Plus de 500 postulants au concours de CAFOP version 2009 ont manifesté hier devant la TOUR D qui abrite le ministère de l'Education nationale, contre l'interruption du paiement des quittances qu'ils jugent brutale. A en croire Tadé Eric, l'un des porte-parole des manifestants, leur colère est partie depuis la Direction des Examens et Concours (DECO) où ils se seraient ''heurtés au refus de la directrice, Mme Agnéro, pour le paiement de la quittance sous prétexte que le délai est épuisé''. "Nous ne pouvons pas comprendre que la Direction de la Mutualité et des Œuvres Sociales en milieu Scolaire (DMOSS) puisse continuer jusqu'à ce jour (hier)les visites médicales devant servir impérativement au paiement de la quittance et la DECO qui est censée travailler en collaboration avec elle, arrête le processus. Egalement, les résultats des visites sont mis à notre disposition au plus tôt trois semaines après notre passage à la DMOSS. Donc, nous ne sommes coupables en rien" s'est indigné Tadé Eric qui, accompagné de certains de ses camarades, a échangé sur la question avec le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale, M. Coulibaly Adama. Après leur entretien au cabinet de M. Coulibaly, le porte-parole des manifestants a confié ceci : "Le chef de cabinet a échangé avec le DMOSS qui lui a demandé de nous assurer que d'ici demain mercredi, il prendra langue avec la directrice de la DECO afin d'arrêter une nouvelle date pouvant nous permettre de poursuivre nos inscriptions. Le chef de cabinet nous a donc demandé de dissuader nos amis à rentrer à la maison et de rester à l'écoute, qu'ils seront informés par voie de la radio, en promettant de faire le point de la rencontre au directeur de cabinet. Il a aussi ajouté que le problème dépend également du ministère de l'Economie et des finances". Cherchant à avoir par ailleurs des précisions, le chef de cabinet, M. Coulibaly Adama, a dit qu'il ne peut faire de déclaration sans autorisation de sa hiérarchie à qui il entend faire le point de sa rencontre. Quant aux manifestants, ils sont sortis sans résistance de la cité administrative sur sommation des forces de l'ordre.
François Bécanthy
François Bécanthy