La fondation Youth and Force actions (YFActions) contribue à la mise en œuvre de la politique sociale du gouvernement. Elle franchit un cap important en cette année 2023 décrétée année de la jeunesse par le président de la République. En cette période de rentrée des classes où les charges sur les familles sont importantes, la fondation vient en aide aux plus démunis à travers deux actions d’une grande importance.
« L’avenir, ce sont surtout les plus jeunes et l’objectif est de faire en sorte que nos jeunes enfants, frères et sœurs puissent avoir l’éducation nécessaire pour affronter les défis du futur. Aujourd’hui, on parle de plus en plus d’intelligence artificielle, de développement à un certain niveau. Dans les pays où ces concepts sont très développés, ils y sont arrivés parce qu’ils ont mis en place des systèmes éducatifs les plus avancés pour affronter et anticiper sur les grands changements », a déclaré le président du conseil d’administration de YFActions, par ailleurs directeur général de la Banque nationale d’investissement (BNI), Youssouf Fadiga, le vendredi dernier à ses bureaux sis à l’immeuble SCIAM, à Abidjan Plateau. Il a convaincu que l’éducation-formation est importante pour toute nation car c’est ce qui permet de bâtir le futur. Le DG de BNI venait de procéder, dans le cadre de la quatrième édition de l’opération « Ecole socle de l’avenir de notre pays » à la remise d’un lot de 1500 kits scolaires à ses proches collaborateurs.
Réceptionnant ces kits, le Conseiller économique, social, culturel et environnemental, par ailleurs président de LRD-les Nouvelles Énergies, Ali àBadarah Konaté, a annoncé que la distribution de kits scolaires à des élèves issus de familles démunies s’étendra cette année à un plus grand nombre de localités. Elle a déjà débuté dans les écoles confessionnelles islamiques nouvellement intégrées dans le système éducatif national et devrait toucher Divo, Touba, Tiegbakro, Grabo, Kononfla et Bondoukou.
En dehors de cette action, Ali Badarah Konaté, entend formaliser la prise en charge, jusqu’à l’année de licence, d’étudiants issues de familles démunies qui sollicitent régulièrement la fondation. « Nous avons décidé de suivre un certain nombre d’entre eux qui ont du potentiel. Nous allons encourager les élèves à intégrer les filières scientifiques et les jeunes à aller vers les métiers de l’intelligence artificielle, du génie logiciel, etc. », a déclaré le conseiller économique et social.
Emmanuel Akani
