Sur convocation du Directoire Politique, les instances dirigeantes des Forces Nouvelles se sont réunies en Conclave ce lundi 20 avril 2009 à Bouaké de 12 heures à 18 heures 55 minutes. Ont pris part à cette réunion, le Directoire politique, le Chef d'Etat-major des FAFN accompagné des Grands commandements militaires.
L'ordre du jour de la réunion a uniquement porté sur l'examen de la situation sociopolitique ivoirienne, à savoir, l'appel à la démission du poste de Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire, adressé, par les Délégués généraux des Forces Nouvelles, au Secrétaire Général, Monsieur Soro Kigbafori Guillaume.
Le Conclave a entendu plusieurs rapports relatifs à l'exécution des opérations de la sortie de crise telles que prévues par l'Accord politique de Ouagadougou et ses Accords complémentaires.
De ces Rapports, il ressort pour l'essentiel ce qui suit :
ll'administration générale, l'administration du territoire notamment le corps préfectoral dans son ensemble (Préfets, Sous-préfets, Secrétaires généraux de préfectures) est effectivement déployé.
lLe redéploiement effectif de l'administration territoriale depuis deux ans a permis l'organisation et l'achèvement des opérations d'audience foraine de délivrance des jugements supplétifs à tous ceux qui en avaient besoin.
Par ailleurs, le gouvernement sous la houlette du Chef de l'Etat et du Chef du Gouvernement, le Secrétaire Général Guillaume SORO, a réussi ce qui deux ans plus tôt était impensable : l'identification à ce jour de plus de 6 000 000 d'Ivoiriens en vue des prochaines élections.
Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume SORO a pu relever les défis économiques majeurs préparant ainsi la sortie de crise économique du pays.
Ainsi la Côte d'ivoire, pays en crise a réussi à préserver ses relations économiques avec l'Union européenne en concluant un accord de partenariat économique salvateur pour nos exportations.
La conclusion d'un programme Post conflit en 2007 et le point de décision à l'initiative PPTE acquis dans la difficulté auprès du FMI et de la Banque Mondiale marquent le début de l'annulation d'une part importante de la lourde dette extérieure qui rend impossible tout investissement.
La bonne gestion de la crise alimentaire, de la crise énergétique, de la crise de cherté de la vie et des nombreuses revendications ou grèves des travailleurs a permis de poursuivre sans discontinuer la mise en œuvre de l'Accord de politique de Ouagadougou.
Le retour progressif à la normalité et à la sécurité sur l'ensemble du territoire national a permis une intensification des activités politiques partout en Côte d'Ivoire sans incident. Au nombre de ces activités, les tournées politiques effectuées par tous les partis politiques sur l'ensemble du territoire dont celles ayant conduit Monsieur Pascal Affi N'Guessan, le Président du Front Populaire Ivoirien à séjourner pendant plus d'un mois dans la région des Savanes au Nord du pays, la tournée pendant deux semaines de Madame Simone Ehivet Gbagbo, Première Dame par ailleurs Vice-présidente du FPI dans la région de la vallée du Bandama au Centre du pays et celles des Présidents du RDR, du PDCI, du RPP.
Le Conclave a également constaté que le Premier Ministre dès sa prise de fonction a privilégié le dialogue et la concertation permanente aussi bien avec les partis politiques qu'avec les organisations de la société civile et l'ensemble des partenaires et amis de la Côte d'Ivoire.
A cet effet le Premier Ministre a reçu chaque fois que cela était nécessaire ou souhaité, les partis politiques pour faire le point de la mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou.
Nonobstant ces résultats probants qui augurent de la tenue cette année 2009, de l'élection présidentielle, le Premier ministre est constamment l'objet d'attaques par certaines organisations ou partis politiques sous le prétexte fallacieux et démagogique de la disparition des Commandants de zone et du désarmement des FAFN, cela au mépris des dispositions pertinentes de l'Accord complémentaire IV à l'Accord politique de Ouagadougou.
Le Conclave a entendu un rapport des délégués généraux des Forces Nouvelles sur leur dernière déclaration relative à la situation sociopolitique.
