Cette lettre de soutien, comme le confrère Le Nouveau Réveil en a eu depuis le début de ce qui est convenu d'appeler l'affaire Gnamantêh, aurait du passer sous silence si l'auteur ne s'était pas arrogé le très spirituel titre de curé. Parce que, pour un curé, il n'est pas fort de qualifier cette sortie d'hasardeux. Pour appuyer son " soutien indéfectible ", il s'est interrogé en ces termes : " le métier de journaliste n'est-il pas d'informer ses concitoyens et concitoyennes ? " Bien dit. Mais seulement voilà. Le métier de journaliste ne se limite pas seulement au seul volet d'information. Il sert aussi à former, à éduquer, à distraire, etc. Un éveilleur de conscience. Oui. Si le président de la République s'est rendu coupable de manquements dans l'exercice de ses fonctions, il a le devoir de les mettre à nu. Mais il a aussi le devoir de ne pas traîner dans la boue l'honneur de ses concitoyens, quels qu'ils soient. C'est par ce sacro-saint principe que nous ne nous autoriserons pas à dire, par exemple, et cela publiquement, que Abbé James Aka Wadja est homosexuel. Même si lui accepte que la photo du premier magistrat trône au milieu de gens sur qui pèsent de lourds soupçons de malversations financières. L'acceptant, c'est faire le jeu de ceux qui pensent que nommer quelqu'un à un poste de responsabilité, revient à endosser la responsabilité des manquements dans l'exercice de sa fonction. Que faire de la clause pénale qui veut que la responsabilité individuelle soit assumée? Quand un curé qui a plusieurs brebis ne tient pas compte de ces détails, non seulement il fait preuve d'une cécité intellectuelle, mais d'un manque d'écritures, donc de sagesse. Mais les Ecritures saintes nous avaient prévenu. Il y aura de faux prophètes. C'est-à-dire, Lucifer, himself, encagoulé sous le manteau de curé.
Tché Bi Tché
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