Le Conseil économique et social (CES) a ouvert, hier à 10h 30, sa première session de l'année 2009. Le président Laurent Dona Fologo a présidé la cérémonie organisée solennellement à son siège au Plateau. Laquelle a été marquée de la présence de certains présidents d'Institution, MM Yanon Yapo (Conseil Constitutionnel) et Youssouf Koné (Grande chancellerie) et de nombreux diplomates accrédités en Côte d'Ivoire dont SEM André Janier, Ambassadeur de France."Je voudrais renouveler mes vœux de bonheur et de paix dans une Côte d'Ivoire afin que nous pussions relever, ensemble, les défis nombreux qui nous assaillent. Au premier rang de ces défis, nul ne l'ignore, figure l'organisation des élections générales",, ainsi le président Fologo introduisait son allocution. Sur l'épineuse question électorale, il a cité les exemples du Mali, du Sénégal et du Ghana avant de toucher l'origine de l'atmosphère délétère qui prévaut dans ce pays :"Le mal ivoirien s'appelle manque de confiance les uns dans les autres et le prix à payer, c'est ce que nous vivons en ce moment." En effet, on assiste à la recrudescence de la pauvreté et du désordre. Choses qui résultent du non-Etat. Face à l'acuité des problèmes qui tenaillent la Côte d'Ivoire, l'ancien disciple de Houphouët-Boigny ne désespère pas."Quand le désordre s'installe, plus aucun progrès n'est possible", a-t-il confessé en citant son maître. Et d'ajouter que "La pauvreté n'est pas une fatalité surtout pour un pays comme le nôtre que la nature a pourvu d'un sous-sol, d'un sol… aux immenses potentialités…" Par ailleurs, il a insisté sur l'application de l'accord de Ouagadou dont les compléments doivent mettre fin aux fonctions de Com'zone. Pour finir, le président du CES a donné un aperçu de la thématique que les différentes commissions de son institution devront explorer à savoir les enfants de la rue : un défi majeur, la lutte contre le chômage des jeunes, micro finance et création d'emplois, l'insalubrité dans le district d'Abidjan. Notons que 90 sur 114 conseillers ont participé à la cérémonie.
Marc Koffi
Marc Koffi