Il ressort de ce rapport que les délégués généraux réunis les 13 et 14 avril dernier à Bouaké ont constaté que le Secrétaire Général, Premier ministre de Côte d'Ivoire est régulièrement victime d'attaques injustifiées de la part de la mouvance présidentielle conduite par le Front populaire ivoirien (FPI), cela au mépris, d'une part, de la démarche consensuelle du Premier Ministre, du code de bonne conduite signé par toutes les parties en présence du Secrétaire Général des Nations-Unies et, d'autre part, en dépit de la concertation permanente avec le Chef de l'Etat aussi bien dans le cadre de l'action gouvernementale que dans celui du Cadre Permanent de Concertation (CPC).
Les délégués généraux ont constaté que cette mouvance s'employait chaque fois que le processus rentrait dans une phase décisive à torpiller le processus de paix en s'illustrant, soit par des actes de vandalisme, soit par des attaques de nature à perturber la cohésion sociale encore fragile.
En réalité, c'est la mouvance présidentielle conduite par le Front populaire ivoirien (FPI), qui constamment et régulièrement viole le principe sacro-saint qui veut que s'instaure en Côte d'Ivoire, un nouvel environnement politique.
Pour le Conclave, par un jeu de rôles savamment répartis entre ses différents démembrements, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, s'obstine pour des raisons inavouées à saboter le processus de sortie de crise. Cette tactique classique de tromperies désormais connue de l'opinion nationale et internationale, ne doit plus faire recette dans une Côte d'Ivoire résolument engagée à réaliser et à consolider sa paix.
En effet, chaque fois que le processus atteint une étape importante dans sa mise en œuvre, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, comme curieusement, adopte des attitudes de défiance et pose des actes de sabotage, se mettant ainsi à la remorque du processus de sortie de crise, là où les Accords l'obligeaient à une position d'avant-gardiste.
A titre d'illustrations, quand il s'est agi de lancer l'opération d'identification des populations et de recensement électoral, plutôt que de s'impliquer à les sensibiliser aux fins d'obtenir les pièces exigées à l'enrôlement, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, a passé tout le temps à parler de fraude et à guerroyer inutilement sur la nécessité de ce processus.
Le Conclave tient à rappeler à l'endroit de la mouvance présidentielle conduite par le FPI, l'impérieuse nécessité pour chaque partie de l'APO, de s'interdire conformément au point 6.6.2., " toute propagande notamment médiatique tendant à nuire à l'esprit de la cohésion et de l'unité nationales… ", et 6.6.3., " à entretenir entre elles, un esprit de dialogue permanent basé sur la confiance mutuelle, à s'abstenir de toute attitude belligérante et outrageante et à appeler leurs militants respectifs à adopter des comportements empreints de respect et de retenue. "
Compte tenu de tout ce qui précède, le Conclave :
-félicite les Délégués généraux pour leur travail de veille et la promptitude de leurs réactions face aux menaces que font planer les propos et le comportement de la mouvance présidentielle conduite par le FPI;
-prend acte de la déclaration faite par les délégués généraux des Forces Nouvelles le 14 avril 2009 et décide de faire confiance au Premier Ministre pour la suite à donner à cette la demande de démission ;
-félicite et encourage le Secrétaire Général, le Premier ministre SORO Kigbafori Guillaume et son Gouvernement pour le travail important abattu en deux ans, tant pour la sortie définitive de la crise que pour la reconstruction post-crise du pays, et les exhortent à garder le cap et à tout mettre en œuvre pour la tenue urgente des élections ;
-félicite les Forces armées des Forces Nouvelles pour leur engagement à sécuriser le processus de sortie de crise, conformément à l'Accord politique de Ouagadougou et pour l'élaboration d'un schéma de sécurisation des élections aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité et des Forces impartiales ;
-Se félicite du redéploiement effectif du corps préfectoral dans les zones CNO depuis 2007 et encourage celui-ci à travailler sereinement ;
-rappelle que les Forces Nouvelles n'entendent pas du fait de pressions démagogiques sans résultats s'engager dans une autre forme de sortie de crise que celle prescrite par l'Accord de Ouagadougou notamment en ce qui concerne les questions militaires telles que résolues dans l'Accord complémentaire IV ;
-appelle le Comité des sanctions de l'ONU à réagir ;
-réaffirme que les Forces Nouvelles ne s'inscrivent que dans le désarmement tel que défini dans l'Accord complémentaire IV ;
-rappelle également que les Ivoiriens sont encore dans l'attente du démantèlement effectif des milices, de l'ordonnance portant création de la nouvelle armée, du décret relatif à la mise en place d'une commission d'harmonisation des grades des FAFN, du décret portant nomination au grade de général de brigade, des généraux Soumaïla BAKAYOKO et GUEU Michel, du rétablissement et du rappel des soldes et du paiement effectif des primes aux démobilisés ;
-exprime toute sa gratitude et sa reconnaissance aux partenaires au développement notamment, l'Union Européenne, la Banque Mondiale, le Groupe de la BAD, les Agences des Nations-Unies pour le soutien important apporté au Gouvernement ivoirien pour la réhabilitation des bâtiments administratifs tant au Nord qu'au Sud du pays, ainsi que pour les moyens fournis pour l'équipement des administrations tant en matériels roulants qu'en kits d'accompagnement.
