Le directeur de l'Antenne nationale code la Côte d'Ivoire de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Tidiane Amadou Bah, estime que pour éviter la crise financière internationale actuelle, il faut accorder une plus grande importance aux sous-jacents des instruments financiers. C'est-à-dire une corrélation plus forte avec l’économie réelle, donc avec les sociétés cotées. Le directeur général de la BIAO finances et associés, Jerôme Kouakou, est de son avis. Ils ont fait ces propositions, jeudi dernier, à la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCICI), au Plateau, lors de la première journée du 3ème séminaire régional de direction de l'Association des financiers et trésoriers (AFT) de l'UEMOA. “Crises financières internationales et nouveaux systèmes de paiement dans les zones CFA et Euro : impacts et conséquences pour les entreprises et les Etats” est le thème général de ce 3ème rendez-vous.
Amadou Bah a déploré que la crise financière actuelle soit en partie due à la course effrénée aux profits à court terme, se référant à la crise immobilière aux Etats-Unis. “Alors que par vocation les marchés financiers opèrent sur le long terme en vue de financer l'investissement, il faut plutôt accroître la productivité des entreprises, les rendre fortes et attractives et préserver les ouvertures des frontières au commerce et investissement international. En somme, bâtir à long terme une économie mondiale plus forte, plus propre et plus juste”, a-t-il proposé. Non sans omettre la surveillance efficace du marché financier.
Jérôme Kouakou a, lui, dit qu'il y a toujours des opportunités à saisir sur le marché. “Il faut néanmoins cerner suffisamment le marché en identifiant et en classifiant les sociétés cotées”, a-t-il dit. Il estime que les 38 sociétés cotées en Côte d'Ivoire sont excessives et qu'il faut un maillage d'autant plus que certaines peuvent passer six mois sans cotation. “Ceci ne permet pas d'avoir les données réelles de l'économie”, a-t-il indiqué.
Le président l'AFT-UEMOA, Claude Ado, a, pour sa part, annoncé que la zone CFA et la zone Euro ont lancé de nouveaux chantiers relatifs à la modernisation de leurs systèmes de paiement. Quant au président de la CCI-CI, Jean Louis Billon, il a recommandé à l'AFT de mener des réflexions pour prévenir la crise financière et mettre les pays de l'Uemoa à l’abri de secousses économiques.
Gomon Edmond
Amadou Bah a déploré que la crise financière actuelle soit en partie due à la course effrénée aux profits à court terme, se référant à la crise immobilière aux Etats-Unis. “Alors que par vocation les marchés financiers opèrent sur le long terme en vue de financer l'investissement, il faut plutôt accroître la productivité des entreprises, les rendre fortes et attractives et préserver les ouvertures des frontières au commerce et investissement international. En somme, bâtir à long terme une économie mondiale plus forte, plus propre et plus juste”, a-t-il proposé. Non sans omettre la surveillance efficace du marché financier.
Jérôme Kouakou a, lui, dit qu'il y a toujours des opportunités à saisir sur le marché. “Il faut néanmoins cerner suffisamment le marché en identifiant et en classifiant les sociétés cotées”, a-t-il dit. Il estime que les 38 sociétés cotées en Côte d'Ivoire sont excessives et qu'il faut un maillage d'autant plus que certaines peuvent passer six mois sans cotation. “Ceci ne permet pas d'avoir les données réelles de l'économie”, a-t-il indiqué.
Le président l'AFT-UEMOA, Claude Ado, a, pour sa part, annoncé que la zone CFA et la zone Euro ont lancé de nouveaux chantiers relatifs à la modernisation de leurs systèmes de paiement. Quant au président de la CCI-CI, Jean Louis Billon, il a recommandé à l'AFT de mener des réflexions pour prévenir la crise financière et mettre les pays de l'Uemoa à l’abri de secousses économiques.
Gomon Edmond