Dans la journée du samedi 4 décembre dernier, sont passés devant la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) du Sénat, les ministres, Harlette Badou N'Guessan Kouamé, de la Culture et de l’industrie des arts ; Amadou Coulibaly, de la Communication, des médias et de la Francophonie ; Touré Mamadou, de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique.
Les débats autour des budgets-programmes, faits chacun des ministères a vu le vote à l’unanimité des crédits alloués au titre du Budget de l’Etat pour l’année 2022 à son ministère. Ainsi, pour la Culture et l’industrie des arts et du spectacle, ce sont 15 588 645 663 FCFA qui ont fait l’objet d’adoption. Quant au ministère de la Communication, des médias et de la francophonie, ce sont 28 879 756 047 FCFA qui ont été votés par les sénateurs. Le ministère conduit par le ministre Touré Mamadou a quant à lui été crédité de 20 516 202 226 FCFA.
Comme actions prioritaires pour l’année 2022, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la francophonie, à son tour, fera une annonce de taille pour le secteur des médias « Pour le développement des médias, un ensemble de mesures sera pris afin déjà d’apporter l’accompagnement de l’Etat à l’ensemble des médias. Il s’agit du passage du Fonds de soutien à la presse en Agence de soutien au développement des médias afin que le spectre soit plus large et que l’ensemble des médias que ce soit les éditeurs de presse privé ou alors les chaînes qui sont vraiment en ligne pour les médias en ligne puissent bénéficier de l’accompagnement de l’Etat. Tout cela dans le souci de la diffusion d’une information vraie, d’une information crédible, au renforcement de la cohésion sociale. Voilà un axe majeur que je peux annoncer en ce qui concerne les crédits qui viennent d’être votés à l’unanimité par l’ensemble des vénérables… », a-t-il annoncé avant de traduire sa reconnaissance aux vénérables sénateurs « Au-delà du vote de nos crédits, nous étions venus chercher une adhésion de la représentation parlementaire, une adhésion à la politique de communication dont nous avons la charge de la mise en œuvre. Et ce vote à l’unanimité nous montre que nous avons obtenu cette adhésion ; que le fait que tout le monde ait adhéré à cette politique engage chacun de nous à sa mise en œuvre… »
JEAN PAUL LOUKOU