-exhorte tous ceux qui n'ont ménagé aucun effort, à savoir, les jeunes, les femmes, les leaders de partis politiques et d'opinion, les dignitaires religieux, la chefferie traditionnelle, les organisations de la société civile et toute la communauté nationale, régionale et internationale à continuer de soutenir le Premier Ministre ;
-estime que techniquement les élections sont possibles cette année, dès lors que seulement moins de 2% des centres d'enrôlement restant à ouvrir le seront ;
-se félicite de la transmission par le Premier ministre du projet de décret portant convocation du collège électoral au Chef de l'Etat pour signature ;
-salue l'esprit de solidarité et de forte cohésion retrouvée à l'occasion de cette réunion ;
-encourage le Secrétaire Général et l'ensemble des Forces Nouvelles à œuvrer comme de tout temps au renforcement de l'unité.
Pour le Conclave, les élections doivent impérativement se tenir en 2009, pour que notre pays en finisse avec cette situation de ni paix, ni guerre qui appauvrit les populations chaque jour qui passe.
Au-delà de 2009, les Forces Nouvelles se réservent le droit de reconsidérer leur participation au processus de paix en cours.
Le Conclave décide de se réunir une fois par mois pour évaluer à nouveau le processus.
Fait à Bouaké, le 20 avril 2009
LE CONCLAVE
L'ordre du jour de la réunion a uniquement porté sur l'examen de la situation sociopolitique ivoirienne, à savoir, l'appel à la démission du poste de Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire, adressé, par les Délégués généraux des Forces Nouvelles, au Secrétaire Général, Monsieur Soro Kigbafori Guillaume.
Le Conclave a entendu plusieurs rapports relatifs à l'exécution des opérations de la sortie de crise telles que prévues par l'Accord politique de Ouagadougou et ses Accords complémentaires.
De ces Rapports, il ressort pour l'essentiel ce qui suit :
ll'administration générale, l'administration du territoire notamment le corps préfectoral dans son ensemble (Préfets, Sous-préfets, Secrétaires généraux de préfectures) est effectivement déployé.
lLe redéploiement effectif de l'administration territoriale depuis deux ans a permis l'organisation et l'achèvement des opérations d'audience foraine de délivrance des jugements supplétifs à tous ceux qui en avaient besoin.
Par ailleurs, le gouvernement sous la houlette du Chef de l'Etat et du Chef du Gouvernement, le Secrétaire Général Guillaume SORO, a réussi ce qui deux ans plus tôt était impensable : l'identification à ce jour de plus de 6 000 000 d'Ivoiriens en vue des prochaines élections.
Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume SORO a pu relever les défis économiques majeurs préparant ainsi la sortie de crise économique du pays.
Ainsi la Côte d'ivoire, pays en crise a réussi à préserver ses relations économiques avec l'Union européenne en concluant un accord de partenariat économique salvateur pour nos exportations.
La conclusion d'un programme Post conflit en 2007 et le point de décision à l'initiative PPTE acquis dans la difficulté auprès du FMI et de la Banque Mondiale marquent le début de l'annulation d'une part importante de la lourde dette extérieure qui rend impossible tout investissement.
La bonne gestion de la crise alimentaire, de la crise énergétique, de la crise de cherté de la vie et des nombreuses revendications ou grèves des travailleurs a permis de poursuivre sans discontinuer la mise en œuvre de l'Accord de politique de Ouagadougou.
