38 millions de francs CFA, c’est l’enveloppe que le gouvernement japonais vient de dégager pour voler au secours des malades de l’Ulcère de Buruli, en Côte d’Ivoire. La signature du contrat de don s’est déroulée, hier mercredi, à l’ambassade du Japon à Abidjan, au Plateau. Une signature qui a eu lieu au même moment que deux autres accords de 28 millions de francs CFA relatifs à la construction d’un bâtiment de trois classes et de 38 millions de francs CFA pour la construction de trois classes, une cantine scolaire, ainsi que l’achat de tables-bancs, d’armoires de rangement et des tables de restauration. Un montant de 104 millions de francs CFA pour trois projets.
La bénéficiaire du fonds alloué aux malades de l’ulcère de Buruli est l’hôpital général de Djékanou. Le don servira à construire un réfectoire pour la restauration des malades ; une salle de classe qui permettra aux élèves malades de ne pas perdre leur profil scolaire pendant le traitement ; un appatam destiné aux parents des malades, et un service de rééducation qui va réduire la gravité des séquelles liées à ce traitement. Le collège Moderne de Bayota bénéficiera de 28 millions pour la constructure d’un bâtiment de trois classes au sein de l’établissement, aux fins de permettre aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions. Le dernier bénéficiaire est l’école primaire publique d’Abokouamékro, qui pourra s’offrir des commodités pour permettre aux élèves d’être dans des conditions acceptables d’études.
SEM Okamura Yoshifumi, ambassadeur du Japonen Côte d’Ivoire, a soutenu qu’il est sensible aux projets en faveur de l’assistance aux enfants et à la jeunesse. A cet effet, il a déclaré que “les enfants et la jeunesse sont l’espoir de la société, car ils constituent l’énergie qui fait avancer leur pays”. Le diplomate japonais a relevé que les enfants et les jeunes de Côte d’Ivoire ont souffert de la crise. “Ils ont été privés d’occasions de se construire et sont toujours les premières victimes de l’instabilité économique et sociale”, a-t-il affirmé, avant d’inviter les bénéficiaires à faire bon usage de ce don.
Assé Mamadou, coordonnateur de l’Ulcère de Buruli et M. Traoré Mamadou, directeur du comité de gestion de l’hôpital de Djékanou ont apprécié le geste du gouvernement japonais. Selon eux, la création du service de rééducation va aider à régler beaucoup de choses, dans la prise en charge des malades.
M. Boti Koudou, au nom du Conseil général de Gagnoa a salué l’initiative en indiquant : “Vous aurez sauvé cette génération d’élèves qui risquait de voir leurs études s’interrompre momentanément par manque de classes”. Dabla Kouakou du Coges de l’EPP Abokouamékro a abondé dans le même sens, en exprimant sa reconnaissance à l’ambassadeur du Japon.
César Ebrokié
La bénéficiaire du fonds alloué aux malades de l’ulcère de Buruli est l’hôpital général de Djékanou. Le don servira à construire un réfectoire pour la restauration des malades ; une salle de classe qui permettra aux élèves malades de ne pas perdre leur profil scolaire pendant le traitement ; un appatam destiné aux parents des malades, et un service de rééducation qui va réduire la gravité des séquelles liées à ce traitement. Le collège Moderne de Bayota bénéficiera de 28 millions pour la constructure d’un bâtiment de trois classes au sein de l’établissement, aux fins de permettre aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions. Le dernier bénéficiaire est l’école primaire publique d’Abokouamékro, qui pourra s’offrir des commodités pour permettre aux élèves d’être dans des conditions acceptables d’études.
SEM Okamura Yoshifumi, ambassadeur du Japonen Côte d’Ivoire, a soutenu qu’il est sensible aux projets en faveur de l’assistance aux enfants et à la jeunesse. A cet effet, il a déclaré que “les enfants et la jeunesse sont l’espoir de la société, car ils constituent l’énergie qui fait avancer leur pays”. Le diplomate japonais a relevé que les enfants et les jeunes de Côte d’Ivoire ont souffert de la crise. “Ils ont été privés d’occasions de se construire et sont toujours les premières victimes de l’instabilité économique et sociale”, a-t-il affirmé, avant d’inviter les bénéficiaires à faire bon usage de ce don.
Assé Mamadou, coordonnateur de l’Ulcère de Buruli et M. Traoré Mamadou, directeur du comité de gestion de l’hôpital de Djékanou ont apprécié le geste du gouvernement japonais. Selon eux, la création du service de rééducation va aider à régler beaucoup de choses, dans la prise en charge des malades.
M. Boti Koudou, au nom du Conseil général de Gagnoa a salué l’initiative en indiquant : “Vous aurez sauvé cette génération d’élèves qui risquait de voir leurs études s’interrompre momentanément par manque de classes”. Dabla Kouakou du Coges de l’EPP Abokouamékro a abondé dans le même sens, en exprimant sa reconnaissance à l’ambassadeur du Japon.
César Ebrokié