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Société Publié le lundi 21 février 2022 | AIP

Les communautés baoulé et malinké du Gbêkê signent un pacte de non-agression

Bouaké- Les communautés baoulé et malinké de la région de Gbêkê ont signé samedi 19 février 2022 « un pacte de vivre ensemble communautaire » à l’occasion de l’édition 1 d’Agwa Festival Nanan Agni qui s’est déroulé au stade de Konankankro (commune de Bouaké) à l’initiative du PCA de l’Office national de l’eau potable (ONEP), Louis Kouakou-Habonouan.


Dans ce pacte de non-agression, paraphé par le chef de canton Faafouè et représentant régional de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels, Nanan N’Goran Koffi 2, et le président de l’union des chefs de communautés résidant à Bouaké, Diomandé Béma (dit BEN), les deux communautés s’engagent « à régler tout différend par des moyens pacifiques, à développer et renforcer leurs relations fraternelles et amicales, à promouvoir des actions de développement durable, à prévenir toute forme d'agression et autres attaques envers une communauté sœur et à se prêter mutuellement assistance ».


Heureux d’accomplir cet « acte historique », les deux représentants des communautés baoulé et malinké de la région de Gbêkê, ont pris l’engagement de travailler main dans la main pour que ce pacte de non-agression soit une réalité. « Nous voulons la paix, nous demandons le vivre-ensemble, car sans la paix aucun développement n’est possible. Nous travaillerons de commun accord pour que cette paix toujours prônée soit une réalité », ont-ils déclaré en cœur.


En tant que principal promoteur d’Agwa festival Nanan Agni, Louis Kouakou-Habonouan, n’a pas caché sa joie devant la forte mobilisation autour de cet évènement dont il a non seulement expliqué les motivations de la création, mais aussi précisé les objectifs.


« Le Gbêkê a connu la guerre, le Gbêkê a connu la désobéissance civile. Vous avez vu les morts, vous avez vu les biens matériels détruits, le Gbêkê a tant souffert. Mais aujourd’hui, le Gbêkê à travers sa capitale Bouaké, se veut une zone de paix. C’est pour cela que nous avons pensé à un instrument qui soit un creuset de cohésion sociale, du vivre-ensemble communautaire et un instrument au service du développement des différentes localités de la région du Gbêkê. Et cet instrument qui, par la culture, par nos us et coutumes et par nos pratiques doit véhiculer les messages du vivre-ensemble, s’appelle Agwa festival Nanan Agni », a-t-il indiqué.



rkk

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