Le retour progressif à la normalité et à la sécurité sur l'ensemble du territoire national a permis une intensification des activités politiques partout en Côte d'Ivoire sans incident. Au nombre de ces activités, les tournées politiques effectuées par tous les partis politiques sur l'ensemble du territoire dont celles ayant conduit Monsieur Pascal Affi N'Guessan, le Président du Front Populaire Ivoirien à séjourner pendant plus d'un mois dans la région des Savanes au Nord du pays, la tournée pendant deux semaines de Madame Simone Ehivet Gbagbo, Première Dame par ailleurs Vice-présidente du FPI dans la région de la vallée du Bandama au Centre du pays et celles des Présidents du RDR, du PDCI, du RPP.
Le Conclave a également constaté que le Premier Ministre dès sa prise de fonction a privilégié le dialogue et la concertation permanente aussi bien avec les partis politiques qu'avec les organisations de la société civile et l'ensemble des partenaires et amis de la Côte d'Ivoire.
A cet effet le Premier Ministre a reçu chaque fois que cela était nécessaire ou souhaité, les partis politiques pour faire le point de la mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou.
Nonobstant ces résultats probants qui augurent de la tenue cette année 2009, de l'élection présidentielle, le Premier ministre est constamment l'objet d'attaques par certaines organisations ou partis politiques sous le prétexte fallacieux et démagogique de la disparition des Commandants de zone et du désarmement des FAFN, cela au mépris des dispositions pertinentes de l'Accord complémentaire IV à l'Accord politique de Ouagadougou.
Le Conclave a entendu un rapport des délégués généraux des Forces Nouvelles sur leur dernière déclaration relative à la situation sociopolitique.
Il ressort de ce rapport que les délégués généraux réunis les 13 et 14 avril dernier à Bouaké ont constaté que le Secrétaire Général, Premier ministre de Côte d'Ivoire est régulièrement victime d'attaques injustifiées de la part de la mouvance présidentielle conduite par le Front populaire ivoirien (FPI), cela au mépris, d'une part, de la démarche consensuelle du Premier Ministre, du code de bonne conduite signé par toutes les parties en présence du Secrétaire Général des Nations-Unies et, d'autre part, en dépit de la concertation permanente avec le Chef de l'Etat aussi bien dans le cadre de l'action gouvernementale que dans celui du Cadre Permanent de Concertation (CPC).
Les délégués généraux ont constaté que cette mouvance s'employait chaque fois que le processus rentrait dans une phase décisive à torpiller le processus de paix en s'illustrant, soit par des actes de vandalisme, soit par des attaques de nature à perturber la cohésion sociale encore fragile.
En réalité, c'est la mouvance présidentielle conduite par le Front populaire ivoirien (FPI), qui constamment et régulièrement viole le principe sacro-saint qui veut que s'instaure en Côte d'Ivoire, un nouvel environnement politique.
Pour le Conclave, par un jeu de rôles savamment répartis entre ses différents démembrements, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, s'obstine pour des raisons inavouées à saboter le processus de sortie de crise. Cette tactique classique de tromperies désormais connue de l'opinion nationale et internationale, ne doit plus faire recette dans une Côte d'Ivoire résolument engagée à réaliser et à consolider sa paix.
En effet, chaque fois que le processus atteint une étape importante dans sa mise en œuvre, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, comme curieusement, adopte des attitudes de défiance et pose des actes de sabotage, se mettant ainsi à la remorque du processus de sortie de crise, là où les Accords l'obligeaient à une position d'avant-gardiste.
A titre d'illustrations, quand il s'est agi de lancer l'opération d'identification des populations et de recensement électoral, plutôt que de s'impliquer à les sensibiliser aux fins d'obtenir les pièces exigées à l'enrôlement, la mouvance présidentielle conduite par le FPI, a passé tout le temps à parler de fraude et à guerroyer inutilement sur la nécessité de ce processus.
