Le Comité central du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS) s’est réuni, vendredi, à Cocody pour analyser la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire. En marge de cette réunion, le secrétaire général, Kakou Mathias de Vigny, a tenu une conférence de presse pour partager sa position sur la conduite du processus de sortie de crise. Il s’est attardé sur la sécurisation des élections et s’en est même inquiété.
«Le combat de la citoyenneté, l’identité et l’éligibilité est gagné grâce aux combattants des libertés de tous bords, aux démocrates. Cependant, il reste le combat pour la sécurisation des élections par le Centre de commandement intégré (Cci) et de la Rti», a indiqué le leader du Pps.
En effet, précise-t-il, le Pps se méfie de la configuration actuelle des Forces de défense et de sécurité (Fds) et de la Rti qui, selon lui, ne sera pas capable de donner un résultat crédible du scrutin présidentiel aux Ivoiriens. «Nous pensons que les élections ne sont pas loin. Mais, il faut baliser le terrain. Il faut créer les conditions pour ne pas qu’il y ait un hold-up à la Rti avec l’appui de l’armée. Nous en appelons à toute la classe politique ivoirienne à soutenir le Cci pour la réunification des deux armées (Fds-FaFn) en une armée républicaine», a-t-il exhorté. Mieux, souligne Kakou Mathias, le PPS invite le camp présidentiel à respecter la signature de l’Accord complémentaire 4 de Ouagadougou. Sur la question militaire, souligne-t-il, l’Accord complémentaire 4 de Ouagadougou est clair. «Nous ne voyons pas quelqu’un d’autre conduire mieux le processus de sortie de crise en dehors de Soro Guillaume», est-il convaincu.
K. M. D
«Le combat de la citoyenneté, l’identité et l’éligibilité est gagné grâce aux combattants des libertés de tous bords, aux démocrates. Cependant, il reste le combat pour la sécurisation des élections par le Centre de commandement intégré (Cci) et de la Rti», a indiqué le leader du Pps.
En effet, précise-t-il, le Pps se méfie de la configuration actuelle des Forces de défense et de sécurité (Fds) et de la Rti qui, selon lui, ne sera pas capable de donner un résultat crédible du scrutin présidentiel aux Ivoiriens. «Nous pensons que les élections ne sont pas loin. Mais, il faut baliser le terrain. Il faut créer les conditions pour ne pas qu’il y ait un hold-up à la Rti avec l’appui de l’armée. Nous en appelons à toute la classe politique ivoirienne à soutenir le Cci pour la réunification des deux armées (Fds-FaFn) en une armée républicaine», a-t-il exhorté. Mieux, souligne Kakou Mathias, le PPS invite le camp présidentiel à respecter la signature de l’Accord complémentaire 4 de Ouagadougou. Sur la question militaire, souligne-t-il, l’Accord complémentaire 4 de Ouagadougou est clair. «Nous ne voyons pas quelqu’un d’autre conduire mieux le processus de sortie de crise en dehors de Soro Guillaume», est-il convaincu.
K. M. D