L’Office d'aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) est un Établissement public national (EPN) à caractère administratif, sous la tutelle technique du ministère en charge du Commerce. Il a été créé par décret N° 84-934 du 27 Juillet 1984.
La mission assignée à l’OCPV est essentiellement d'aider à l’amélioration de la commercialisation des produits vivriers en Côte d’Ivoire. « La sécurité alimentaire, c’est non seulement la production des produits vivriers, mais, aussi, c’est de faire en sorte que les produits parviennent aux consommateurs finaux. Il faut donc que ces produits soient de qualité et qu’ils soient accessibles à la population », explique Bernard Adou Gnenye, Directeur central de l’OCPV.
Pour mieux accomplir sa tâche, l’Office intervient dans la promotion des infrastructures commerciales, entre autres, les centres de collecte et de groupages, les marchés de gros et les marchés de détails. Il diffuse des informations économiques aux acteurs qui interviennent dans la chaine d'approvisionnement des produits vivriers. Il aide également à l'encadrement et à l'assistance des opérateurs du secteur vivrier. « Vous savez que c'est un secteur qui regroupe beaucoup de femmes qui sont en majorité analphabètes. Donc nous les accompagnons dans la conduite de leurs activités, à travers des formations, des renforcements de capacités pour les rendre plus opérationnelles », ajoute Bernard Adou Gnenye.
L’Office d'aide à la Commercialisation des Produits Vivriers est composé de 2 principaux organes : le Conseil de gestion et la Direction centrale. La Direction centrale comprend 4 départements techniques. Au niveau national, l’OCPV est représenté par 13 antennes régionales et 3 centres de collecte et de groupages.
L’OCPV travaille à renforcer les capacités de ses agents en régions, en termes d'analyse des données statistiques, de gestion des coopératives et de formation des agents. « Aujourd'hui, nous avons des agents qui ont des compétences dans ces différents domaines », soutient le Directeur central.
Et de poursuivre : « Nous avons réalisé l'étude sur l'approvisionnement des marchés, particulièrement sur les marchés d'Abidjan. Nous avons réalisé également l'étude sur la redynamisation des centres de collecte. Nous avons pu, à travers l’appui du gouvernement, accompagner plusieurs coopératives. Par exemple, lorsque la maladie à Covid-19 est survenue, c'est pratiquement 1,520 milliard de FCFA qui ont été distribués aux acteurs du vivriers ».