Le vendredi 13 mars 2009 s’est tenue à la Bourse du Travail de Treichville, sous la présidence effective de François Adé-Mensah, SG de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) et président statutaire du Comité directeur, la 3ème session ordinaire dudit organe du mandat 2005-2010. Les points à l’ordre du jour ont porté en grande partie sur la situation socio-politique et le point des négociations avec le gouvernement et le secteur privé suite à la grève de 48 heures des 17 et 18 juillet 2008.
Au titre de la situation socio-politique, l’UGTCI qui en son temps avait salué le grand espoir né de la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) dit déchanter deux (02) ans après. Selon la Centrale, force est de constater que la fixation de la date des élections demeure encore hypothétique. « L’attitude des acteurs politiques ne nous permet nullement d’entrevoir une issue heureuse dans des délais raisonnables et, aucune visibilité n’est possible en ce moment », a regretté M. Adé-Mensah. Pendant ce temps, la situation économique continue de se dégrader à tel point que les indicateurs de performances enregistrent des niveaux alarmants, s’émeut l’UGTCI. Et de citer un taux de croissance quasi négatif, le chômage qui touche 44% de la population active, l’indice de pauvreté est de 49,9%...Pire, les travailleurs se sont inquiétés des scandales financiers qui ne se comptent plus. Pour eux, les obligations relevant du rôle régalien de l’Etat (éducation, santé, justice, sécurité, infrastructures, etc.) sont en total déliquescence et, la corruption semble être érigée en mode de gestion. Pour récapituler, le Comité directeur souligne que, la mauvaise gouvernance est en passe de devenir la règle en matière de fonctionnement des structures d’Etat. Aussi, les membres ont-ils appelé les autorités à une grande prise de conscience sur la situation du pays. Au titre des négociations de l’UGTCI avec le gouvernement et le secteur privé, la Centrale s’est indignée du fait que les pouvoirs publics n’ont eu pour seul et unique argument que la guerre pour se soustraire des réalités sociales des travailleurs. Cependant, l’UGTCI a pu obtenir des indemnités de transport à Abidjan et Bouaké et des exonérations d’impôts sur les pensions. Quant au secteur du privé, l’UGTCI relève que des discussions sur le SMIG sont très avancées. Pour terminer, l’UGTCI affirme que la succession des dérives politico-sociales et leurs corollaires de mal-gouvernance, ainsi que leurs conséquences fâcheuses sur l’économie, ont maintenu le pays dans la misère, l’insécurité et aggravé la fracture sociale. L’UGTCI proteste vigoureusement contre la cherté de la vie, la hausse des prix des denrées de grande consommation, le chômage galopant, le vandalisme et la destruction des outils de production ainsi que l’insécurité des personnes et des biens. C’est pourquoi, l’Union a invité le gouvernement, à prendre toutes les dispositions pour la fixation diligente de la date des élections présidentielles dans les meilleurs délais.
Olivier Guédé
Au titre de la situation socio-politique, l’UGTCI qui en son temps avait salué le grand espoir né de la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) dit déchanter deux (02) ans après. Selon la Centrale, force est de constater que la fixation de la date des élections demeure encore hypothétique. « L’attitude des acteurs politiques ne nous permet nullement d’entrevoir une issue heureuse dans des délais raisonnables et, aucune visibilité n’est possible en ce moment », a regretté M. Adé-Mensah. Pendant ce temps, la situation économique continue de se dégrader à tel point que les indicateurs de performances enregistrent des niveaux alarmants, s’émeut l’UGTCI. Et de citer un taux de croissance quasi négatif, le chômage qui touche 44% de la population active, l’indice de pauvreté est de 49,9%...Pire, les travailleurs se sont inquiétés des scandales financiers qui ne se comptent plus. Pour eux, les obligations relevant du rôle régalien de l’Etat (éducation, santé, justice, sécurité, infrastructures, etc.) sont en total déliquescence et, la corruption semble être érigée en mode de gestion. Pour récapituler, le Comité directeur souligne que, la mauvaise gouvernance est en passe de devenir la règle en matière de fonctionnement des structures d’Etat. Aussi, les membres ont-ils appelé les autorités à une grande prise de conscience sur la situation du pays. Au titre des négociations de l’UGTCI avec le gouvernement et le secteur privé, la Centrale s’est indignée du fait que les pouvoirs publics n’ont eu pour seul et unique argument que la guerre pour se soustraire des réalités sociales des travailleurs. Cependant, l’UGTCI a pu obtenir des indemnités de transport à Abidjan et Bouaké et des exonérations d’impôts sur les pensions. Quant au secteur du privé, l’UGTCI relève que des discussions sur le SMIG sont très avancées. Pour terminer, l’UGTCI affirme que la succession des dérives politico-sociales et leurs corollaires de mal-gouvernance, ainsi que leurs conséquences fâcheuses sur l’économie, ont maintenu le pays dans la misère, l’insécurité et aggravé la fracture sociale. L’UGTCI proteste vigoureusement contre la cherté de la vie, la hausse des prix des denrées de grande consommation, le chômage galopant, le vandalisme et la destruction des outils de production ainsi que l’insécurité des personnes et des biens. C’est pourquoi, l’Union a invité le gouvernement, à prendre toutes les dispositions pour la fixation diligente de la date des élections présidentielles dans les meilleurs délais.
Olivier Guédé