Dans un courrier adressé, le 8 mars 2009, depuis Zürich (Suisse) à la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire et à son président, Beugré Mambé, le représentant en terre helvétique du Congrès panafricain des patriotes (COJEP), Jean-Claude Gnahoua, dénonce, au nom des membres d’associations ivoiriennes en Suisse, la composition de la Commission électorale locale de Suisse et accusent la CEI de partialité. “Suite à la réunion d’informations des délégués de la CEI, nous avons constaté avec surprise que la CEI locale est composée de partis et de mouvements politiques non déclarés en Suisse. Nous contestons la nomenclature de cette commission qui ne reflète en rien, la réalité sociopolitique de la diaspora ivoirienne en Suisse”, écrit M. Gnahoua.
Pour le représentant du COJEP de Charles Blé Goudé en Suisse, en cautionnant la composition de la CEI locale contrôlée en une large majorité par le RHDP et l’ex-rébellion armée, la CEI affiche une partialité qui pourrait entacher la crédibilité des résultats du vote des Ivoiriens résidant en Suisse lors de l’élection présidentielle à venir. “C’est pourquoi, poursuit Jean-Claude Gnahoua, nous exigeons une adaptation de la commission selon les deux propositions suivantes : la création d’une commission locale valable à l’image des réalités ivoiro-helvétiques, c’est-à-dire composée des partis politiques reconnus et inscrits auprès des autorités suisses. A savoir le PDCI, le FPI, le RDR et l’UDPCI. La création d’une commission équilibrée, transparente qui prendra en compte les mouvements de la société civile préalablement inscrits et reconnus en Suisse tels que le COJEP, le COPARIS, l’UNG etc.”.
Joint hier par téléphone, Lobognon Gnépa Augustin, représentant du FPI en Suisse, a abondé dans le même sens que le COJEP et d’autres associations. “J’ai demandé qu’on m’explique la base sur laquelle la composition de la commission locale de la CEI a été faite. Le délégué de la CEI nationale, Jacob Anaky m’a répondu qu’elle obéit à l’esprit et à la lettre de l’accord de Linas-Marcoussis qui recommande que tous les signataires soient membres de la commission électorale”, a précisé M. Lobognon.
Les Ivoiriens protestataires dénoncent une pratique tolérée, selon eux, par la CEI qui a vu des militants du RDR ou du PDCI intégrés la commission en qualité de représentants en Suisse des mouvements de l’ex-rébellion (MPCI, MPIGO, MJP) ainsi que de partis politiques tels que l’UDCY et le PIT. “Alors que tous ces mouvements et partis politiques ne sont pas reconnus par les autorités suisses”, fulmine Jean-Claude Gnahoua.
Au terme de la réunion convoquée par la CEI, le lundi 9 mars 2009, dans les locaux de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Berne, un “consensus” s’est fait autour de Doua Gonkanou Timothée, militant du RDR. Il a été désigné pour présider la CEI locale de Suisse. Son 1er vice-président est Dosso Ali du MPCI ; le 2ème vice-président, Lobognon Augustin du FPI ; le 3ème vice-président est Kouhon Achille du PIT et le 4ème vice-président, Jean-Luc Gomblérou, représentant le président de la République dans la commission. L’opération de recensement électoral et d’identification des Ivoiriens en Suisse démarrera demain 14 mars à Berne et s’étendra sur 18 jours.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
Pour le représentant du COJEP de Charles Blé Goudé en Suisse, en cautionnant la composition de la CEI locale contrôlée en une large majorité par le RHDP et l’ex-rébellion armée, la CEI affiche une partialité qui pourrait entacher la crédibilité des résultats du vote des Ivoiriens résidant en Suisse lors de l’élection présidentielle à venir. “C’est pourquoi, poursuit Jean-Claude Gnahoua, nous exigeons une adaptation de la commission selon les deux propositions suivantes : la création d’une commission locale valable à l’image des réalités ivoiro-helvétiques, c’est-à-dire composée des partis politiques reconnus et inscrits auprès des autorités suisses. A savoir le PDCI, le FPI, le RDR et l’UDPCI. La création d’une commission équilibrée, transparente qui prendra en compte les mouvements de la société civile préalablement inscrits et reconnus en Suisse tels que le COJEP, le COPARIS, l’UNG etc.”.
Joint hier par téléphone, Lobognon Gnépa Augustin, représentant du FPI en Suisse, a abondé dans le même sens que le COJEP et d’autres associations. “J’ai demandé qu’on m’explique la base sur laquelle la composition de la commission locale de la CEI a été faite. Le délégué de la CEI nationale, Jacob Anaky m’a répondu qu’elle obéit à l’esprit et à la lettre de l’accord de Linas-Marcoussis qui recommande que tous les signataires soient membres de la commission électorale”, a précisé M. Lobognon.
Les Ivoiriens protestataires dénoncent une pratique tolérée, selon eux, par la CEI qui a vu des militants du RDR ou du PDCI intégrés la commission en qualité de représentants en Suisse des mouvements de l’ex-rébellion (MPCI, MPIGO, MJP) ainsi que de partis politiques tels que l’UDCY et le PIT. “Alors que tous ces mouvements et partis politiques ne sont pas reconnus par les autorités suisses”, fulmine Jean-Claude Gnahoua.
Au terme de la réunion convoquée par la CEI, le lundi 9 mars 2009, dans les locaux de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Berne, un “consensus” s’est fait autour de Doua Gonkanou Timothée, militant du RDR. Il a été désigné pour présider la CEI locale de Suisse. Son 1er vice-président est Dosso Ali du MPCI ; le 2ème vice-président, Lobognon Augustin du FPI ; le 3ème vice-président est Kouhon Achille du PIT et le 4ème vice-président, Jean-Luc Gomblérou, représentant le président de la République dans la commission. L’opération de recensement électoral et d’identification des Ivoiriens en Suisse démarrera demain 14 mars à Berne et s’étendra sur 18 jours.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr