ABIDJAN - L'opposition ivoirienne a appelé jeudi le camp présidentiel et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) à appliquer le dernier accord de paix en vue d'élections en 2009, après l'appel à la démission lancé par les FN au chef du gouvernement Guillaume Soro, issu de leurs rangs.
Dans un communiqué, la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) se dit "inquiète" de l'appel lancé mardi par les délégués généraux des FN.
Ces délégués avaient demandé à Guillaume Soro de quitter le poste de chef du gouvernement pour qu'il ne soit pas "comptable" de la "manoeuvre" menée selon eux par le parti présidentiel pour "empêcher les élections".
Selon le RHDP, l'accord de paix signé en mars 2007 à Ouagadougou, qui a abouti à la nomination du chef des FN au poste de Premier ministre, "a tracé la voie" pour arriver à "des élections justes, transparentes et démocratiques".
La coalition "invite le clan présidentiel et les Forces nouvelles à respecter leurs propres engagements, en appliquant scrupuleusement" ce texte, complété fin 2008.
Le RHDP demande par ailleurs au chef de l'Etat Laurent Gbagbo, au Premier ministre et à la commision électorale "de fixer, sans délai, la date de l'élection présidentielle qui devra impérativement avoir lieu avant la fin de cette année 2009".
Sans cesse reportée depuis 2005, la date de l'élection présidentielle reste inconnue.
Le Premier ministre est "à son poste", avait affirmé mardi soir son porte-parole Sindou Meïté, rejetant implicitement l'appel à la démission.
Le RHDP rassemble notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef de l'Etat Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains
(RDR) d'Alassane Ouattara.
Dans un communiqué, la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) se dit "inquiète" de l'appel lancé mardi par les délégués généraux des FN.
Ces délégués avaient demandé à Guillaume Soro de quitter le poste de chef du gouvernement pour qu'il ne soit pas "comptable" de la "manoeuvre" menée selon eux par le parti présidentiel pour "empêcher les élections".
Selon le RHDP, l'accord de paix signé en mars 2007 à Ouagadougou, qui a abouti à la nomination du chef des FN au poste de Premier ministre, "a tracé la voie" pour arriver à "des élections justes, transparentes et démocratiques".
La coalition "invite le clan présidentiel et les Forces nouvelles à respecter leurs propres engagements, en appliquant scrupuleusement" ce texte, complété fin 2008.
Le RHDP demande par ailleurs au chef de l'Etat Laurent Gbagbo, au Premier ministre et à la commision électorale "de fixer, sans délai, la date de l'élection présidentielle qui devra impérativement avoir lieu avant la fin de cette année 2009".
Sans cesse reportée depuis 2005, la date de l'élection présidentielle reste inconnue.
Le Premier ministre est "à son poste", avait affirmé mardi soir son porte-parole Sindou Meïté, rejetant implicitement l'appel à la démission.
Le RHDP rassemble notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef de l'Etat Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains
(RDR) d'Alassane Ouattara.