Le Conclave tient à rappeler à l'endroit de la mouvance présidentielle conduite par le FPI, l'impérieuse nécessité pour chaque partie de l'APO, de s'interdire conformément au point 6.6.2., " toute propagande notamment médiatique tendant à nuire à l'esprit de la cohésion et de l'unité nationales… ", et 6.6.3., " à entretenir entre elles, un esprit de dialogue permanent basé sur la confiance mutuelle, à s'abstenir de toute attitude belligérante et outrageante et à appeler leurs militants respectifs à adopter des comportements empreints de respect et de retenue. "
Compte tenu de tout ce qui précède, le Conclave :
-félicite les Délégués généraux pour leur travail de veille et la promptitude de leurs réactions face aux menaces que font planer les propos et le comportement de la mouvance présidentielle conduite par le FPI;
-prend acte de la déclaration faite par les délégués généraux des Forces Nouvelles le 14 avril 2009 et décide de faire confiance au Premier Ministre pour la suite à donner à cette la demande de démission ;
-félicite et encourage le Secrétaire Général, le Premier ministre SORO Kigbafori Guillaume et son Gouvernement pour le travail important abattu en deux ans, tant pour la sortie définitive de la crise que pour la reconstruction post-crise du pays, et les exhortent à garder le cap et à tout mettre en œuvre pour la tenue urgente des élections ;
-félicite les Forces armées des Forces Nouvelles pour leur engagement à sécuriser le processus de sortie de crise, conformément à l'Accord politique de Ouagadougou et pour l'élaboration d'un schéma de sécurisation des élections aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité et des Forces impartiales ;
-Se félicite du redéploiement effectif du corps préfectoral dans les zones CNO depuis 2007 et encourage celui-ci à travailler sereinement ;
-rappelle que les Forces Nouvelles n'entendent pas du fait de pressions démagogiques sans résultats s'engager dans une autre forme de sortie de crise que celle prescrite par l'Accord de Ouagadougou notamment en ce qui concerne les questions militaires telles que résolues dans l'Accord complémentaire IV ;
-appelle le Comité des sanctions de l'ONU à réagir ;
-réaffirme que les Forces Nouvelles ne s'inscrivent que dans le désarmement tel que défini dans l'Accord complémentaire IV ;
-rappelle également que les Ivoiriens sont encore dans l'attente du démantèlement effectif des milices, de l'ordonnance portant création de la nouvelle armée, du décret relatif à la mise en place d'une commission d'harmonisation des grades des FAFN, du décret portant nomination au grade de général de brigade, des généraux Soumaïla BAKAYOKO et GUEU Michel, du rétablissement et du rappel des soldes et du paiement effectif des primes aux démobilisés ;
-exprime toute sa gratitude et sa reconnaissance aux partenaires au développement notamment, l'Union Européenne, la Banque Mondiale, le Groupe de la BAD, les Agences des Nations-Unies pour le soutien important apporté au Gouvernement ivoirien pour la réhabilitation des bâtiments administratifs tant au Nord qu'au Sud du pays, ainsi que pour les moyens fournis pour l'équipement des administrations tant en matériels roulants qu'en kits d'accompagnement.
-exhorte tous ceux qui n'ont ménagé aucun effort, à savoir, les jeunes, les femmes, les leaders de partis politiques et d'opinion, les dignitaires religieux, la chefferie traditionnelle, les organisations de la société civile et toute la communauté nationale, régionale et internationale à continuer de soutenir le Premier Ministre ;
-estime que techniquement les élections sont possibles cette année, dès lors que seulement moins de 2% des centres d'enrôlement restant à ouvrir le seront ;
-se félicite de la transmission par le Premier ministre du projet de décret portant convocation du collège électoral au Chef de l'Etat pour signature ;
-salue l'esprit de solidarité et de forte cohésion retrouvée à l'occasion de cette réunion ;
-encourage le Secrétaire Général et l'ensemble des Forces Nouvelles à œuvrer comme de tout temps au renforcement de l'unité.
Pour le Conclave, les élections doivent impérativement se tenir en 2009, pour que notre pays en finisse avec cette situation de ni paix, ni guerre qui appauvrit les populations chaque jour qui passe.
Au-delà de 2009, les Forces Nouvelles se réservent le droit de reconsidérer leur participation au processus de paix en cours.
Le Conclave décide de se réunir une fois par mois pour évaluer à nouveau le processus.
Fait à Bouaké, le 20 avril 2009
LE CONCLAVE