Dimanche 15 octobre. Il est 21h. Dans un hôtel à la Riviera Golf, la musique de l’époque est distillée à hauts décibels. La soirée bat son plein. Le maitre de cérémonie annonce l’élue du jour. Du haut de ses 70 ans, elle arrive au pas de danse. Qui sait ? Le professeur Thérèse Aya N’dri-Yoman, la fille des Baoulé Ayou de Bouaflé. Née le 15 octobre 1954. La soirée est solennelle. A ses côtés, son époux. M. N’dri Koffi Lambert, devenu nanan Kouassi Appian II, son nom de règne de chef canton. Après la messe de 45 mn à la paroisse Notre Dame de La Tendresse, le monde a regagné le 5e étage du Capital Hôtel. On y compte la famille biologique, les familles alliées, la famille professionnelle, les élèves devenus maîtres dans les universités et hôpitaux, les amis de promotion, des organisations professionnelles, religieuses, etc.
Tout le monde était là, pour faire la fête parce que pour Mme N’dri, 70 ans ce n’est pas 7 ans. « Il y a des gens qui vivent 80 ans, 90 ans voire 100 ans, on fête mais 70 ans, c’est déjà pas mal, surtout avec toutes les charges que j’ai occupées, tous les stress et les humiliations que j’ai vécus. Je suis venue ici pour rendre grâce à Dieu et à mes parents, frères et sœurs, mes amis et connaissances qui m’ont soutenue » a-t-elle dit. Avec 50 ans d’expériences dans le domaine de la santé, ministre et ambassadeur, Aya ne tarit toujours pas de rêves. « Je ne peux finir ma vie sans poser un acte. Mon projet de vie, aujourd’hui, c’est le Centre de convalescence et de restauration physique et spirituelle qui sera réalisé à Singrobo à un coût de 27 milliards. »
JB KOUADIO
In Le Nouveau Réveil / Samedi 19 octobre 2024 - N°6720