En début du mois d’avril 2022, la filière équine ivoirienne avait enregistré une importante mortalité de chevaux.
Grâce à une enquête mixte de la direction des services vétérinaires, du Lanada et de l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire appuyée par une mission d’experts en pathologies équine de l’Ecole inter Etats des sciences et de médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar, 43 chevaux malades et 29 chevaux morts ont été recensés.
Au regard des signes cliniques observés, (hyperthermie, signes nerveux, paralysie du train postérieur), des prélèvements de sang, organes, tissus, vecteurs, écouvillons, eau, aliments ont été effectués et acheminés dans cinq laboratoires dont deux laboratoires de référence nationale (le Lanada, l’institut pasteur de Côte d’Ivoire) et trois laboratoires de référence internationale (l’Institut Pasteur de Dakar, le laboratoire de l’EISMV de Dakar, le LABEO en France).
A l’issue des différentes analyses de laboratoire, les résultats transmis se sont avérés positifs pour la theilériose ou piroplasmose à theileria qui est une maladie grave transmise par les tiques et qui affecte uniquement les équidés.
Procédant au lancement de l’opération de détiquage au centre équestre Saint Michel de Koumassi, le ministre Sidi Touré a rassuré de la fin de la maladie et promet la reprise des compétitions et autres activités rassemblant les chevaux dans le district d’Abidjan.
« Aujourd’hui nous venons constater la fin de cette épidémie et dire que, désormais, les chevaux sont fréquentables, nous pouvons rouvrir. C’est d’ailleurs ce qui justifie la désinsectisation de ces centres qui ont été affectés », a rassuré M. Touré.
Appelant à une vigilance accrue, le ministre a promis que toutes les différentes expériences ont été intégrées pour la suite pour une veille sanitaire en vue de faire face à la maladie au cas où il y a une résurgence.
La filière équine en Côte d’ivoire, sur le plan social, génère plus de 3000 emplois (600 emplois directs et 2400 emplois indirects) dont 70% concernent des jeunes. Au niveau économique, cette filière génère 3 milliards FCFA de chiffre d’affaires, toutes activités confondues (élevage, courses hippiques, centres équestres, artisanat).
Elle occupe donc une place stratégique au regard de la problématique de la lutte contre la pauvreté et de l’employabilité des jeunes avec plus de 3000 emplois (600 emplois directs et 2400 emplois indirects) dont 70% concernent des jeunes.
(AIP)
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