Une délégation de la section ivoirienne du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao-ci) conduite par la présidente, Michèle Pépé, a été reçue, il y a peu, par le secrétaire général du Pdci- Rda, Alphonse Djédjé Mady. A cette rencontre qui a eu pour cadre le siège du parti de Henri Konan Bédié, à Cocody, Michèle Pépé a axé son intervention sur trois points essentiels, à savoir : Le plaidoyer pour la ratification de la Convention de la Cedeao sur les armes légères, le lobbying pour la création et l’installation effective de la Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre et le plaidoyer pour le soutien par la Côte d’Ivoire du Traité international sur le commerce des armes (Tca) au niveau des Nations- unies.
En s’appuyant sur les conflits armés qui ont embrasé des pays de la sous- région, Alphonse Djédjé Mady s’est, s’adressant à ses hôtes, écrié : « Votre tâche est immense ». Avant de déplorer : « Les armes circulent avec célérité ». Et ce, a-t-il indiqué, « à cause de la transhumance des conflits dans la sous- région, couplée par la porosité des frontières !».
Le secrétaire général du Pdci a encouragé le Rasalao. En effet, selon lui, « la lutte contre les armes légères est une lutte de longue haleine parce que la violence est ancrée en l’homme ».
Djédjé Mady n’a pas manqué de féliciter le Rasalao dont les actions participent, a-t-il souligné, « de l’instauration d’une culture de la paix et de la non-violence, la philosophie du Pdci- Rda ». Et d’ajouter : « Nous sommes en phase avec vous et vos projets. Nous vous apportons notre soutien parce que les militants du Pdci sont les premiers pratiquants de ce que le Rasalao est en train de prêcher : la paix, la non-violence et le dialogue comme moyen de règlement des conflits ».
Auparavant, la délégation a échangé avec le secrétaire exécutif du Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (Cnpra), Eben-Ezer Guebo Dja. Celui-ci a félicité et encouragé le Rasalao pour la mission qu’il s’est assignée. « L’action du Rasalao contribue à la consolidation de la sortie de crise », a-t-il dit. Il a ensuite exprimé le soutien du Cnpra à la campagne nationale d’information et de sensibilisation du Rasalao lancée depuis novembre 2008. Pour Eben-Ezer Guebo Dja, « le fléau des armes légères ne devrait laisser personne indifférent ». Car, poursuit-il, « les armes circulent illicitement et des personnes abusent de leur utilisation ». Aussi, exhorte-t-il l’Etat ivoirien à ratifier la Convention de la Cedeao, un instrument juridique, dans les plus brefs délais afin d’être au diapason de la lutte contre ce fléau. L’autre structure à avoir reçu Michèle Pépé et sa délégation, c’est le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). Son premier responsable, Daniel Ouattara, a, à cette occasion, émis un vœu : celui de voir la Commission nationale s’installer. Il a aussi et surtout proposé qu’il y ait un cadre de collaboration entre le Rasalao et le Pnrrc.
Emmanuel Kouassi
En s’appuyant sur les conflits armés qui ont embrasé des pays de la sous- région, Alphonse Djédjé Mady s’est, s’adressant à ses hôtes, écrié : « Votre tâche est immense ». Avant de déplorer : « Les armes circulent avec célérité ». Et ce, a-t-il indiqué, « à cause de la transhumance des conflits dans la sous- région, couplée par la porosité des frontières !».
Le secrétaire général du Pdci a encouragé le Rasalao. En effet, selon lui, « la lutte contre les armes légères est une lutte de longue haleine parce que la violence est ancrée en l’homme ».
Djédjé Mady n’a pas manqué de féliciter le Rasalao dont les actions participent, a-t-il souligné, « de l’instauration d’une culture de la paix et de la non-violence, la philosophie du Pdci- Rda ». Et d’ajouter : « Nous sommes en phase avec vous et vos projets. Nous vous apportons notre soutien parce que les militants du Pdci sont les premiers pratiquants de ce que le Rasalao est en train de prêcher : la paix, la non-violence et le dialogue comme moyen de règlement des conflits ».
Auparavant, la délégation a échangé avec le secrétaire exécutif du Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (Cnpra), Eben-Ezer Guebo Dja. Celui-ci a félicité et encouragé le Rasalao pour la mission qu’il s’est assignée. « L’action du Rasalao contribue à la consolidation de la sortie de crise », a-t-il dit. Il a ensuite exprimé le soutien du Cnpra à la campagne nationale d’information et de sensibilisation du Rasalao lancée depuis novembre 2008. Pour Eben-Ezer Guebo Dja, « le fléau des armes légères ne devrait laisser personne indifférent ». Car, poursuit-il, « les armes circulent illicitement et des personnes abusent de leur utilisation ». Aussi, exhorte-t-il l’Etat ivoirien à ratifier la Convention de la Cedeao, un instrument juridique, dans les plus brefs délais afin d’être au diapason de la lutte contre ce fléau. L’autre structure à avoir reçu Michèle Pépé et sa délégation, c’est le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). Son premier responsable, Daniel Ouattara, a, à cette occasion, émis un vœu : celui de voir la Commission nationale s’installer. Il a aussi et surtout proposé qu’il y ait un cadre de collaboration entre le Rasalao et le Pnrrc.
Emmanuel Kouassi
