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Société Publié le dimanche 20 octobre 2024 | AIP

Les points focaux du PIF 2 se réjouissent de la formation sur la gestion efficiente des risques environnementaux

Abidjan- Les points focaux des structures et agences d’exécution de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet d’investissement forestier (PIF 2) se sont réjouis vendredi 18 octobre 2024, à Abidjan, de l’atelier de renforcement de leurs capacités sur les sauvegardes environnementales et sociales en vue de garantir une meilleure gestion des risques et effets environnementaux et sociaux initié par l’Unité de coordination dudit projet.


Chargé d’études à la direction de zone sud-ouest de l’OIPR, Assié Djéyao Roy Hautman a salué l’opportunité de cet atelier quant aux acquis pour les participants notamment les aspects sauvegarde et les communautés par rapport à des activités génératrices de revenus (AGR).


« Toutes les activités qui doivent être mises en œuvre dans le cadre du projet font l’objet d’une évaluation préalable pour s’assurer que les financements de la Banque mondiale n’auront pas un impact sur l’environnement et les communautés », a-t-il déclaré.


Quant au chargé d’études chargé du parc nation du mont Péko, Col Assui Dawy, il a relevé l’importance du projet pour les gestionnaires dudit parc et des populations qui y vivaient avant leur déguerpissement. La Banque mondiale qui gère ce projet ayant relevé 10 normes il était nécsessaire de mettre à niveau leurs connaissances.


« Il y a 10 normes qui constituent ce projet dont huit concerne notre zone. Nous former sur ces normes va nous permettre de mieux mettre en place le cadre juridique pour que nous et les populations riveraines soyons unis pour pouvoir conserver le parc national du Mont Péko », a souligné Col Assui.


La coordonnatrice du PIF 2, Thérèse Abé-Koffi, a préconisé le respect des mesures de sauvegarde environnementale et sociale dans la mise en œuvre du PIF 2. Vu que le projet, selon une classification de la banque mondiale qui en est le bailleur, est classé en risque « élevé », il importe d’impliquer l’ensemble des parties prenantes.


« Je veux donc compter sur votre collaboration et votre engagement pour l’atteinte de la performance environnementale et sociale du projet tel que décrit dans le plan d’engagement environnemental et social », a souhaité Mme Abé-Koffi


Son avis été partagé par le spécialiste sauvegarde environnemental au niveau du projet, Lucien Béné Kouakou. Il est revenu sur l’exigence de la Banque mondiale d’associer la mise en œuvre aux trois partenaires qui sont la Société de développement des forêts (SODEFOR), l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et Care international.


L’unité de coordination n’étant pas en mesure d’être sur le terrain pour suivre tous les aspects, a expliqué M. Béné, elle a jugé utile de recourir à des points focaux au sein des structures partenaires appelés « points focaux sauvegarde » qui les aident à faire le suivi.


« Pour qu’ils soient plus performants, nous nous sommes dit qu’il est important qu’on renforce leurs capacités sur tous les aspects à savoir leur donner les outils nécessaires pour faire le suivi mais aussi les associer pour nous donner un cahier de charges pour nous accompagner dans le suivi », a-t-il informé.


L’atelier a duré cinq jours, rappelle-t-on.


fmo

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