Le directoire politique et les grands commandements militaires vont se retrouver lundi pour se pencher sérieusement sur la question et dégager la conduite à tenir.
Demande de démission de Soro/ Sékongo Félicien : “Les propos de Méité Sindou n’engagent pas les Fn”
Le directoire politique et les grands commandements des Forces nouvelles (Fn) vont se concerter le 20 avril prochain à 11 heures à Bouaké, indique un communiqué de presse signé Alain Lobognon, directeur de la communication des Fn. Au cours de cette importante rencontre, ils donneront la position officielle de leur mouvement à la demande de démission du secrétaire général du poste de Premier ministre formulée par les délégués généraux lors de leur conclave qui s’est tenu les 12 et 13 avril derniers au siège. Mais avant cela, Sékongo Félicien, le conseiller spécial du secrétaire général des Forces nouvelles, chargé des Ong, des associations, des syndicats, des communautés ethniques et religieuses a, au cours du point de presse qu’il a animé, hier, à Bouaké, battu en brèche les propos du porte-parole du Premier ministre, Méité Sindou. Ce dernier soutenait que les délégués généraux n’étant pas le directoire des Forces nouvelles ne pouvait faire pareille demande. Par conséquent, il a affirmé que M. Soro “est à la tâche”. Sékongo Félicien a tenu à rappeler que Méité Sindou n’est que le porte-parole du Premier ministre donc pas habilité à parler au nom du secrétaire général des Forces nouvelles. Car il estime que les délégués généraux des Fn se sont adressés à leur secrétaire général. “Donc les propos de Méité Sindou n’engagent que sa personne et sa fonction de porte-parole du Premier ministre”, a indiqué le conseiller spécial. Avant de dire que l’on comprendrait mieux cette réaction, si elle émanait de Soro Guillaume lui-même qui est par ailleurs le premier responsable du directoire politique de ce mouvement. Ou, à un degré moindre, du porte-parole des Fn, le ministre Konaté Sidiki, ou encore d’un membre du directoire. Si cela avait été le cas, a-t-il noté, il y aurait eu certainement un certain nombre d’échanges au niveau de cette instance. “Or, Méité Sindou n’est pas membre du directoire politique, ni membre du cabinet du secrétaire général et il n’appartient à aucune structure des Forces nouvelles”, a-t-il souligné. Pour lui, si les délégués généraux des Fn réagissent aujourd’hui, c’est parce qu’ils estiment que l’atmosphère n’est plus propice pour permettre à leur premier responsable de travailler sereinement. Mieux, il a fait savoir qu’ils pensent que tout est mis en œuvre pour l’empêcher leur secrétaire général d’accomplir la tâche pour laquelle ils l’ont mandaté à la Primature. C’est pourquoi, le conseiller spécial a tenu à rassurer les délégués généraux que leur leader a pris acte de leur demande, qu’il va l’analyser et comme il le sait permanemment à l’écoute de sa base, il va réagir à-propos.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Demande de démission de Soro/ Sékongo Félicien : “Les propos de Méité Sindou n’engagent pas les Fn”
Le directoire politique et les grands commandements des Forces nouvelles (Fn) vont se concerter le 20 avril prochain à 11 heures à Bouaké, indique un communiqué de presse signé Alain Lobognon, directeur de la communication des Fn. Au cours de cette importante rencontre, ils donneront la position officielle de leur mouvement à la demande de démission du secrétaire général du poste de Premier ministre formulée par les délégués généraux lors de leur conclave qui s’est tenu les 12 et 13 avril derniers au siège. Mais avant cela, Sékongo Félicien, le conseiller spécial du secrétaire général des Forces nouvelles, chargé des Ong, des associations, des syndicats, des communautés ethniques et religieuses a, au cours du point de presse qu’il a animé, hier, à Bouaké, battu en brèche les propos du porte-parole du Premier ministre, Méité Sindou. Ce dernier soutenait que les délégués généraux n’étant pas le directoire des Forces nouvelles ne pouvait faire pareille demande. Par conséquent, il a affirmé que M. Soro “est à la tâche”. Sékongo Félicien a tenu à rappeler que Méité Sindou n’est que le porte-parole du Premier ministre donc pas habilité à parler au nom du secrétaire général des Forces nouvelles. Car il estime que les délégués généraux des Fn se sont adressés à leur secrétaire général. “Donc les propos de Méité Sindou n’engagent que sa personne et sa fonction de porte-parole du Premier ministre”, a indiqué le conseiller spécial. Avant de dire que l’on comprendrait mieux cette réaction, si elle émanait de Soro Guillaume lui-même qui est par ailleurs le premier responsable du directoire politique de ce mouvement. Ou, à un degré moindre, du porte-parole des Fn, le ministre Konaté Sidiki, ou encore d’un membre du directoire. Si cela avait été le cas, a-t-il noté, il y aurait eu certainement un certain nombre d’échanges au niveau de cette instance. “Or, Méité Sindou n’est pas membre du directoire politique, ni membre du cabinet du secrétaire général et il n’appartient à aucune structure des Forces nouvelles”, a-t-il souligné. Pour lui, si les délégués généraux des Fn réagissent aujourd’hui, c’est parce qu’ils estiment que l’atmosphère n’est plus propice pour permettre à leur premier responsable de travailler sereinement. Mieux, il a fait savoir qu’ils pensent que tout est mis en œuvre pour l’empêcher leur secrétaire général d’accomplir la tâche pour laquelle ils l’ont mandaté à la Primature. C’est pourquoi, le conseiller spécial a tenu à rassurer les délégués généraux que leur leader a pris acte de leur demande, qu’il va l’analyser et comme il le sait permanemment à l’écoute de sa base, il va réagir à-propos.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional