIKODOC, pour leur « appui inestimable » qui leur a permis d’atteindre ce résultat satisfaisant.


A nom de ces partenaires, la représentante d’Expertise France, Lydia Mahouche, a salué la bonne marche de ce projet. Cela se traduit, selon elle, par l’accroissement des sites concernés par ce projet et l’intérêt croissant affiché par les médecins cardiologues et les techniciens informatiques.


« Ce vrai que j’ai pris ce projet en cours en 2019, mais je l’ai vu vraiment grandir et je constate aujourd’hui que les sites sont de plus en plus nombreux et que tout se passe bien. Je constate surtout que les personnes sont vraiment motivées aussi bien les médecins cardiologues, les gestionnaires du projet que les techniciens informatiques. Et cela me satisfait énormément », s’est-elle réjouie.


En tant que principal acteur de mise en œuvre, le Pr Adoubi a souhaité, au nom de toutes les parties prenantes à ce projet de téléECG, que l’Etat de Côte d’Ivoire soit sensible à cette réussite et leur permettre de l’étendre à l’ensemble du territoire ivoirien.


A ce jour, 22 structures sanitaires sont touchées par ce projet. Il s’agit du CHU de Bouaké, des CHR de Séguéla et de Katiola, des hôpitaux généraux de Touba, Ferké, Boundiali, Tengrela, Kong, Bouna, Guiglo, Danané, Zouan-Hounien, Duékoué, Bongouanou, Tanda, Alépé, Akoupé, M’Bahiakro, Bocanda, Oumé, Agnibilékrou et du centre médico-social (CMS) de Focolari de Man.


En marge de cet atelier bilan du projet téléECG a été organisée la 2e journée scientifique de la société ivoirienne de télémédecine (SITELEMED) sur le thème « Problématique d’accès aux spécialistes médicaux en Côte d’Ivoire ». L’objectif était de promouvoir de nouvelles initiatives de télémédecine clinique en Côte d’Ivoire à partir du plan national de télémédecine.


rkk

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