Un mois. C’est le temps imparti pour la reconstitution des registres disparus ou détruits, estimés à environ 20 000, par l’inventaire réalisé par les équipes du ministère de la Justice et des droits de l’homme. Le ministre de la justice, Koné Mamadou a annoncé, hier au Golf Hôtel, la fin de l’opération pour le 28 février prochain, à la cérémonie de lancement de la deuxième phase de l’opération de reconstitution des registres d’état civil. M. Koné Mamadou a expliqué qu’après la première phase de l’opération qui a consisté à faire l’Etat des lieux des registres d’état civil, la 2ème phase, la phase administrative, démarre jeudi, après la publication de la liste des registres détruits ou disparus. Le ministre a fait savoir que ce document fera l’objet d’une large diffusion, pour permettre à l’ensemble des Ivoiriens d’être informés. Ainsi le quotidien gouvernemental, “Fraternité Matin”, publiera une édition spéciale. La liste sera également disponible sur internet. Pour l’intérieur du pays, le ministre Koné Mamadou a précisé que des dispositions ont été prise pour que l’information soit relayée auprès des populations rurales.
Il a soutenu que cette opération concerne l’ensemble des Ivoiriens. A cet effet, il a lancé un appel aux partis politiques afin qu’ils contribuent à la réussite de l’opération. «On a besoin de tout le monde. Je demande aux partis politiques de faire en sorte que cette opération soit une réussite», a-t-il déclaré.
Sur les conditionnalités, Koné Mamadou a indiqué que les requérants peuvent se présenter avec tous les documents dont ils disposent, qui montrent qu’ils ont eu, à un moment donné, un extrait d’acte de naissance. Ceux qui ont tout perdu peuvent se faire accompagner de témoins majeurs qui pourront attester de la véracité de leurs dires. En complément, le gouvernement produira des documents pour appuyer les commissions. Notamment, le listing électoral et les différents recensements généraux. Les requérants se présenteront devant des commissions, qui seront présentes dans chaque sous-préfecture. La commission est présidée par le sous-préfet. A Abidjan, un commissaire du gouvernement sera nommé par le ministre de l’intérieur. La commission est composée des présidents de conseils généraux ou leurs représentants, les gouverneurs de district ; les maires, les députés, la notabilité représentée par deux chefs de village, un représentant de l’ONI et un représentant des commissions locales de supervision de l’Identification (CLSI).
Pour permettre aux requérants de disposer de documents pour pouvoir s’enrôler et prendre part aux élections prochaines, le ministre de la justice a indiqué que les tribunaux siégeront régulièrement pour plancher sur les cas que soumettront les commissions.
Koné Mamadou a rendu hommage à la commission de l’Union européenne qui a décaissé six milliards de FCFA sur les huit milliards FCFA, pour le financement de l’opération. La phase de l’inventaire a permis de recenser 659 455 registres d’état civil. La reconstitution des registres détruits ou disparus fait partie d’un projet de modernisation de l’état civil ivoirien.
A propos du délai, le ministre de la Justice a soutenu que le gouvernement avisera.
César Ebrokié
Il a soutenu que cette opération concerne l’ensemble des Ivoiriens. A cet effet, il a lancé un appel aux partis politiques afin qu’ils contribuent à la réussite de l’opération. «On a besoin de tout le monde. Je demande aux partis politiques de faire en sorte que cette opération soit une réussite», a-t-il déclaré.
Sur les conditionnalités, Koné Mamadou a indiqué que les requérants peuvent se présenter avec tous les documents dont ils disposent, qui montrent qu’ils ont eu, à un moment donné, un extrait d’acte de naissance. Ceux qui ont tout perdu peuvent se faire accompagner de témoins majeurs qui pourront attester de la véracité de leurs dires. En complément, le gouvernement produira des documents pour appuyer les commissions. Notamment, le listing électoral et les différents recensements généraux. Les requérants se présenteront devant des commissions, qui seront présentes dans chaque sous-préfecture. La commission est présidée par le sous-préfet. A Abidjan, un commissaire du gouvernement sera nommé par le ministre de l’intérieur. La commission est composée des présidents de conseils généraux ou leurs représentants, les gouverneurs de district ; les maires, les députés, la notabilité représentée par deux chefs de village, un représentant de l’ONI et un représentant des commissions locales de supervision de l’Identification (CLSI).
Pour permettre aux requérants de disposer de documents pour pouvoir s’enrôler et prendre part aux élections prochaines, le ministre de la justice a indiqué que les tribunaux siégeront régulièrement pour plancher sur les cas que soumettront les commissions.
Koné Mamadou a rendu hommage à la commission de l’Union européenne qui a décaissé six milliards de FCFA sur les huit milliards FCFA, pour le financement de l’opération. La phase de l’inventaire a permis de recenser 659 455 registres d’état civil. La reconstitution des registres détruits ou disparus fait partie d’un projet de modernisation de l’état civil ivoirien.
A propos du délai, le ministre de la Justice a soutenu que le gouvernement avisera.
César Ebrokié