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Économie Publié le mardi 27 novembre 2018 | Ministères

9ème édition de la Conférence sur la facilité des affaires “Ease of Doing Business initiative” (EDBI 2018) : Moussa Sanogo identifie les défis pour un meilleur classement dans le prochain Doing business

© Ministères Par Marc Innocent
Promotion des investissements: Panel de haut niveau sur le climat des investissements en Afrique
Lundi 26 Novembre 2018. Abidjan. Panel de haut niveau sur l`importance du programme de reforme du climat des investissements pour relever les défis de la croissance économique en Afrique.
En partenariat avec le Groupe Banque Mondiale, il se tient depuis hier, en Côte d’Ivoire, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, la 9ème édition de la conférence annuelle de partage d’expériences et de meilleures pratiques en matière d’amélioration de l’environnement des affaires, focus Doing Business dénommée "Ease of Doing Business Initiative" (EDBI).

Monsieur Moussa Sanogo, Secrétaire d’Etat chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, a participé à un panel de haut niveau sur le thème « Importance du programme de réforme du climat de l’investissement pour relever les défis de la croissance économique en Afrique ».

Les panélistes étaient : Soro Nagolo, de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) ; Khader Barry, conseiller spécial du Premier ministre de Guinée ; Dr Jumoke Oduwole, Conseiller spécial du président du Nigeria ; Dr Gabriel Ajeedra Aridru, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances de l’Ouganda ; Ibrahima Guimba Saïdou, ministre Conseiller spécial, Directeur général de l’Agence nationale pour la Société de l’information (Ansi) du Niger.

Le point commun de ces pays, c’est qu’à l’instar de la Côte d’Ivoire qui figure dans le top 10 des pays les plus réformateurs au monde, tous sont engagés dans des processus qui leur ont permis de faire des bonds substantiels au classement. Les attentes sont grandes, les défis à relever pour avoir un climat totalement assaini innombrables. Mais des efforts ont été accomplis dont les résultats sont salués par la Banque mondiale et la SFI.

C’est ainsi que lors des échanges, Soro Nagolo a salué les réformes qui ont impacté le secteur privé en Côte d’Ivoire. Il s’est en outre félicité de la facilitation de remboursement des crédits de Tva (Taxe sur la valeur ajoutée) ; de la création des entreprises en 24h ; de la mise en œuvre d’infrastructures ; de la disponibilité des parcelles pour aider les investisseurs à s’installer.

Quant à Khader Barry de la Guinée, il a expliqué que l’environnement des affaires dans son pays s’améliore et qu’il faille que les réformes instaurées s’inscrivent dans la durée. Surtout que la Guinée a gagné une trentaine de place de 2012 à 2018.

Pour la Nigériane, Dr Jumoke Oduwole, son pays qui est l’un des premiers pays producteurs mondial du pétrole, a indiqué que fort des recommandations de la Banque mondiale, le Nigeria a mis en place des reformes. Celles-ci ont mis un point d’honneur sur les infrastructures ; la compétitivité des entreprises, en prime celle des Pme ; la digitalisation.

Pour l’Ougandais Ajeedra Aridru, dans le cadre de l’’amélioration de l’environnement des affaires, son pays a supprimé les goulots d’étranglement liés à la compétitivité au niveau des Etats de la région Est-africaine. D’où la création d’une autorité pour faciliter les investissements. Le Niger, par le biais de Guimba Saïdou, a informé des résultats obtenus par son pays à l’issue des réformes entreprises. Des prouesses dues à l’exploitation du numérique, l’interconnectivité de l’administration, la création d’un tribunal de commerce, l’avènement de la télédéclaration, etc. Les panélistes ont tous insisté sur la poursuite des réformes dans leurs pays respectifs pour réaliser des progrès considérables.

Le modérateur, Moussa Sanogo, a su conduire les débats. Mieux, par son expertise, il a souligné que le cadre des reformes de l’amélioration du climat des affaires, la Côte d’Ivoire a réalisé de bonnes performances macroéconiques au cours des cinq dernières années grâce notamment à l’investissement privé qui est passé de 11,1% du PIB en 2012 à 16,1% en 2017.

Poursuivant il a indiqué des problématiques liées à l’amélioration du climat des affaires, se trouve la question de la volonté politique. Avec l’ensemble des intervenants, il pense que cette volonté doit être portée au plus haut niveau. Il a souligné également la nécessité d’avoir un dispositif performant et dynamique, animé par des acteurs spécialisés en matière de doing business. En Côte d’Ivoire, un Secrétaire d’Etat a été créé qui s’occupe exclusivement des questions d’amélioration de l’environnement des affaires et de l’investissement.

Moussa Sanogo a également relevé la nécessité d’un suivi-évaluation efficace, en accord avec les autres panélistes qui ont soulevé la question de la coordination de l’action du gouvernement. Enfin, il y a tout ce qui a trait aux infrastructures de général : l’infrastructure physique comme les ponts, l’infrastructure écologique, et différents ouvrages qui devraient faciliter les affaires.

« En Côte d’Ivoire, nous ne sommes pas si mal que ça ; quand on regarde les différentes réformes que nous avons mené en 2018, et qui nous ont permis d’être parmi les pays les plus réformateurs, la question de la dématérialisation des actes est l’un des points clés », a déclaré le Secrétaire d’Etat.

Il note qu’il y a également la liste la délivrance du permis de construire, la question de l’obtention de prêt qui a valu la prise de la loi sur le bureau de crédit, afin de le rendre rapidement opérationnel. Il y a eu ensuite, soutient le ministre, l’utilisation d’une plateforme électronique pour la déclaration des impôts, qui va être d’utilisation obligatoire pour toutes les entreprises d’ici peu. L’administration fiscale compte aller plus loin, surtout en matière de dématérialisation des procédures de création d’entreprises, qui peuvent être épuisées en une journée. Il a appelé les Etats africains à garder le cap, à poursuivre les efforts, pour qu’au prochain doing business, l’on puisse constater que chacun des pays a encore progressé au niveau du classement.
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