Les élections pour désigner les présidents des collectifs de chefs traditionnels, au niveau du département et de la commune de Lakota, vont se dérouler le 29 janvier prochain, pour mettre fin aux querelles de leadership qui perturbent depuis quelques temps ces deux instances de la chefferie à Lakota.
L’information a été donnée aux chefs de village, mardi 11 janvier 2022, au siège de leur association, par le président du comité ad ’hoc chargé d’organiser ces élections, Lédjou Gnahoré.
Selon M. Ledjou, ces élections viennent pour mettre fin à la crise que connaît le milieu de la chefferie traditionnelle de Lakota, car depuis la destitution du président du collectif des chefs traditionnels du département, Goli Nanebo, par ses pairs, le 18 novembre 2021, un malaise s’est installé dans ce milieu.
Différentes raisons évoquées sont à l’origine de ce malaise. Il est notamment reproché au chef Nanebo, de refuser d’organiser des élections de renouvellement de la direction du collectif, alors que l’intérim qu’il exerce à la tête de l’association, depuis le décès de son prédécesseur, Kouassi Zié Théodore, a pris fin en 2020. Des accusations de mauvaise gestion lui sont également faites, et auxquelles il a porté un démenti.
Devant cette situation, des autorités et cadres de la région sont intervenus pour faire de la médiation. L’idée d’organiser des élections à la date du 29 janvier 2022 a été adoptée, samedi 08 janvier 2022, à la suite des échanges que le ministre, Amedé Koffi Kouakou, maire de Divo, a eu à Divo avec des responsables de ces collectifs de chefs traditionnels de Lakota.
L'actuel président du collectif des chefs de village de la commune de Lakota, Doukouré Madou
Ces deux élections qui sont censées apporter la paix et la cohésion au sein de la chefferie traditionnelle ont été favorablement accueillies. Le principe que toutes les candidatures soient retenues a été adopté.
(AIP)
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