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Politique Publié le mercredi 14 janvier 2009 | Notre Voie

Alors qu`il est légalement établi en France : Un leader de la jeunesse patriotique menacé d`expulsion

Kouamé Kouakou dit OK, ancien Secrétaire adjoint de la FESCI (1998-2001), actuel président du mouvement des jeunes socialistes de Côte d’Ivoire (MJSCI), responsable de la fédération des étudiants et de la jeunesse ivoirienne en France (FEJIF) et un des leaders de la jeunesse patriotique ivoirienne en France, fait l’objet depuis le 17 décembre 2008 d’un arrêté d’expulsion du territoire français émis par le Préfet des Hauts-de-Seine, M. Pierre De Bousquet De Florian. Raisons évoquées, Kouamé Kouakou n’aurait ni inscription pour l’année académique 2008-2009, ni attestation de réussite pour l’année 2007-2008. « M. Kouamé est obligé de quitter le territoire français dans le délai d’un mois à compter de la notification du présent arrêté en application de l’article L.511-1-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile . A l’expiration de ce délai, M. Kouamé pourra être reconduit d’office à la frontière à destination du pays dont il a la nationalité ou tout pays pour lequel il établit être légalement admissible et s’exposera aux peines d’emprisonnement et d’amende prévues par l’article L.621-1 du code de l’entrée et séjour des étrangers et du droit d’asile pour tout étranger séjournant irrégulièrement en France », stipule l’arrêté préfectoral des Hauts-de-Seine. Joint lundi par téléphone, Kouamé Kouakou dit OK trouve cette décision infondée et tendancieuse. « Je suis régulièrement inscrit pour cette année académique 2008-2009 en Master Professionnel (DESS) Contrats Publics à l’université de Valenciennes comme l’atteste mon certificat de scolarité et mon attestation d’inscription.

S’agissant de l’année académique 2007-2008, j’étais inscrit en Master (DESS) de Droit des affaires, spécialité Droit des contrats internationaux. J’ai validé mon diplôme par décision du jury rendue le 17 décembre 2008. Paradoxalement, c’est le même jour que le préfet prenait la décision d’expulsion me concernant. L’attestation de réussite signée du doyen de la faculté de Droit et de Gestion de l’Université de Valenciennes prouve aisément mon admission », affirme, documents à l’appui, M. Kouamé Kouakou.

Qu’est-ce qui explique alors la prise d’un arrêté d’expulsion à son encontre ?
Pour Kouamé Kouakou , cette décision du Préfet des Hauts-de-Seine apparaît comme une intimidation dont les motivations sont loin de celles évoquées dans l’arrêté. « Puisque je suis dans la légalité et je ne saurais m’accommoder d’illégalité », soutient-il. Avant d’ajouter que cette initiative du préfet Pierre De Bousquet De Florian, ancien directeur de la DST française, vise à poursuivre la politique d’intimidation des jeunes Ivoiriens partisans du président ivoirien, Laurent Gbagbo, résidant en France. Une politique qui a cours depuis 2003 et se déploie sous la forme « d’intimidations, de filatures, d’écoutes téléphoniques, de propositions de collaboration avec les services français et parfois d’emprisonnement sans motif valable. C’est le cas de Yapi Assi Innocent ».

A preuve, c’est pendant que Kouamé Kouakou dit OK était en tournée dans certaines villes françaises avec d’autres jeunes Ivoiriens dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation des étudiants et de la jeunesse ivoirienne en vue de l’enrôlement pour leur contribution à la victoire de Laurent Gbagbo à la future l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, que l’arrêté préfectoral a été émis. Revenu dans la région parisienne, le jeudi 8 janvier 2009, OK a pris connaissance de la décision. Son recours gracieux contre ladite décision n’étant pas suspensif de l’exécution, l’expulsion demeure applicable. Au moment où Paris parle « d’enterrer la hache de guerre » avec Abidjan, de telles décisions sont-elles prises pour apaiser le climat social entre les deux pays ? La France veut-elle réellement se réconcilier avec la jeunesse ivoirienne après novembre 2004 ? « Je suis serein et imperturbable. Je poursuis mes études et mes activités de sensibilisation pour la paix dans mon pays, la Côte d’Ivoire. Je compte saisir les autorités diplomatiques et consulaires françaises ainsi que celles d’Abidjan pour mettre fin au tort qui m’est fait », conclut Kouamé Kouakou dit OK.


Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
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