Au dernier jour de la cérémonie, hier au Palais présidentiel, le Chef de l’état a échangé avec les confessions religieuses...
Mgr Jean-Pierre Kutwa, archevêque d’ Abidjan : “Nos concitoyens vivent dans des conditions inhumaines et humiliantes”
Intervenant hier au nom des confessions religieuses, l’archevêque d’Abidjan Monseigneur Jean Pierre Kutwa, a souhaité que se réalise le vœu le plus cher à tous les Ivoiriens: le retour de la paix définitive par les élections. Il est encore une fois revenu sur la dégradation de la vie sociale en Côte d’Ivoire. «Nous assistons impuissants à la dégradation de nos infrastructures et la majorité de nos concitoyens vit en dessous du seuil de pauvreté…dans des conditions inhumaines et humiliantes», a-t-il dit. Nombreux sont, selon lui, les Ivoiriens qui n’arrivent plus à satisfaire les besoins élémentaires de la vie; et cela conduit à une dégradation des mœurs.
Le prélat a cependant salué «un frémissement qui se fait sentir depuis quelques jours»; faisant allusion aux mesures prises pour la diminution du prix de l’essence; avant de souhaiter vivement que cela se répercute sur tous les autres produits. A propos du processus de paix, il a invité le Chef de l’Etat et le Premier ministre Soro Guillaume à avancer en eau profonde et à puiser dans leurs ressources intérieures les énergies puissantes qui permettront d’offrir à tous les habitants de ce pays, «cette perle précieuse qu’est la paix». Au nom des confessions religieuses, il a lancé un vibrant appel aux décideurs politiques et administratifs.
Pour l’unicité des caisses de l’Etat, le redéploiement de l’administration sur l’ensemble du territoire, l’identification et l’enrôlement des populations, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion… Mgr Jean Pierre Kutwa est convaincu qu’ils ne seront plus qu’une vue de l’esprit, si l’honnêteté est au rendez-vous. Cette réalité permettra, selon lui, l’organisation d’élections libres et transparentes, conformément aux accords politiques de Ouagadougou; qui ont suscité et continuent de susciter beaucoup d’espoir dans le cœur des Ivoiriens.
Afin d’atteindre cet objectif, l’archevêque invite tous les Ivoiriens à apprendre à pratiquer les règles de la vraie démocratie, le respect de l’opinion des autres, et le respect de l’adversaire politique. Son rêve: voir tous les fils et toutes les filles de la Côte d’Ivoire devenir un.
Marie-Adèle Djidjé
Cheick Aboubacar Fofana, président du Cosim : “Le hadj 2008 nous a causé quelques désagréments”
Après avoir souhaité les vœux de la communauté musulmane au Chef de l’Etat, le Cheick Aboubacar Fofana, lui a dit, hier au Palais présidentiel que ses fidèles viennent de vivre une autre épreuve. «Si le Hadj 2007 s’est déroulé sans incident, celui de 2008 nous a causé quelques désagréments», a-t-il déclaré. En indiquant que cela est lié à l’inadéquation de la programmation des vols retour. Cependant, grâce à l’investissement personnel du Président Gbagbo, dans la résolution de ce problème, une issue heureuse a été trouvée. En attendant de tirer les leçons de cette situation, afin de mieux préparer les éditions à venir, «avec une maîtrise assurée des aspects touchant aux rites religieux» , le Cheick Aboubacar Fofana a réitéré au Président Laurent Gbagbo son souhait de disposer d’un cadre juridique devant déboucher sur la création de l’Office du Hadj et de la Oumra! Sur le plan national, le Cheick a stigmatisé la paupérisation des populations et souhaité que les Ivoiriens conjuguent leurs efforts pour lutter contre le sous-développement.
Marie-Adèle Djidjé
Mgr Jean-Pierre Kutwa, archevêque d’ Abidjan : “Nos concitoyens vivent dans des conditions inhumaines et humiliantes”
Intervenant hier au nom des confessions religieuses, l’archevêque d’Abidjan Monseigneur Jean Pierre Kutwa, a souhaité que se réalise le vœu le plus cher à tous les Ivoiriens: le retour de la paix définitive par les élections. Il est encore une fois revenu sur la dégradation de la vie sociale en Côte d’Ivoire. «Nous assistons impuissants à la dégradation de nos infrastructures et la majorité de nos concitoyens vit en dessous du seuil de pauvreté…dans des conditions inhumaines et humiliantes», a-t-il dit. Nombreux sont, selon lui, les Ivoiriens qui n’arrivent plus à satisfaire les besoins élémentaires de la vie; et cela conduit à une dégradation des mœurs.
Le prélat a cependant salué «un frémissement qui se fait sentir depuis quelques jours»; faisant allusion aux mesures prises pour la diminution du prix de l’essence; avant de souhaiter vivement que cela se répercute sur tous les autres produits. A propos du processus de paix, il a invité le Chef de l’Etat et le Premier ministre Soro Guillaume à avancer en eau profonde et à puiser dans leurs ressources intérieures les énergies puissantes qui permettront d’offrir à tous les habitants de ce pays, «cette perle précieuse qu’est la paix». Au nom des confessions religieuses, il a lancé un vibrant appel aux décideurs politiques et administratifs.
Pour l’unicité des caisses de l’Etat, le redéploiement de l’administration sur l’ensemble du territoire, l’identification et l’enrôlement des populations, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion… Mgr Jean Pierre Kutwa est convaincu qu’ils ne seront plus qu’une vue de l’esprit, si l’honnêteté est au rendez-vous. Cette réalité permettra, selon lui, l’organisation d’élections libres et transparentes, conformément aux accords politiques de Ouagadougou; qui ont suscité et continuent de susciter beaucoup d’espoir dans le cœur des Ivoiriens.
Afin d’atteindre cet objectif, l’archevêque invite tous les Ivoiriens à apprendre à pratiquer les règles de la vraie démocratie, le respect de l’opinion des autres, et le respect de l’adversaire politique. Son rêve: voir tous les fils et toutes les filles de la Côte d’Ivoire devenir un.
Marie-Adèle Djidjé
Cheick Aboubacar Fofana, président du Cosim : “Le hadj 2008 nous a causé quelques désagréments”
Après avoir souhaité les vœux de la communauté musulmane au Chef de l’Etat, le Cheick Aboubacar Fofana, lui a dit, hier au Palais présidentiel que ses fidèles viennent de vivre une autre épreuve. «Si le Hadj 2007 s’est déroulé sans incident, celui de 2008 nous a causé quelques désagréments», a-t-il déclaré. En indiquant que cela est lié à l’inadéquation de la programmation des vols retour. Cependant, grâce à l’investissement personnel du Président Gbagbo, dans la résolution de ce problème, une issue heureuse a été trouvée. En attendant de tirer les leçons de cette situation, afin de mieux préparer les éditions à venir, «avec une maîtrise assurée des aspects touchant aux rites religieux» , le Cheick Aboubacar Fofana a réitéré au Président Laurent Gbagbo son souhait de disposer d’un cadre juridique devant déboucher sur la création de l’Office du Hadj et de la Oumra! Sur le plan national, le Cheick a stigmatisé la paupérisation des populations et souhaité que les Ivoiriens conjuguent leurs efforts pour lutter contre le sous-développement.
Marie-Adèle Djidjé
