Niakara- Des producteurs d’anacarde à Niakara ont déploré, dans un entretien avec l’AIP, la rareté des pluies qui entraîne de facto un déficit de production dans leurs vergers.
"Ma plantation n’a pas bien donné parce que les fleurs qui devraient logiquement donner des fruits tombent à chaque fois à cause du manque de pluie", a déploré, samedi 12 mars 2022, un producteur d’anacarde à Niakara, Émile Hang Coulibaly.
Un déficit hydrique également décrié par un autre producteur, par ailleurs porte-parole du chef de canton de Niakara, Farahiman Koné. Il a pointé du doigt les effets pervers du réchauffement climatique sur l’agriculture en général et particulièrement sur les anacardiers, ce qui plombe la campagne de commercialisation en cours.
"Les gens pensent que le réchauffement climatique, c’est quand le soleil va décider un jour de se lever à l’Ouest pour venir se coucher à l’Est. Et bien, non ! Avec ces faibles rendements, nous subissons de plein fouet les conséquences drastiques de ce fléau météorologique", a soutenu M. Koné, dénonçant une campagne de commercialisation pour l’instant "morose, faute de pluies".
De l’avis des producteurs au nombre desquels Abdoulaye Ouattara, un agriculteur à Kiohan, la floraison est toujours en cours dans les vergers. Cependant, il faudrait une bonne pluie afin que les fleurs parviennent à une maturation conséquente.
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