Suite à l'article «Scandale au sommet de l'Etat : Un conseiller de Gbagbo pris avec de la drogue» paru hier dans nos colonnes, le mis en cause Jaber Faouzi donne sa version des faits.
•On vous accuse d'avoir transporté de la drogue le mercredi et d'avoir été arrêté dans un quartier des II-Plateaux?
Je ne sais pas de quoi vous parlez. C'est ce matin (jeudi matin) que j'ai vu l'article dans votre quotidien. Je n'ai jamais été convoqué ni au CeCos (Centre de commandement des opérations de sécurité). Hier, j'étais chez moi à la maison parce que j'étais malade. Je ne sais donc pas de quelle police vous parlez, je ne sais pas de quelle CeCos vous parlez, encore moins de quel capitaine Mory il s'agit. Vous pouvez aller vérifier si j'ai été convoqué par la police depuis que je suis en Côte d'Ivoire.
•Vous niez que vous n'avez pas eu d'échanges le mercredi avec les agents du CeCos?
Oui. Je dis que cette scène n'a jamais existé. Je sais seulement que j'ai porté plainte au parquet d'Abidjan contre des personnalités de ce pays. Les procédures sont en cours et je sais que ce sont ces personnes-là qui ont voulu porter de fausses accusations contre moi et qui veulent me salir.
•Mais contre qui avez-vous porté plainte?
Je ne peux pas citer de nom.
•Il s'agit de personnalités politiques?
Je ne veux pas entrer dans ce débat. J'ai porté plainte contre X qui me doit de l'argent.
•Combien vous doit-on ?
On me doit 335 millions Fcfa.
•Vous pensez donc que cette information qui a circulé est une manipulation de vos débiteurs ou ennemis?
Je ne sais pas. Mais je vous dis que j'ai reçu une menace de mort au cas où je ne retirais pas ces plaintes.
•De qui est venue la menace de mort?
Elle est venue des personnes contre qui j'ai porté plainte, y compris d'un commissaire.
•Avez-vous peur pour votre sécurité?
J'ai trop peur pour ma sécurité. Et je suis sûr que j'irai plus tard porter plainte contre X au commandement de la gendarmerie de Cocody et demander une protection. Et même tout à l'heure en venant dans vos locaux, j'ai reçu l'appel de quelqu'un qui me demandait où j'étais.
•Ces faits sont-ils liés selon vous?
Oui je le pense, puisque la première plainte a été portée contre X et la seconde contre le directeur d'une importante société de la place.
•Maintenant que vous avez reçu toutes ces menaces, comptez-vous retirer votre plainte?
Jamais. Je continuerai jusqu'au bout. J'aime la Côte d'Ivoire, je suis fier de ce pays, je suis fier de moi. Mais en même temps, dans votre texte paru dans le quotidien d'aujourd'hui (jeudi), vous avez parlé de Ouaga. C'est vrai, c'est moi qui ai fait Ouaga.
•Comment avez-vous fait Ouaga?
C'est une histoire qui a débuté en 2005. J'ai effectué au moins 175 voyages à Ouaga, à mes propres frais. Ce sont des actions que j'ai menées avec les ministres Salif Diallo, Djibril Bassolé (Ministre des affaires étrangères du Burkina Faso) et Dosso Moussa (actuel Ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle).
•Qu'est-ce que vous avez concrètement fait dans les Accords de Ouaga?
Je préfère ne pas en parler. Je ne veux pas parler de politique.
•Avez-vous un passeport diplomatique?
Je n'ai pas de passeport diplomatique
•Vous confirmez que vous êtes un conseiller du président de la République et chargé de mission?
Je suis un chargé de mission et je travaille sans faire de bruit. Mais en même temps quand je pose des actes courageux, on doit me féliciter et non me détruire. Je tiens à vous rappeler que c'est moi qui ai déclenché l'affaire Roger Nasra sous le régime du président Bédié. C'est moi qui ai dénoncé le D.G de la sûreté à l'époque. Et il fallait être un homme pour le faire.
