Le maire de la commune de Tafiré, Coulibaly Sounkalo, dit Charles Sanga, a exalté, samedi 16 août 2025, lors de la cérémonie officielle de la 4ᵉ édition du Wobélé festival, la portée culturelle et sociale de cette manifestation devenue, selon lui, "un véritable levier de cohésion, de paix et de développement local".
Dans son adresse, M. Coulibaly a d’abord salué la mobilisation des fils et filles de la cité et des villages environnants, notamment Badikaha et Niédiakaha, qui ont pris part, avec ferveur, à cet événement culturel.
« Cette mobilisation témoigne de l’intérêt croissant que suscite le Wobélé, à un moment où notre patrimoine culturel reste menacé d’oubli », a-t-il déclaré, citant le célèbre penseur Amadou Hampâté Bâ qui disait que « Un peuple qui perd sa culture perd son âme ».
Pour le maire, le Wobélé festival est bien plus qu’une célébration festive. Il constitue une réponse à l’urgence de préserver l’identité culturelle, de réconcilier tradition et modernité et de transmettre aux générations futures « ce qui fait notre singularité ». Il a rendu un hommage appuyé au promoteur du festival, Ousmane Coulibaly, dont il a salué « la vision, le sens du rassemblement et la détermination à faire rayonner la culture locale ».
Il a par ailleurs inscrit le Wobélé dans la lignée des grands rendez-vous culturels ivoiriens, citant en exemple le Popo carnaval de Bonoua, l’Abissa de Grand-Bassam ou encore le Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (FEMUA) de Marcory, à Abidjan.
« Aujourd’hui, le Wobélé trace sa voie : quand on le mentionne, c’est Tafiré qui suit naturellement », a-t-il soutenu, estimant que la culture, à l’instar du sport, peut constituer un puissant moteur de rayonnement et de développement local.
S’exprimant sur le thème retenu, « Culture et paix : bâtissons un avenir commun », Sounkalo Coulibaly a insisté sur sa pertinence, à l’approche des échéances électorales.
« Sans paix, il n’y a ni culture, ni développement, ni avenir », a-t-il martelé, avant de réaffirmer l’alignement de Tafiré derrière le chef de l’État, Alassane Ouattara, et le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, « poteau indicateur » du développement et de la stabilité dans la région du Hambol (Katiola).
Le maire a réitéré l’engagement du conseil municipal de Tafiré à construire une cité moderne mais enracinée, ouverte sur l’avenir tout en restant fière de son passé et de ses traditions.
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