“Dorénavant, tous ceux qui revendiqueront par des armes trouveront en face d’eux, d’autres armes». Non, ce ne sont pas des propos qui émanent des partisans et autres fanatiques du clan présidentiel. Pas plus qu’il ne s’agisse des propos des sorbonnards et autres jeunes patriotes. Ces phrases sont de la plus haute hiérarchie de l’armée ivoirienne. C’est-à-dire le chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité, (FDS) le général Philippe Mangou. Et il les a tenues hier à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Avant de reconnaître que les FDS sont à la disposition, non pas des Ivoiriens dans leur ensemble, mais plutôt d’un seul individu, notamment Laurent Gbagbo ; morceaux choisis : «Policiers, Gendarmes, Militaires, Douaniers et Agents des Eaux et Forêts, soucieux de la sécurité et du bien-être des Ivoiriens, vous réitèrent ici même leur fidélité, leur loyauté ainsi que leur entière disposition et s’engagent solennellement à protéger vaille que vaille ce précieux acquis (NDLR Ouaga VI), au prix de leur vie» a fait savoir le général Mangou. Ajoutant que les FDS par sa voix, ‘’expriment leur profonde admiration, et gratitude’’ à Laurent Gbagbo ‘’ pour son ingéniosité et son esprit de patriotisme avéré.’’
Avant de se rattraper en soutenant que ses frères d’armes et lui, s’inscrivent bien dans l’Accord politique de Ouaga en général et l’accord complémentaire 4 en particulier qui, selon lui, «dessine déjà les perspectives heureuses de sortie de crise et augure d’une année nouvelle pleine d’espoir pour les vaillantes populations de ce pays dans toutes leurs diversités, qui ne demandent que la paix pour vaquer librement à leurs occupations». Puis poursuivant, et faisant remarquer que ‘’la guerre est bel et bien finie (…) et que notre pays entame progressivement sa reconstruction» Mangou a déclaré que ‘’les FDS s’activent pour apporter leur appui et leur soutien à la restauration de l’Autorité de l’Etat. Ce concours se concrétisera par le redéploiement dans les plus brefs délais, des Unités de la Police nationale et de la gendarmerie nationale sur toute l’étendue du territoire. La présence de ces Forces mettra définitivement en confiance, la communauté nationale et internationale et garantira le bon déroulement des opérations d’enrôlement et d’identification’’. Parfaite méconnaissance du dernier accord complémentaire de Ouaga et mauvaise foi manifeste, dans la mesure où le général Mangou, en sa qualité de CEMA des FDS est sans ignorer que ceci relève de la compétence du Centre de commandement intégré (CCI) et que le redéploiement des FDS sur toute l’étendue du territoire comme le prévoit ‘’Ouaga VI’’, ne se fera qu’après la mise sur pied de la nouvelle armée qui, elle, ne sera à son tour, effective qu’après les élections générales dont la date n’est pas encore connue. Pour le reste, l’orateur a exhorté les hommes politiques à être ‘’francs et sincères avec leurs sympathisants et l’ensemble des Ivoiriens’’: ‘’Les élections à venir ne devront pas être pour la Côte d’Ivoire, une fin en soi ou encore une autre source de conflit. L’Etat doit continuer d’exister après ces échéances et mieux, il devra en sortir grandi. Aussi importe-t-il de les préparer dans le réalisme, la sérénité, mais surtout dans un esprit d’unité qui privilégie l’intérêt national’’ a plaidé Mangou
Yves-M. ABIET
Avant de se rattraper en soutenant que ses frères d’armes et lui, s’inscrivent bien dans l’Accord politique de Ouaga en général et l’accord complémentaire 4 en particulier qui, selon lui, «dessine déjà les perspectives heureuses de sortie de crise et augure d’une année nouvelle pleine d’espoir pour les vaillantes populations de ce pays dans toutes leurs diversités, qui ne demandent que la paix pour vaquer librement à leurs occupations». Puis poursuivant, et faisant remarquer que ‘’la guerre est bel et bien finie (…) et que notre pays entame progressivement sa reconstruction» Mangou a déclaré que ‘’les FDS s’activent pour apporter leur appui et leur soutien à la restauration de l’Autorité de l’Etat. Ce concours se concrétisera par le redéploiement dans les plus brefs délais, des Unités de la Police nationale et de la gendarmerie nationale sur toute l’étendue du territoire. La présence de ces Forces mettra définitivement en confiance, la communauté nationale et internationale et garantira le bon déroulement des opérations d’enrôlement et d’identification’’. Parfaite méconnaissance du dernier accord complémentaire de Ouaga et mauvaise foi manifeste, dans la mesure où le général Mangou, en sa qualité de CEMA des FDS est sans ignorer que ceci relève de la compétence du Centre de commandement intégré (CCI) et que le redéploiement des FDS sur toute l’étendue du territoire comme le prévoit ‘’Ouaga VI’’, ne se fera qu’après la mise sur pied de la nouvelle armée qui, elle, ne sera à son tour, effective qu’après les élections générales dont la date n’est pas encore connue. Pour le reste, l’orateur a exhorté les hommes politiques à être ‘’francs et sincères avec leurs sympathisants et l’ensemble des Ivoiriens’’: ‘’Les élections à venir ne devront pas être pour la Côte d’Ivoire, une fin en soi ou encore une autre source de conflit. L’Etat doit continuer d’exister après ces échéances et mieux, il devra en sortir grandi. Aussi importe-t-il de les préparer dans le réalisme, la sérénité, mais surtout dans un esprit d’unité qui privilégie l’intérêt national’’ a plaidé Mangou
Yves-M. ABIET