Interview réalisée par Touré Yelly
•On vous accuse d'avoir transporté de la drogue le mercredi et d'avoir été arrêté dans un quartier des II-Plateaux?
Je ne sais pas de quoi vous parlez. C'est ce matin (jeudi matin) que j'ai vu l'article dans votre quotidien. Je n'ai jamais été convoqué ni au CeCos (Centre de commandement des opérations de sécurité). Hier, j'étais chez moi à la maison parce que j'étais malade. Je ne sais donc pas de quelle police vous parlez, je ne sais pas de quelle CeCos vous parlez, encore moins de quel capitaine Mory il s'agit. Vous pouvez aller vérifier si j'ai été convoqué par la police depuis que je suis en Côte d'Ivoire.
•Vous niez que vous n'avez pas eu d'échanges le mercredi avec les agents du CeCos?
Oui. Je dis que cette scène n'a jamais existé. Je sais seulement que j'ai porté plainte au parquet d'Abidjan contre des personnalités de ce pays. Les procédures sont en cours et je sais que ce sont ces personnes-là qui ont voulu porter de fausses accusations contre moi et qui veulent me salir.
•Mais contre qui avez-vous porté plainte?
Je ne peux pas citer de nom.
•Il s'agit de personnalités politiques?
Je ne veux pas entrer dans ce débat. J'ai porté plainte contre X qui me doit de l'argent.
•Combien vous doit-on ?
On me doit 335 millions Fcfa.
•Vous pensez donc que cette information qui a circulé est une manipulation de vos débiteurs ou ennemis?
Je ne sais pas. Mais je vous dis que j'ai reçu une menace de mort au cas où je ne retirais pas ces plaintes.
•De qui est venue la menace de mort?
Elle est venue des personnes contre qui j'ai porté plainte, y compris d'un commissaire.
•Avez-vous peur pour votre sécurité?
J'ai trop peur pour ma sécurité. Et je suis sûr que j'irai plus tard porter plainte contre X au commandement de la gendarmerie de Cocody et demander une protection. Et même tout à l'heure en venant dans vos locaux, j'ai reçu l'appel de quelqu'un qui me demandait où j'étais.
•Ces faits sont-ils liés selon vous?
Oui je le pense, puisque la première plainte a été portée contre X et la seconde contre le directeur d'une importante société de la place.
•Maintenant que vous avez reçu toutes ces menaces, comptez-vous retirer votre plainte?
Jamais. Je continuerai jusqu'au bout. J'aime la Côte d'Ivoire, je suis fier de ce pays, je suis fier de moi. Mais en même temps, dans votre texte paru dans le quotidien d'aujourd'hui (jeudi), vous avez parlé de Ouaga. C'est vrai, c'est moi qui ai fait Ouaga.
•Comment avez-vous fait Ouaga?
C'est une histoire qui a débuté en 2005. J'ai effectué au moins 175 voyages à Ouaga, à mes propres frais. Ce sont des actions que j'ai menées avec les ministres Salif Diallo, Djibril Bassolé (Ministre des affaires étrangères du Burkina Faso) et Dosso Moussa (actuel Ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle).
•Qu'est-ce que vous avez concrètement fait dans les Accords de Ouaga?
Je préfère ne pas en parler. Je ne veux pas parler de politique.
•Avez-vous un passeport diplomatique?
Je n'ai pas de passeport diplomatique
•Vous confirmez que vous êtes un conseiller du président de la République et chargé de mission?
Je suis un chargé de mission et je travaille sans faire de bruit. Mais en même temps quand je pose des actes courageux, on doit me féliciter et non me détruire. Je tiens à vous rappeler que c'est moi qui ai déclenché l'affaire Roger Nasra sous le régime du président Bédié. C'est moi qui ai dénoncé le D.G de la sûreté à l'époque. Et il fallait être un homme pour le faire.
Interview réalisée par Touré Yelly