Le Conseil des Echansons de France qui est une confrérie bachique dont le but est de promouvoir et défendre les vins de qualité ainsi que les traditions liées aux arts de la table vient d’élever au grade de « Grand connetable délégué pour l’Afrique de l’Ouest », Jean-Baptiste Koffi, président de la Confédération des Organisations de Consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI).
Le 12 octobre 2024, à Paris, le Conseil des Echansons de France qui célébrait les soixante-dix (70) ans de son existence a fait le bilan de ses activités, accueilli de nouveaux membres et confié des responsabilités plus grandes à des anciens membres dont l’Ivoirien Jean-Baptiste Koffi, président de la COC-CI. Les festivités ont débuté par une grande messe d’action de grâce au Seigneur en l’église Sainte Odile de Paris, située au 2, rue Stéphane Mallarmé, avec une procession des échansons venus des quatre coins du monde en tenue d’apparat.
Après la messe, Claude Josse, Grand Chancelier du Conseil des Echansons de France, fondateur de la confrérie en 1954, a procédé à l’intronisation de tous les nouveaux échansons venus de divers pays du monde avant de terminer par l’élévation de Jean-Baptiste Koffi au grade « grand connetable délégué pour l’Afrique de l’Ouest ». Membre du Conseil des Echansons de France depuis 2017, le président Jean-Baptiste Koffi était jusqu’au 12 octobre 2024, ambassadeur dudit Conseil pour la Côte d’Ivoire. Désormais, il aura en charge la supervision de toute l’Afrique de l’Ouest et devra proposer une personnalité pour assumer les fonctions d’ambassadeur de la confrérie pour la Côte d’Ivoire. « Je suis heureux de cette nouvelle mission que me confie le Conseil des Echansons de France, car elle va dans la droite ligne de ce que nous prônons à l'organisation africaine des consommateurs (OAC). Il nous faut lutter de façon intégrée pour un accès des consommateurs à des produits et services de qualité. Pour le cas spécifique du vin, vous remarquerez que nos pays ne sont pas producteurs de ce breuvage, mais il est taxé à nos cordons douaniers à plus de 100 % au motif que le vin serait un produit de luxe. Un tel niveau de taxation se justifierait pour protéger la production locale si elle existait. Mais aujourd'hui, que constatons-nous sur le marché du vin? Les breuvages frauduleux ont pris le dessus sur les vins de qualité. On vend de l'alcool mélangé à des colorants comme du vin. C'est très grave. Si rien n'est fait, nous fonçons tout droit vers un problème de santé publique. J'interpelle nos autorités, car le vin est aujourd'hui dans les habitudes alimentaires. », a déclaré Jean-Baptiste Koffi
O.C
In Le Nouveau Réveil / Lundi 28 octobre 2024 - N°6726
