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Politique Publié le samedi 6 août 2022 | Abidjan.net

Crise post-électorale de 2010 : Alassane Ouattara accorde une grâce présidentielle au Général Vagba Faussignaux et au commandant Jean Noël Abéhi

© Abidjan.net Par DR
Réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) du 7 juillet 2022 présidée par le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara
Réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) présidée par le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, ce jeudi 7 juillet 2022, au Palais de la Présidence de la République. Cette réunion sera l’occasion de faire le point de la situation sécuritaire générale du pays et de l’évolution de la pandémie de COVID-19 en Côte d’Ivoire

Le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé une grâce présidentielle au Général Vagba Faussignaux et au commandant Jean Noël Abéhi impliqués dans la crise post-électorale de 2010.

Il s'exprimait à l'occasion de la traditionnelle adresse à la Nation à la veille de l'an 62 de l'indépendance de la Côte d'Ivoire.


Des faits, le Parquet général, à travers son réquisitoire, a démontré la responsabilité pénale des 83 proches de Laurent Gbagbo. Il a notamment requis 20 ans de prison pour l’ex-commandant de la Marine nationale, Vagba Faussignaux. Se fondant sur les dépositions des l'accusé lors de sa comparution au mois de février 2015 ainsi que sur les témoignages à charge, l’avocat général avait retenu contre lui sa responsabilité pénale pour les faits d’attentat à la défense nationale, atteinte à l’autorité de l’Etat et la participation à un mouvement insurrectionnel.

Vagba Faussignaux avait par voix de ses avocats déclaré avoir agi sur ordre du chef d’état-major et a reconnu également avoir pris part à des réunions des grands commandements à l’effet de planifier les plans de sécurisation de la ville d’Abidjan.


Quant au commandant Jean-Noël Abéhi, il était poursuivis notamment pour « complot contre l’autorité de l’État ». L’ex-homme fort du dispositif sécuritaire de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2011 a écopé de dix ans de prison ferme.

Le procureur avait réclamé pour l’ensemble des accusés, une réclusion à perpétuité. La cour du tribunal du Plateau, à Abidjan, ne l’a pas suivi. En infligeant dix ans de prison à Jean-Noël Abéhi, la cour n’a retenu que le « complot contre l’autorité de l’État » et conclu à des « circonstances atténuantes ».

Les charges initiales portaient également sur « constitution de bandes armées », « vol et tentative de vol d’armes et de munitions », « attentat à la sûreté de l’État », « tentative de déstabilisation d’un régime constitutionnel ».


Cette annonce du chef de l'Etat vient ainsi décrisper l'atmosphère sociopolitique et donner un coup d'accélérateur au processus de réconciliation qu'il a lui-même initié avec en clé de sol la création d'un ministère de la réconciliation et de la Cohésion Nationale.


Cyprien K.

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