Abidjan- L'Afrique regorge de divers et variés projets "bancables" pouvant faire l'objet d'investissements nationaux et étrangers rentables, a indiqué mercredi 2 novembre 2022 le président de la Banque africaine de développement ( BAD), Adesina Akinwumi, à l'ouverture de la 3 ème édition d'Africa investement forum ( AIF 2012) qui se tient du mercredi 2 au vendredi 4 novembre à Abidjan.
"L'Afrique ne peut donc pas être ignorée. Si vous n'investissez pas en Afrique, détrompez-vous. L'Afrique est la frontière de l'investissement dans le monde - aujourd'hui et à l'avenir. Investissez en Afrique aujourd'hui, profitez de son grand avenir" , a signifié le président de la BAD.
Il fonde son argumentaire sur les atouts sociaux, économiques de l'Afrique notamment sur sa démographique caractérisée par une population jeunes, qui constitue à la fois une main-d'œuvre et un masse importante de consommateurs, sur la richesse de son sol et sous-sol.
Selon lui d'ici à 2050, l'Afrique représentera plus d'un quart de la population mondiale. Elle dispose des plus grandes sources d'énergies renouvelables au monde et possède 65 % des terres arables non cultivées encore disponibles pour nourrir le monde.
En outre, ajoute-t-il, l'avenir des voitures électriques dans le monde dépend de l'Afrique, car elle possède les plus grandes sources de cobalt au monde, avec des sources massives de lithium au Zimbabwe, en Namibie, au Ghana, au Mali et en République démocratique du Congo.
De plus les analyses de Moody's sur les défauts de paiement des investissements en infrastructures sur 14 ans montrent que l'Afrique a le taux de défaut de paiement le plus bas du monde (5,5 %), comparé à l'Amérique latine (12,9 %), l'Asie (8,8 %), l'Europe de l'Est (8,6 %), l'Amérique du Nord (7,6 %) et l'Europe de l'Ouest (5,9 %). "L'Afrique n'est pas aussi risquée que vous le pensez. La perception n'est pas la même que la réalité", a insisté Adesina Akinwumi.
L'AIF se présente comme une plateforme multipartite et multidisciplinaire, qui favorise le dialogue continu entre les gouvernements, les
investisseurs, et les porteurs de projets africains.
tad/ask